Sujet: You are the moon of my life, my sun and my stars. 》pv Tiago Mar 31 Jan 2023 - 12:32
You are the moon of my life, my sun and my stars.
some love stories are written in the stars...
On ne le dira jamais assez, la Saint Valentin, au même titre que Noël dorénavant, c'est une fête commerciale. De bout en bout, tout est fait pour vous pousser à la consommation pour cette date là, comme s'il n'y avait qu'un seul et unique jour dans l'année où vous pouviez manifester à la personne aimée tout l'amour que vous lui portez. C'est d'un ridicule n'empêche et Rafael est complétement contre l'idée de céder à ces sirènes là. Lui c'est tous les jours qu'il comptait montrer tout ça à Santiago et c'est ce qu'il faisait déjà en vérité. Mais quand même, c'était une autre "première" dans leur histoire alors il veut quand même marqué le coup, une fois de plus. Seulement il va le faire à sa façon. Et quand on connaît le bestiau et sa capacité à faire fonctionner sa cervelle pour concocter des plans foireux... On peut se dire qu'une fois encore, le pauvre Guatémaltèque allait se prendre ça en pleine tête et sans préavis. Bah oui, parce que s'il le prévient, c'est plus une surprise...
Bref, l'idée a germé dans son esprit et maintenant que sa frangine est dans la confidence, il a un poids en moins sur les épaules et pas un des plus légers, puisqu'il n'a plus à avoir à mentir comme un arracheur de dents pour trouver quelqu'un qui accepte de garder les enfants pour l'occasion. Bon, il a du tout lui expliquer en détails avant qu'elle ne daigne accepter de bon cœur -lui précisant tout de même qu'il lui en devrait une belle pour le coup- mais s'il fallait en passer par là pour que tout soit faisable, il s'en acquitte de bon gré. Ça les rapproche même au final les deux Chiliens, d'à nouveau se parler comme ça, sans restrictions -enfin presque hein, on s'entend bien que certaines choses restent censurées pour le bien et la santé mentale de tous-. Bon, la question des enfants réglée, il s'est mis à organiser tout le reste et le faire en douce n'a pas été une mince affaire mais il a quand même réussi. S'il mettait parfois autant d'énergie et de détermination dans autre chose que dans ses idées à la noix, il pourrait aller loin, moi je vous le dis... Mais bon, là il veut juste faire une belle surprise à son homme pour leur première Saint Valentin à deux.
Et le jour J -qui non, n'est pas le 14 pour deux bonnes raisons, la seconde étant qu'ils bossent tous les deux le lendemain... a-t-on idée de faire tomber ce jour là en semaine aussi...- il envoie donc un texto à Santiago, avec une adresse et une heure. Précisant qu'il l'y attendrait et qu'il n'avait pas à se soucier d'aller récupérer les enfants. Après deux jours de recherches sur le net, il a réussi à trouver le spot parfait. Car ses critères étaient un peu spéciaux pour le coup, vu l'idée qu'il avait en tête. Il a tout prévu depuis deux jours en fait, il y a passé l'aprem qu'il avait pu se libérer et tout mettre dans sa voiture, parce que mine de, y avait toute une petite préparation pour la mise en place du plan final. Vendredi soir, dernier cours donné, il file donc à destination et met tout en place. Il a loué un Brownstone pour eux deux pour le week-end, avec un petit jardin derrière, deux étages avec une chambre à coucher qui fait presque la moitié de la taille de son propre appart et surtout, ce pour quoi il a choisit celle-ci, un accès au toit... Le tout, non loin des bords de l'Hudson donc avec une vue en principe pas trop laide à voir. Même si ça n'est pas celle-ci qu'ils finiraient par contempler ce soir si tout se passait comme il l'avait prévu.
Une fois tout en place, il s'attaque au repas, oui cette fois-ci c'est lui qui cuisinera. Pas de recours au traiteur parce qu'il va faire simple. Mais un clin d’œil en un sens, à une des scènes les plus mignonnes et romantiques qu'on connaisse, celle du plat de spaghettis dans la Belle et le Clochard. Ca va, c'est pas compliqué à faire et c'est bon. Enfin, sous réserve qu'il parvienne à rendre ça mangeable. La sauce qui fini de cuire à petit feu, il se glisse vite fait sous la douche, enfile une tenue de circonstance -qui ne change pas de celle du quotidien en principe, si ce n'est que c'est le retour de la chemise "porte-bonheur" qu'il lui a offerte et qui lui va si bien faut dire ce qui est- et il retourne à la cuisine, juste quelques minutes avant que ça ne sonne à la porte, vers laquelle il se précipité aussitôt pour aller lui ouvrir. « Avant que tu ne dises quoi que ce soit, n'oublie pas que tu m'aimes et que je suis adorable. » lance-t-il à l'autre homme qui, il le sait, allait encore lui demander quelle connerie il avait prévu cette fois alors il préfère prendre les devants et il le chope par les pans de sa veste, l'attirant dans le sas d'entrée avant de le saluer comme il se doit -bah oui, deux jours en plus qu'il ne l'a pas vu...-. « Voilà, maintenant tu peux m'engueuler, vas-y, fais-toi plaisir. » qu'il dit en hochant la tête, yeux fermés et mains sur les hanches, prêt à recevoir sa sentence.
Autant oui, Noël était devenu une véritable fête commerciale, mais à laquelle il trouvait encore une once de bon sens dans l’idée d’émerveillé ses enfants et de se réunir en famille le temps que ça pouvait encore tenir. Autant Saint Valentin… Plus commercial vous ne trouverez pas. Parce qu’effectivement, depuis quand il y avait UN jour dans l’année pour montrer à son partenaire de vie, qu’on l’aime en fait ? C’est d’un débile, d’un ridicule… Eh pourtant. Pourtant, quand vous finissez par vous casez – plus ou moins officiellement – avec la bonne personne, la société de consommation semble vous tomber dessus à grand renfort de publicité et vous y succombez. Surtout la première fois, parce qu’il faut marquer le coup quand même. Comme quoi, on a tous un petit mouton qui sommeil en chacun de nous. Puis c’est mignon un mouton, faut reconnaître ce qui est. Et puis, pour le coup, il ne se met pas trop la pression parce qu’il sait que de toute façon, l’autre il va encore faire un coup d’éclat... il le connaît.
Donc oui, Santiago s’attendait bel et bien à un coup fourré de son petit-ami, mais peut-être pas si tôt avant le jour j. D’ailleurs, il était encore au travail, lorsqu’il reçut le sms fatidique, le faisant hausser un de ses sourcils. Un instant, il se demanda ce qu’il avait encore inventé, avant de décidé qu’il était plus heureux en ne le sachant pas. Ou tout du moins, qu’il pouvait finir son cours sans avoir l’esprit qui divague, s’il ne savait pas et s’il n’essayait pas d’imaginer. Non parce que tous les scénarios étaient possibles en soi. Et vu l’adresse, il était même presque possible que cet idiot de Chilien ai oublié de lui dire qu’ils étaient invités chez des amis à lui. Ou que c’était une réunion en vue de l’anniversaire surprise de Dolores – qu’ils sont bien obligés de faire maintenant que le même idiot a lancé l’idée, je vous rappelle-. Bref, il est beaucoup plus heureux, en ne sachant rien.
Sa journée finie, Tiago ramasse donc ses affaires, son courrier et celui de son homme – qui commence à peine à sortir de son casier... -, en se demandant si ça lui arrive de le relever lui-même d’ailleurs. Il met le tout dans son sac à dos avant de quitter l’université. Il en a de bonne quand même Rafael... Comme ça le prendre au pied levé, alors qu’il n'a même pas le temps de rentrer chez lui prendre une douche ! C’est la deuxième fois en six mois ! Et là, c’est le bug. Le Guatémaltèque soupire en attendant son métro en se pinçant l’arête du nez et en se disant que, décidément, il a trop de chose en tête ces derniers temps. Même si le plus gros est à ses yeux passé, vu que la garde des enfants lui est enfin accordé et que l’Égyptienne s’est barrée à Dubaï pour mettre au monde -sous peu- son rejeton numéro 3. L’esprit suffisamment occupé ouais pour ne plus trop se rendre compte du temps qui passe. Mais pas assez pour avoir une idée débile en passant.
À l’arrivée donc, sur les lieux du crimes, le voici attrapé comme il faut par son homme, qui ne lui en laisse pas placé une, comme il sait si bien le faire. Tout en essayant vainement de se dédouaner en l’amadouant avec ses belles paroles. Quoi, c’est vrai que c’est un beau parleur, ne dites pas le contraire. Avant d’enfin l’autorisé à parler et à l’engueuler. Et croyez-moi, il va pas se faire prier. « Tu es un idiot, un imbécile heureux, absolument adorable certes, mais par moment, je te déteste, mais ce n'est pas le plus important... » Il inspire longuement avant de passé à la vraie ‘engueulade’ : « Qu’est-ce que t’as fait des enfants ?! » Tonne-t-il alors, le plus sérieusement du monde. Notons qu’il a dit ‘les enfants’ pas ‘mes enfants’, marquant donc bien la responsabilité naissante du Chilien par rapport à ces chers chérubins. Mais bon, finalement, il retire de sous son bras le bouquet de 9 roses rouges qu’il lui tend. « Tiens, il paraît que tu es calé en langage des fleurs, ma chère petite amie. Puis, ça fait toujours bien d’amener des fleurs à sa femme pour se faire pardonner certaines choses. » Et il lui tire la langue.
Sujet: Re: You are the moon of my life, my sun and my stars. 》pv Tiago Ven 10 Fév 2023 - 4:51
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Noël c'est vrai que c'est un peu différent, parce que la "cible" principale restait les enfants et qu'il doit admettre en tant que tonton gâteau, qu'il aimait quand même pourrir ses neveu et nièce quand il le pouvait, cédant donc au consumérisme lui aussi. Quant à la Saint Valentin, étonnamment, il n'en a pas fêté tant que ça en vérité. Il n'y a eu qu'une personne avant Tiago en fait... Parce que sinon, aucune de ses relations passées ne lui a jamais donné envie de la célébrer. Mais clairement, rien à voir en comparaison avec ce qu'il avait préparé ici. Un simple dîner à deux, dans un restau un peu chic et une soirée à deux. Très soft pour le coup alors que ce soir, le Chilien allait placer la barre bien plus haut. Tout simplement parce qu'il s'agit de Santiago cette fois et qu'il était hors de question qu'il ne marque pas leur première Saint Valentin ensemble. Bon, ils sont encore obligés de faire ça à la dérobée mais n'empêche...
Rafael a donc orchestré son petit coup de Trafalgar assez rapidement et de sorte à ce qu'ils puissent en profiter. Parce que faire ça le 14 n'aurait pas rendu la chose possible vu que tous les deux avaient cours le lendemain. Et maintenant que Angelica était dans la confidence, c'était bien plus facile de pouvoir s'organiser pour les enfants. Bon, il allait quand même devoir payer un 'prix' pour ce service rendu, mais il serait toujours plus facile à payer que le fait de devoir une fois de plus mentir à Dolores ou Carmen. Pas que ça changera quoi que ce soit au moment où les deux madre apprendront la vérité mais disons que pour sa conscience, ça passe quand même un peu mieux. Avertissant sa moitié qu'ils avaient des plans pour la soirée, tout en sachant qu'il allait le maudire de le prendre de court une fois encore, lui s'est mis en route dès son dernier cours magistral donné, parce que mine de rien, il y avait de la préparation à faire pour que la soirée se passe comme il l'avait imaginé. Mais disons le clairement, son homme le vaut bien -toute référence à une célèbre marque de produits cosmétiques est totalement fortuite-.
Son courrier, il a simplement toujours pas pris le pli -jeu de mots de circonstance-. Il n'y pense pas quand il est en salle des profs et une fois qu'il y pense, c'est souvent trop tard alors oui, heureusement que Tiago prend soin de le faire pour lui, une fois de plus. Après tout, c'est lui l'adulte responsable du duo, non ? Bon, puis surtout là, vu ce qu'il préparait en douce, sa dernière priorité au Chilien c'était son courrier, faut bien le dire. Et de surcroit, pas de sa faute si la fête des amoureux coïncidait aussi avec leurs six mois. Le temps était passé à une vitesse incroyable quand on y pense, surtout vu par tout ce qu'ils sont passés en ce laps de temps là. Dire qu'ils ont mis vingt ans pour en arriver là... Mais au moins oui, un autre énorme poids s'était retiré de leurs épaules maintenant que la garde avait été définitivement accordée au Guatémaltèque puisque son ex s'était vu contrainte de quitter le pays pour que son nouveau rejeton naisse dans le pays de son géniteur. Une autre 'victoire' à célébrer par la même occasion si on veut. Il était tellement heureux pour son homme, parce qu'il savait très bien ce qui aurait pu arriver si jamais ça n'avait pas été le cas alors il était assez reconnaissant du fait qu'ils n'aient pas à vivre tout ça en plus du reste. Parce que oui, ça aidait, mais ils n'étaient pas encore sorti du bois pour autant on le rappelle, puisqu'ils ont encore à rendre leur relation officielle et ça, ça ne va pas être une mince affaire quand on connaît leurs mères. Mais chaque chose en son temps...
Pour le moment, il se focalise sur cette soirée. Et quand l'autre professeur le rejoint enfin, c'est sur lui qu'il se focalise aussi, prenant comme à son habitude, le temps de le saluer comme il se doit, non sans d'abord lui servir son petit numéro habituel du 'je suis un crétin mais tu m'aimes'. Si bien qu'il sourit comme l'idiot qu'il est quand il le laisse enfin retrouver l'usage de la parole et procède donc à l'engueulade attendue. Et il relève évidemment ce beau petit sobriquet d'absolument adorable. « Angie a accepté de les prendre pour le week-end. J'allais pas non plus les confier à n'importe qui, donne moi un peu plus de crédit que ça. » lance-t-il en feignant d'être un peu vexé avant de retrouver le sourire quand il le voit lui tendre le bouquet et de rire en secouant la tête à sa pique. « Tu as donc des choses à te faire pardonner ? Je vois pas réellement lesquelles moi. » dit-il en haussant un sourcil inquisiteur avant de sourire à nouveau en humant le parfum des roses. Oh oui, il comprend le message très clairement pour le coup. Amour éternel, voilà ce que 9 roses signifiaient et ça lui fait chaud au cœur que son homme ait choisi ce symbole là même s'il ne le dit pas à voix haute, mais son regard s'en charge pour lui. Il dépose les fleurs de côté et le débarrasse de son sac et de sa veste ensuite. « Mets-toi à l'aise, les pâtes finissent de cuire, y en a encore pour une dizaine de minutes, si jamais tu veux aller te rafraichir. Je t'ai pris une tenue de rechange, tout est dans la chambre là-haut. » qu'il lui annonce, connaissant son homme, surtout vu qu'il le prenait au dépourvu une fois de plus. Il lui vole alors un baiser avant de retourner à la cuisine, le bouquet avec lui, histoire de mettre ce dernier dans un vase ou ce qui s'en rapprocherait le plus avec ce qu'il avait sous la main, laissant à Santiago le loisir d'aller là-haut pendant qu'il terminait de préparer le repas.
Fatalement, lorsque vous êtes marié – avec quelqu’un que vous aimez et qui normalement doit finir sa vie avec vous ahem…-, vous n’échappez pas à la Saint-Valentin. Surtout avec une femme comme celle qu’il avait eu. Non pas qu’elle fût capricieuse en soit, mais elle tenait à son petit cadeau, sa sortie en ‘’amoureux’’..’ la dernière partie le fait désormais autant rire, que grincer des dents en soi. Mais bon, il va pas se gâcher sa première Saint-Valentin – même en différée – avec son homme, pour quelqu’un qui ne méritait même plus qu’il y pense. Ce qui est assez compliqué oui, quand on est toujours à l’heure actuelle en pleine procédure de divorce, et ce même si la partie cruciale est désormais derrière lui. Mais soit, cette année cela avait une toute autre connotation, bien entendu, surtout maintenant qu’il avait aligné ses neurones et qu’il se rendait aussi compte que ça faisait six mois. Oui, le temps file et ça ne le rassure pas d’ailleurs pour plein de raisons. Dont surtout la bombe qui ne faisait que grandir et qui serait d’autant plus violente à l’explosion devant leurs mères.
Au final, maintenance que l’affaire concernant les enfants était réglée, il ne restait plus grand-chose pour que Santiago redevienne un homme libre – après les elfes, les humain, oui je sors -. Il ne restait donc que la séparation des biens à faire, signé les derniers papiers et merci au revoir. L’histoire de quelques mois en somme. Mais le gros soucis était évidemment : la maison. Acheté à deux c’est bien beau, mais fatalement, il faut bien qu’il rende sa part à Naeemah et pour ça, soit contracté un prêt à hauteur de la somme ou vendre la maison. Dans les deux cas, il y a du pour et du contre. Pour Tiago vendre la maison était sans aucun doute le meilleur choix, car autant se débarrasser des souvenirs devenu pesant qui vont avec elle. Mais, ça veutb aussi dire déraciner les enfants, déménager et surtout, trouver autre chose. Alors autant l’Égyptienne l’avait bien fait tourné sot avec les enfants, autant il allait en faire de même avec la maison. Il est rancunier après tout.
Alors oui, tout ça trotte dans sa tête, il en oublie presque leur six mois. Après vous me direz si on doit fêter tous les mois, on est pas sorti… mais si le Guatémaltèque n’est pas un grand romantique dans l’âme et même si certaines attention le sont, elles arrivent aux comptes gouttes. On va pas le changer à quarante trois ans… Par contre, le Chilien lui, s’en est clairement un. C’est parfait, il l’est pour deux. Preuve en est encore – s’il fallait le prouver – la coup en douce qu’il venait de faire. Et heureusement que l’Égyptologue a un cerveau rapide pour trouver une idée compensatoire à son oubli – qu’on lui pardonne – qui trouvera le chemin du petit cœur mou de son petit ami. Pour ce qui est du crédit à accorder à Rafael pour les enfants, le professeur d’Histoire Antique hausse un sourcil devant son air faussement vexé. Oui, heureusement qu’ils ont Angelica dans leur camp maintenant. Mais ça se paiera, il le sait, surtout tout un weekend. Tout un weekend ! Il est fou… « Tu es un grand malade quand tu t’y mets, tu es au courant ? Vraiment, tu as de la chance que je sois absolument fou amoureux de toi. Et aussi que ta sœur soit aussi gentille. » Après, il dit ça, mais il est clairement épaté des capacités de son homme à faire de genre de coup en douce. Pour la paix de leurs mères à l’époque, heureusement que les trois ne faisaient pas tous leurs coups en trio. Y’aurait eu des morts, je vous le dis.
« Je te laisse deviner. Je ne vais pas te vendre la mèche. » De plus, il le savait, peu de chance qu’il lui en tienne rigueur et même si, eh bien il sera prêt à essuyer son courroux , ainsi qu’à payer le prix. Puis bon, vu tout ce que Rafael avait sans doute prévu, il allait encore se sentir petit. Pour ne pas dire autre chose. Débarrassé de ses affaires, Santiago écoute les informations données et lève les yeux au ciel. « À moins que tu ne me dises que tu exiges que je me change, je t’avoue ne pas avoir envie de me presser. » Sur ce, il se met à l’aise en virant ses chaussures et ses chaussettes. Il suit le Chilien de pas loin en regardant autour de lui. Une fois dans la cuisine, il se sert le meilleur blanc du monde, celui qui se décline à l’infini que ce soit par le pétillant ou les couleurs, moyennant qu’on ajoute du sirop : de l’eau. « Et ça été ta journée ? » Qu’il demande en venant se coller dans le dos de l’autre, en mode attaque koala, le menton sur son épaule et sa main libre sur son abdomen. « Tu prépare ça depuis quand ? » Qu’il demande par rapport à toute cette organisation de malade ! Après tout, rien que le repas, prévoir ses affaires pour le weekend et il a rien vu c’est bien le pire…
Sujet: Re: You are the moon of my life, my sun and my stars. 》pv Tiago Mer 22 Fév 2023 - 3:16
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Pour ainsi dire, il n'a jamais vraiment fêté la Saint-Valentin par le passé, pas à cette échelle là en tout cas. Il s'était contenté du "strict minimum", celui qu'on attendait pour cette date là, une boite de chocolat et/on un bouquet, jamais guère plus. Parce que d'une, il n'en voyait pas l’utilité, de deux, il savait que ces relations là ne dureraient pas et pour finir, parce qu'il n'avait pas eu envie de faire plus, tout simplement. Or là, c'était tout l'inverse justement. Il avait envie de marquer le coup et vu l'idiot qu'il est, avec un cerveau merveilleusement équipé pour ce genre de choses, il n'a aucun mal à monter tout ça en peu de temps parce qu'il voulait faire plaisir à Santiago. Comme quoi oui, être avec la bonne personne change vraiment tout. Et puis c'était aussi l'occasion de "célébrer" leur six mois ensemble oui, le timing coïncidait bien pour le coup, ce qui rappelons-le, n'était pas forcément leur fort jusqu'à présent. Peut-être qu'enfin, les planètes commençaient à réellement s'aligner pour eux, il serait temps vous me direz, après tout ce qu'ils ont déjà subit.
Puis il se doute que tout ça offrira une petite parenthèse de répit à son homme. Car même si la question plus qu'épineuse de la garde des enfants était à présent réglée, le divorce n'en était pas moins toujours en cours et loin d'être signé. Alors oui, en théorie le Guatémaltèque a retrouvé une certaine liberté en tant qu'homme séparé de sa femme mais en pratique et surtout pour leurs mères respectives, ça ne changerait strictement rien. Il faudrait donc continuer de mentir encore quelques mois et ça ne faisait que rendre la situation plus explosive pour eux car plus ça durerait et plus ça passerait mal quand ils pourraient enfin dire la vérité. Mais bon, quel autre choix avaient-ils ? Puis il n'est pas stupide, il sait que la maison va aussi être un point de discorde pour la séparation. Si ça ne tenait qu'à lui et rien qu'à lui, elle serait déjà vendue. Mais il pense aussi aux petits -oui oui j'vous jure, il y pense, lui qui se croit toujours complétement incapable de devenir un père potable, même de substitution-, à ce qu'un tel changement pourrait avoir comme conséquences sur eux, leur avenir et par extension bien sûr, le leur à Tiago et lui. Et peut-être que oui, même s'il ne le dit pas et surtout pas au principal intéressé, il songe déjà à chercher un petit nid douillet pour tout ce petit monde...
Car oui, il n'en a peut-être pas forcément l'air de prime abord mais oui, Rafa est un cœur tendre dans le fond et clairement un grand romantique. Qui l'eut cru de la part d'un type qu'on prend aisément plus pour un séducteur qu'un mec capable de faire ce genre de petite surprise improvisée. Alors oui, du coté de l'autre latin, ça venait plus difficilement mais il s'en fichait. Il le connaissait et savait donc à quoi s'en tenir. Puis il se doutait que ça n'était pas à ces actes là qu'il serait "jugé" par Tiago, mais pour tout le reste. Alors oui, il a une nouvelle fois mis son cerveau à l'ouvrage pour monter tout ça en douce, avec cette fois l'aide plus que bienvenue de sa sœur qui allait jouer les baby-sitter pour les enfants tout le week-end. Bien sûr qu'il pensait à sa pomme en voulant s'octroyer deux jours avec son homme mais il n'en oubliait pas pour autant les petits, comme il le souligne face à lui. Il sourit, amusé de sa réponse,bien conscient de sa chance oui et il fait une légèrement moue concernant Angie. « Gentille on verra, parce qu'elle va en profiter pour m'extirper un truc par derrière, je le sais, mais bon, ça vaut le coup de signer un pacte avec le diable si c'est pour t'avoir pour moi tout seul pendant deux jours. » Oh ça oui, il connait sa frangine, elle jouera de ça plus tard mais ça serait de bonne guerre. Et clairement oui, si ces trois là s'étaient alliés par le passé dans leurs coups foireux, ça aurait pu être explosif...
Bien sûr qu'il demande ce que l’Égyptologue pourrait avoir à se reprocher pour qu'il dise avoir besoin de se faire pardonner et il sourit en secouant doucement la tête à la réponse qu'il lui donne sur le sujet avant de l'aider à se défaire de ses affaires et de lui dire que s'il le veut, il pouvait aller se changer le temps qu'il finisse la cuisson du dîner. « Je propose, tu disposes. » répond-il simplement à ce qu'il dit et s'occupe de sa sauce, esquissant un léger sourire ravi quand il se retrouve rapidement après, avec son koala préféré sur le dos. « Ça allait, copies d'exam à corriger, bon cours avec les 3è années. Puis j'ai pas vraiment vu le temps passé... » Bah oui, fallait bien qu'il organise tout ça à côté et ça prenait du temps mine de. Il passe sa main libre sur celle de Tiago qui trouve sa place sur son torse et la caresse quelques secondes avant de lui répondre. « Hum... Officiellement, deux jours, mais officieusement, ptet depuis un peu plus longtemps que ça... » Car oui, il avait prévu quelque chose pour la Saint-Valentin depuis... bah depuis presque Noël à vrai dire, sans avoir encore de projet réellement défini mais déjà certain qu'il voudrait marquer le coup. « Mais peux-tu réellement me reprocher de vouloir te faire plaisir parce que tu mérites qu'on s'occupe de toi comme tu t'occupes des autres ? » demande-t-il en détournant légèrement la tête sur le côté pour le regarder, son visage affichant très clairement le fait qu'il n'avait pas intérêt à dire le contraire sans prendre le risque de réellement le vexer cette fois. Il dépose un baiser sur son crâne et se reconcentre sur la sauce, avant de reprendre la parole. « Et la tienne de journée ? » lance-t-il en retour, pour à la fois savoir comment elle s'était passée mais aussi pour clore le point précédent sans plus de débat.
Pour le coup, même lui ne viendrait pas dire qu’il n’avait pas besoin d’un break. Après tout, maintenant que l’Egyptienne avait tiré sa révérence des USA, il avait les enfants tout le temps. Fini, de les laisser à maman un weekend sur deux. Bon, ça lui évitait quand même pas mal d’avoir mal l’estomac en les regardant partir et surtout, de devoir tout plaqué à n’importe quel moment, pour aller les rechercher parce que Diego piquait une crise dont il a le secret. Il se demande d’ ailleurs toujours où, il a appris ça. Mais bon. Ce n’est pas parce qu’une épine se retire de son pied, qu’il n’en a pas d’autres à gérer. Et pour les enfants, heureusement, il peut encore les refiler à sa madre, quand il veut un peu souffler. Pour autant, malgré tout, le départ de leur mère n’est pas aussi facile à gérer qu’on pourrait le croire. Même s’il a toujours été un peu mis de côté par Naeemah, le petit ne comprenait pas pourquoi il ne reverrait pas maman avant un très long moment. Et si Sagira semblait mieux prendre la chose, il avait eu une très longue conversation avec elle, et ce faisant, il avait aussi compris que ça ne passait pas franchement d’équerre pour autant. Non pas qu’il ait cru un instant, que ça passerait d’équerre de toute façon. Bref, il gérait de son mieux et il était quand même vachement content que les gosses voient un pédopsychiatre. Raison de plus, pour faire quelque peu traîner les choses pour la maison. Un changement à la fois, voulez-vous.
Un pacte avec le Diable… On aurait pas pu dire mieux. Pour le coup, le Chilien s’était adresser à l’avatar du dieu Seth en personne oui ! Pour autant, même lui dirait que ça valait la peine de faire ce genre de pacte, si c’était pour avoir un peu de temps pour eux. Car avec les examens et leurs corrections, c’était pas franchement la période la plus propice pour se voir. Bon après, ils auraient pu s’organiser des sessions de correction à domicile, mais ça reste très différents, vu que les enfants ne savent toujours pas que leur père et tìo Rafael sont en fait ensemble. Et si on veut éviter qu’ils aillent le chanter sur tout les toits, mieux vaut que ça reste comme ça. Vous parlez d’une situation débloquée vous… Un problème majeur levé, mais il en cachait beaucoup d’autres. Plus petits au départ, mais qui allait prendre en importance à mesure que le temps passait, c’est certains. « Arrête de diaboliser ma meilleure amie comme ça, on est bien content de l’avoir. » Sous entendu, dans leur camp et pas en face. Parce que là, ça serait la fin du monde. D’ailleurs, le sociologue savait parfaitement ce que ça faisait d’avoir Angelica contre lui, surtout en duo avec le Guatémaltèque. L’inverse était moins vrai… Peut-être que sa meilleure amie devrait se méfier maintenant.
Collé dans le dos de son homme, Santiago ne peut s’empêcher de suivre ses gestes du regard. Après tout, d’habitude c’est lui qui cuisine. Il ne va pas râler de ne pas avoir à le faire aujourd’hui, mais il déteste rester à ne rien faire. Puis, il a ce petit côté critique de cuisine. Enfin c’est pas sa faute si Rafael passe son temps à dire qu’il est nul en cuisine ! Alors, oui, il surveille tout ça de sa place de choix, en buvant son verre d’eau et en écoutant le résumé de la journée du Chilien. « Tiens donc… » Qu’il ironise alors, lorsqu’il dit qu’il n’a pas vu le temps passé. Tu m’étonne, mon gars, si t’avais tout à monter en douce ! « Tellement pas eu le temps, que c’est encore moi qui ai dû relever ton courrier dans la salle des profs. Mais de rien, avec plaisir, mi corazon. » Franchement, qu’est-ce qu’il ferait sans lui. Non, il ne le demandera pas, sinon il va se vexé. Pour les reproches, Tiago se contenta de simplement lui lancer un regard noir depuis sa petite place. Il allait bien sagement garder sa langue derrière ses dents, parce que sinon, il allait encore lui dire qu’il n’était pas en sucre. Rappelant encore une fois, qu’avant qu’il ne décide de revenir dans sa vie, il avait survécu. Et survivre est un terme très approprié. « Je dirais juste que je vais commencer à me méfier de tout ce que tu fais. Un jour, je vais me retrouver à l’aéroport, sans comprendre comment, ni pourquoi, te connaissant. »
Finalement, l’égyptologue pose un baiser sur la nuque de l’autre latin et se détache de lui, en finissant son verre d’eau, avant de le rincer. Il hausse alors ses larges épaules et prend de quoi essuyer le récipient. « Rien de particulier. Corrections, cours… l’école qui m’a appelé pour dire que Diego avait encore été insupportable. » Et il ne pourra pas lui faire la leçon avant dimanche soir au petit. À moins que tìa Angie s’occupe de son cas tiens, même si c’est pas vraiment son rôle, mais bon. Il finit par reposer le tout et s’étirer comme un chat. « Fait moi penser, à vraiment amener un cadeau à ma voisine, que je suppose tu as mandaté pour s’occuper des animaux ? Sainte Maggie… Le jour où, je vais la regretter. »
Sujet: Re: You are the moon of my life, my sun and my stars. 》pv Tiago Sam 4 Mar 2023 - 6:43
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Sautait-il sur le prétexte de la Saint Valentin pour aussi s'octroyer un moment de détente avec lui ? Vous connaissez le bestiau à force, alors on sait bien que c'était le cas. Raison de plus de vouloir marquer le coup en plus du reste. Oh ça il le sait, ils sont encore très loin d'être sortis de l'auberge pour le moment, mais c'est quand même déjà un sacré poids en moins de savoir que les enfants pourront rester avec leur père. Qui devait assumer les deux petits à plein temps maintenant et ça n'était pas forcément facile à gérer et Rafael essaie d'aider de son mieux. Mais il n'est pas le mieux placé pour le faire et il le sait. Parce qu'à part sa sœur, personne ne sait encore et que oui, ça complique forcément la situation puisqu'il ne peut pas prendre une partie de sa charge sans vendre la mèche en partie, parce que oui, c'était prendre le risque que les enfants en parlent sans le vouloir et là... Ils pouvaient faire leurs prières parce que leurs mères les achèveraient sur place. Non, on était encore loin d'être au stade où tout ça allait pouvoir se débloquer pour de bon, mais au moins oui, c'était un soulagement d'avoir au moins Angelica de leur côté dorénavant. « C'est ptet ta meilleur amie mais c'est ma sœur d'abord et on sait tout les deux que l'accusation n'est pas totalement infondée... » lance-t-il en esquissant un sourire. « Mais oui, je sais qu'on est bien content de l'avoir mais j'ai bien le droit de râler quand même, non ? » Ça ne serait plus vraiment Rafa s'il ne le faisait pas, entendons-nous bien.
Affairé à finir de préparer sa sauce pour le repas, son marsupial préféré sur le dos, il partage avec lui le déroulement de sa journée puisqu'il lui avait demandé de le faire et il sourit à sa petite pique. Oui, il a tendu le bâton pour se faire battre pour le coup mais bon, ça n'enlevait pas la véracité à ses propos. Il n'avait pas vu le temps passé mais c'était pas un reproche, vu qu'au moins, la journée était passée plus vite que prévue, ce qui voulait dire qu'il avait passé moins de temps à attendre de le voir. Oui, cherchez pas à comprendre sa logique au Chilien, ça en vaut pas la peine, y a que lui qui la comprend. « Et me priver du plaisir de te voir jouer les postiers sexy rien que pour moi ? Non, je vois pas l'intérêt de le chercher moi-même. » rétorque-t-il, sourire aux lèvres, ne pouvant pas s'empêcher de le taquiner en retour. Puis avouez qu'à sa place, vous aussi vous aimeriez avoir un tel postier en face... Il sait que ça n'est pas son truc à Santiago d'être là à ne rien faire mais justement, il faisait toujours tout alors pour une fois, il voulait le décharger un peu, qu'il puisse profiter de ne rien avoir à faire, de décompresser un peu, mais ça ne passait pas encore forcément. Oh il sait qu'il s'en est sorti sans lui pendant toutes ces années, il ne remet pas ça en doute mais il veut simplement lui montrer qu'il peut aussi gérer certaines choses au besoin. Comme la cuisine, même si oui, il n'a pas ses talents et il le maintiendra toujours. « Tu commences à comprendre dans quoi tu es tombé... C'est bien. Et merci pour l'idée du coup, me reste plus qu'à la mettre en œuvre... » Bah oui, si en plus il lui donnait des pistes maintenant, il ne pourrait pas lui reprocher de continuer à avoir des idées à la con à l'avenir.
Nouveau petit sourire esquissé quand il sent le baiser dans son cou et le corps de sa moitié quitté son point d'ancrage, il goûte sa sauce et rajoute un peu de poivre avant d'écouter le récit de la journée du Guatémaltèque qui est, grosso modo, similaire à la sienne pour la partie boulot, mais qui évidemment, se complique un peu plus avec le petit, qui continuait de gérer ses émotions à sa façon, encore trop petit pour les comprendre ou savoir les exprimer autrement. « Ils peuvent pas le lui reprocher, ils savent bien ce qu'il traverse en ce moment. S'ils ont deux once de discernement, ils essayeront plutôt de l'aider plutôt que de le punir pour des choses que même les adultes ne peuvent parfois pas gérer. » Prenait-il la défense de Diego et s'en faisait-il pour lui ? Clairement oui, mais il sait aussi qu'en principe, ça n'est pas sa place de le faire, surtout que le petit est encore assez hostile à sa présence... Mais bon, même s'il restait persuadé de ne pas être capable d'être à la hauteur, on en prenait mine de rien lentement le chemin avec un tel comportement... « Déjà fait, je lui ai apporté des fleurs et une boite de chocolat. Je suis peut-être un crétin mais ma mère m'a élevé avec de bonnes manières. » fait-il remarquer en prenant un air faussement vexé. Il rabaisse le feu sous la sauce et se retourne pour regarder Tiago. « D'ailleurs il se pourrait qu'on soit invités à venir prendre le thé chez elle bientôt... » annonce-t-il avec un petite grimace tout en mimant un "désolé" du bout des lèvres. Petit sacrifice à concéder mais qui là aussi, leur assurait d'être tranquilles pour le week-end. « Vin rouge ou blanc ? » demande-t-il alors, se décollant du rebord d'un coup, prenant le chemin du frigo, qu'il ouvre en attendant la réponse de son homme. « Oh, au fait, je serais pas là quelques jours le mois prochain. C'est l'histoire de trois jours, même si je doute que tu les voient passer avec tout ce que tu as déjà à gérer, mais j'préfère te le dire maintenant avant d'oublier. » dit-il, prenant alors la bouteille adéquate, une fois que Tiago lui donne sa réponse et il referme le frigo, débouchant la bouteille, pour leur servir deux verres. Ceci fait, il en tend un à l'autre latin, levant le sien dans la foulée. « Joyeuse Non-Saint-Valentin mi amor. » déclame-t-il, lui volant un baiser, sourire aux lèvres.
Croyez-vous seulement que Santiago était dupe ? Bien sûr, que l’autre s’était servi d’un prétexte pour le sortir tout un weekend. Est-ce que ça l’étonnait ? Non. Est-ce qu’il lui en voulait ? Non. Est-ce que néanmoins, il aurait dû le prévenir ? Oui. Non parce que la gestion d’une vie de père célibataire – officiellement – c’est une organisation de tous les instants, pour toutes les tâches, et ça, l’idiot Chilien de son cœur venait de balayer toute celle du weekend. Heureusement qu’il avait besoin de repos et de lâcher prise, sinon, ça aurait pu être le motif d’une première engueulade de couple en règle. Et oui, dans l’organisation, y’avait aussi tout ce qui consistait à éviter que la mèche ne soit vendue à leurs mères, et donc de finir entre six planches de façon prématurée. Et concernant sa meilleure amie, le Guatémaltèque marqua un temps d’arrêt. Non pas concernant le fait que son homme la réclamait comme était prioritairement sa sœur – il serait à sa place, il le ferait- ou encore le fait qu’il ait le droit de râler. Allez savoir pourquoi, la lumière s’active dans son cerveau si rapide, qui avait occulté un détail. « Oh putain, c’est ma belle-sœur maintenant. » Oui, quand je vous dis que la prise de conscience est tardive. « Ne te moque pas, je n’étais pas prêt à l’admettre je crois. Non, parce que c’est une chose de l’avoir comme meilleure amie, mais devoir… non… Ni en un millón de años. Yo no la llamaría cuñada. » Oh ça, il le sent que le Chilien va se payer sa tête là.
Enfin éloigné de Rafael, Tiago lève les yeux au ciel quand l’autre lui dit qu’il a l’art de profiter de sa gentillesse et de son affection pour lui, en le laissant jouer le postier. Oh, n’est-ce pas son majeur qui se lève en direction de son petit-ami ? Mais si voyons. « Prochaine fois, je le laisse débordé de ton casier. D’ailleurs, pourquoi c’est toujours à sens unique ? Est-ce que tu relèves le mien ? » Dit-il avec un sourcil clairement hausser, en reposant le verre lavé sur le plan de travail. « Et je n’ai rien d’un postier et encore moins, sexy. » Qu’il ajoute en regardant sa tenue actuelle. Est-ce qu’il était à la bourre ce matin ? Etonnamment oui. Ce qui en dit long sur son état de fatigue encore une fois. « Je n’ai même pas les deux mêmes chaussettes, si tu veux tout savoir… Je m’en suis rendu compte dans le métro en venant. » Pas qu’il soit toujours tiré à quatre épingles pour aller bosser, mais en général, il a plus de tenue que ça oui. Après, il a peut-être chopé les chaussettes dans le panier revenu de chez ça mère et tombé sur les seules qui avaient perdu leurs jumelles, ça… En même temps, ça n’arriverait peut-être pas s’il faisait la lessive. Mais là, ce serait un autre type de catastrophe. Levant à nouveau ses yeux au ciel, il plisse finalement ceux-ci et pointe son index en direction du Chilien avec un très grand sérieux. « Essaie seulement, et tu sauras ce que ça fait de me voir faire un scandale en public. Lo juro por la cabeza de mi madre. Te avergonzaré delante de todo el aeropuerto. » Et la menace est à prendre au sérieux, n’oublions pas que le marsupial est rancunier.
La conversation dévie sur les enfants et le moins qu’on puisse dire, c’est que son dernier né est un sacré morceau. Mais comme le dit si éloquemment Rafa, l’école devrait pouvoir comprendre mais…eh ben ce n’est apparemment pas le cas. « Est-ce qu’on sait nous-même ce qu’il traverse, tu crois ? Je veux dire, entre toi et moi, je suis celui dont les parents ont divorcés. Celui le plus à même de comprendre. Mais j’admets que je ne peux pas prétendre savoir ce qu’il traverse ou comment il le traverse. Tout ce que j’espère, c’est que je fais ce qu’il faut et surtout, que le dialogue avec lui ne va pas se rompre brutalement. » Pas comme lui avec son père en soit. Bon après, Tiago était plus vieux que Diego à l’époque et surtout, les circonstances n’étaient pas vraiment les mêmes. « Mais oui, il va falloir que j’aille voir le proviseur et ça ne m’enchante, mais alors, absolument pas. Mais je vais le faire, sinon c’est ma mère qui va s’en charger et là… Je la récupèrerai chez les flics. » Cela étant dit, au moins ça mettrait hors d’état de nuire une des latines, qui ne pourrait donc pas les tuer. Pas bête dans le fond… Mais non, il va garder su querida madre.
Ah cette chère Maggie… Voilà qu’en plus il était coupable de faire augmenter son taux de cholestérol. Pour toutes réponses aux excuses de Rafael, Santiago hausse alors ses épaules. « C’est pas comme si je n’y allais pas tous les weekends. Quoi ? Elle est redoutable aux échecs. » Même s’il gagne toujours, mais certains dirons qu’il triche avec sa vitesse de réflexion. Puis, il s’amuse bien avec la vieille dame, il doit bien l’admettre. L’Egyptologue prend alors son plus bel air circonspect devant l’information qui tombe. Voyez-vous ça… « Rouge. » Qu’il répond alors un peu directement à la question sur le vin, en fixant son homme. « Et on peut savoir où tu vas ou c’est classé secret défense ? » Est-ce que ça sent la crise de jalousie en préparation ? Jetez-lui donc la pierre, l’autre s’est barré pendant vingt ans, il a le droit d’être mal à l’aise avec ça non ? Cela étant, il ne lui a pas encore demander avec qui. Ce qui risque de ne pas tarder. D’ailleurs, pour s’occuper l’esprit, il prend la pile de courrier, histoire de trier ce qui est à lui et ce qui est à l’autre. Il relève les yeux lorsque le Chilien lui donne son verre et trinque avec lui. « A ti también, mi corazón.»
Sujet: Re: You are the moon of my life, my sun and my stars. 》pv Tiago Mar 16 Mai 2023 - 10:43
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Il n'y pensait pas à mal en faisant ça, croyez-le bien. Il s'en faisait pour Santiago et son état d'épuisement surtout et pour le coup oui, il n'avait pas forcément pris en compte le fait qu'il avait potentiellement quelque chose d'autre de prévu mais il se doutait aussi que par fierté ou que sais-je, sans ça, il ne prendrait pas ce temps off pour lui sauf réellement au bout du bout du rouleau et il préférait largement éviter qu'ils en arrivent là. Alors oui, il aurait peut-être du le prévenir en amont mais voilà. Puis ça aurait retiré tout le côté spontanée et romantique de la surprise s'il l'avait fait. Il voulait juste prendre soin de son homme, pouvait-on réellement le lui reprocher ? Même si pour cela, il avait fallu qu'il s'endette auprès de sa frangine pour rendre le tout possible. Et justement, en parlant d'elle, la connexion se fait enfin dans le cerveau de l'égyptologue, avec un sacré train de retard, qui est évidemment la raison pour laquelle Rafael ne peut retenir un rire amusé quand il voit la tête que fait sa moitié et ce qu'il dit avec. « Techniquement elle ne l'est pas encore, faudrait d'abord qu'on se marie pour ça... » Et vu que ce point là est encore très très lointain, il pouvait se rassurer sur le sujet. Sans compter que pour en arriver là fallait aussi déjà qu'ils quittent leur petit placard où ils sont bien planqués pour le moment, alors oui, il n'allait pas appeler Angelica belle-sœur de si tôt.
Après avoir fait l'exposé de sa journée bien remplie, vient le sujet de son courrier. Pas de sa faute s'il en avait tellement d'une part, et la seconde, lui aimait voir le Guatémaltèque jouer son postier privé. Ce qui n'était pas du goût du principal concerné même s'il sait qu'il est plus en train de râler par principe que parce que ça l'agaçait réellement. « Je le ferais la prochaine fois promis et tu es toujours sexy à mes yeux, ancres-toi ça dans le crâne une bonne fois pour toute. Et ça même mal fagoté ou en chaussettes dépareillées. » Il ne fait que dire ce qu'il pense et il trouve ça même mignon alors qu'il jette un coup d’œil à ses chevilles pour les apercevoir, un sourire amusé sur le visage. Sourire qui grandit encore plus quand il tente de lui faire comprendre qu'à l'avenir il n'avait pas intérêt à continuer de lui sortir de telles idées sans en retour être sûr de se prendre une bonne soufflante de sa part et par simple esprit de contradiction, ça lui donnerait presque envie de le faire juste pour voir ce que ça donnerait. « Es por decir este tipo de cosas que acabo haciéndolas, espero que seas consciente de ello... » lâche-t-il en se retenant de rire, se doutant que dans deux secondes un autre regard noir de sa part se déclencherait et il ajoute « mais j'ai compris, j'arrête avec mes escapades à deux dans les prochains temps. » De toute façon, après ces partiels là, il est plus que probable qu'ils n'en auront de toute façon plus guère le temps entre préparation des examens de fin d'année et tout le reste puisqu'après ça, l'école serait finie aussi pour les enfants, donc pour se voir, ça serait réellement compliqué sans que ça ne vende aussitôt le pot aux roses...
Et justement en parlant des enfants, le Chilien se montre étonnamment compréhensif et préoccupé par ce que pouvait traverser le petit Diego, et ce en dépit de l'animosité que ce dernier a encore et toujours envers lui pour le moment. Signe de maturité de sa part puis surtout preuve que même s'il ne se croit pas avoir la moindre fibre paternelle, tout espoir n'était pas perdu pour lui de ce côté là. « Tu fais tout ce qu'il faut et même plus je dirais, même si je suis peut-être pas le plus objectif sur la question. Mais il faut qu'il trouve comment gérer tout ça à sa manière, le psy l'aidera pour ça et tu seras là pour lui tout le long. C'est ça le plus important Tiago. Tu l'aimes et il le sait, même si il ne peut pas forcément l'exprimer autrement qu'en tapant des crises pour le moment. » Il n'est pas psy, mais pour lui il est clair que tout ça est la façon pour Diego d'exprimer ses peurs, en faisant des crises pour avoir l'attention de son père de peur de la perdre suite au départ de sa mère. Le temps permettrait normalement de lui faire comprendre que rien ni personne -pas même lui- ne lui prendrait jamais son père. Un léger rire s'échappe de sa gorge quand il évoque l'alternative à son passage chez le proviseur si cette chère Carmen s'en chargeait. Ça aussi, il paierait cher pour le voir en direct. « Si les flics lui survivent déjà... » ironise-t-t-il, s'imaginant très bien les officiers ne sachant pas comment gérer la latine une fois lancée, en mode "lionne protectrice" de son petit fils et par extension de son fils.
Une autre protectrice -au sens large du terme-, la voisine du Guatémaltèque, qui a encore dépanné pour jouer les pet-sitter. Mais justement récompensée pour sa dévotion, ne vous en faites pas. « Mais j'ai rien dis moi... Elle est adorable de toute façon. Elle me fait penser à ma grand-mère d'ailleurs.. » dit-il en penchant la tête sur le côté une seconde avant de s'occuper du vin et de lâcher, comme ça, le fait qu'il allait être absent quelques jours au détour de la conversation. Et il devine déjà à sa façon de répondre à sa question que l'info ne passe pas sans encombres. Il s'en doutait, vu son passif, légitime de la part de Santiago de s'en faire mais c'était professionnel et s'il pouvait ne pas y aller, il aurait préféré. « C'est pour un congrès à L.A. et le doyen m'a plus ou moins fait comprendre que ma participation était obligatoire. » Et qu'accessoirement, il allait devoir faire un speech mais ça c'était secondaire. Les verres remplis, il s'en retourne donc vers son homme et lui tend le sien, avant de trinquer avec lui à leur soirée en amoureux. Léger sourire sur ses lèvres en passant à sa réponse, il boit une gorgée et pose le verre pour s'en retourner à sa sauce. « On va pouvoir passer à table, c'est prêt. » annonce-t-il alors, après avoir goûté une dernière fois le contenu de sa poêle avant de venir déposer le tout sur la table où il s'installe à son tour face à l'autre latin après avoir récupéré son verre sur le plan de travail. « Sers-toi, tant que c'est chaud. Et en espérant que ça pas trop mauvais. » ricane-t-il alors qu'il prend son portable, lançant un peu de musique sur ce dernier, histoire de réellement créer cette ambiance de dîner de St-Valentin à deux.
Techniquement oui. Mais vous avez déjà vu que le techniquement arrêtait Angelica ? D’abord, qu’est-ce qui arrête Angelica, en fait… Apparemment, il y avait quand même un frein qui s’était mis, lorsqu’il avait évoqué qu’il tâchait de protéger ses enfants des répercussions qu’aurait sa sortie du placard et, ce frein continuerait jusqu’à ce que tout ce qui touche au divorce soit fini. Après ça… Le frein à main se relâcherait et elle foncerait dans la brèche. Autrement dit, il va sérieusement devoir penser à sortir du placard avant que le frein ne lâche, s’ils ne voulaient pas que la destruction du monde s’opère. « Parce que tu crois que ce genre de détail l’arrête ? Tu sais aussi bien que moi, que non. » C’était déjà un miracle en soi qu’elle ne signe pas ses messages avec un truc du genre : ta belle-sœur d’amour que tu aimes à la folie. Et puis même, il ne le ferait pas et il tiendrait bon. C’est avant tout sa meilleure amie, le reste est justement un futur détail technique. Cela étant, il ne faut pas se leurrer, lui il est un peu rincé du mariage surtout quand il voit les emmerdes que c’est pour divorcer. Ah, il commence franchement à comprendre pourquoi les gens ne le font moins. Et à côté, vous avez les gens comme les parents de Rafael, qui vous prouve que ça peut vraiment fonctionner une vie. Bref, ils n’en sont pas encore là de toute façon.
Tiago lève alors les yeux au ciel. S’ancrer dans le crâne qu’il est sexy pour son homme… Il va falloir plus de six mois, ça je peux l’assurer. En même temps, y’a pas grand-chose qui va dans son allure en ce moment. Entre l’air crevé qu’il se farcit, sa tenue qui laisse quelque peu à désirer… Il n’y a finalement que le fait qu’il soit passé chez le coiffeur récemment qui va. Et encore, il a profité qu’il devait absolument faire couper les cheveux des enfants pour faire les siens. Mais pour autant, il ne dit rien, histoire de ne pas jeter de l’huile sur le feu. Après pour le courrier, ça il attend de voir. « Lo digo en serio, Rafael. » Qu’il rajoute alors avec son plus beau regard noir, lorsque l’autre lui fait comprendre qu’il a encore allumer le bouton ‘challenge accepted’ dans un coin de son crâne. Oh oui, il sait qu’il n’a plus deux enfants dans sa vie, mais trois ! Enfin, aller, accordons un peu de crédit à son homme… Il en a deux et demi. Et à la réponse qu’il lui sert ensuite, le Guatémaltèque ne peut s’empêcher de prendre les paris sur la durée énoncé par les prochains temps. « En parlant de ‘vacances’, tu es au courant de la dernière de nos mamcitas ou pas ? » Qu’il sort alors en regardant le Chilien. « Elles ont fait les réservations pour retourner où on allait tous ensemble. Littéralement tous ensemble… » Ce qui veut dire les deux familles de bases, les pièces rapportées et les enfants. Ça promet, mais alors… rien que l’idée ferait qu’il a envie de rire et de pleurer en même temps.
Mais puisqu’on évoquait le cas de Diego, il ne pouvait pas s’empêcher de penser que – malgré la mauvaise idée en plein -, ça ferait du bien à son fils. Il serait avec ses cousins, son parrain et ça lui permettrait en plus de peut-être voir Rafael autrement que comme un monstre. Qu’il y a d’autres personnes sur terre qui l’aime et qui veulent prendre aussi soin de lui, sans lui piquer son père et la place qu’il a dans le cœur de l’égyptologue. Donc oui, l’idée des vacances en famille XXL est peut-être pas la plus brillante sur le papier, mais ça peut tout aussi bien être bénéfique pour certains. « Je sais, oui. » Bien sûr, qu’il sait qu’il fait tout ce qu’il peut et surtout, il le sent méchamment pesé dans sa fatigue, qu’elle soit physique ou mentale. Bien sûr, qu’il sait aussi que le petit fait ce qu’il peut pour gérer ce qui lui arrive. Mais, il est tout aussi normal de douter quand on arrive à ce stade. « Mais, je ne suis pas certain de parvenir à supporter ses crises encore très longtemps. Et je m’en veux d’avance. » Parce que oui, il a beau être un père aimant, patient et compréhensif, ça finira clairement par lui taper sur le système nerveux et donc, par lui faire péter une durite. Sans parler évidemment des appels récurrents de l’école pour se plaindre du dit Diego. Il ne peut réprimer un léger rire au fait, qu’effectivement, il faudrait déjà que les flics survivent si sa mère s’en mêlait. « Paix à leurs tympans, le jour où ça arrive. » Car après tout, il n’y a rien de pire que sa mère en colère, qui hurle comme une dingue en faisant voler son sac à main. Vision d’apocalypse.
« C’est un peu la mamy de tout le quartier. Elle fait des biscuits à la cannelle, c’est à se damner. » Eh oui, la cannelle est quand même l’épice par excellence dont le professeur d’Histoire Antique raffole. Finalement, le Guatémaltèque bouge son splendide postérieur de contre le comptoir de la cuisine pour rejoindre son homme à la salle à manger, son verre de vin en main et l’air pas franchement ravi de le voir partir trois jours. Mais bon, les précédents font que c’est logique qu’il en soit moyennement content. D’ailleurs, le doyen se fait maudire sur cinquante générations dans le silence de sa caboche. « Et tu y vas avec le doyen, ou tout seul ? » Les filtres Tiago ! Jusque-là tu avais plus ou moins réussi à en avoir, mais là, ils sont repartis faire un tour. Du coup, pour tâcher de noyer un brin sa jalousie, il ajoute : « Tu veux me laisser Grogu pendant ce temps-là ? » Un chien en plus, ça ne va pas le tuer davantage. Et il s’installe alors à table avant de se servir, et surtout de fusiller encore une fois le Chilien du regard. «Tú, un día... Me voy a enfadar de verdad si sigues diciendo que lo que cocinas no es bueno. »
Sujet: Re: You are the moon of my life, my sun and my stars. 》pv Tiago Dim 4 Juin 2023 - 5:06
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Qu'est-ce qui arrêtait sa sœur en vérité, quel que soit le sujet ? Rien, il le savait, mieux que quiconque peut-être même mais il voulait garder un infime espoir que pour le moment, elle continue de fermer son clapet, tant que la situation ne serait pas un tantinet plus facile du côté de Tiago. Une chance que dans le fond, elle aime autant son meilleur ami que son frère. « Vrai, mais de toute façon ça changera pas grand chose, vous resterez les jumeaux diaboliques. » fait-il alors remarquer, car officialisation ou pas, ils restaient la sacrée paire qu'ils étaient déjà. Quant au mariage, il avait dit ça comme ça. Bon, en soi, il ne serait pas contre l'idée -et si jamais leurs mères ne les tuent pas en le découvrant, il savait qu'elle approuverait aussi car ça restait un engagement devant le grand barbu- et serait plus que fier d'exhiber un bel anneau à son doigt mais il se doutait que ça n'était clairement pas à l'ordre du jour. Mais oui, ses parents étaient la preuve que ça pouvait marcher, tant qu'on était avec la bonne personne et lui était persuadé que c'était son cas dorénavant puisqu'il n'envisageait plus de finir sa pauvre existence sans avoir le Guatémaltèque à ses côtés.
Il réitère son compliment à son égard, même si Tiago lui-même n'y croit pas véritablement. Quand il dit sexy, il ne parle pas forcément de physique, il y avait aussi tout le reste qui le rendait sexy à ses yeux mais bon, il voit bien qu'il avait tout intérêt à laisser tomber l'affaire pour le moment mais oui, il continuerait de le lui dire jusqu'à ce que ça imprime pour de bon. Par contre oui, l’égyptologue aurait du savoir que de donner de tels idées à son homme, le connaissant, activait forcément cette part de lui qui était toujours prête à relever le défi mais il se tiendrait à carreau -autant que possible en tout cas- et il ne peut s'empêcher de sourire à son regard noir. De toute façon comme dit, dans les prochains temps, plus trop l'occasion de s'accorder de telles petites parenthèses à deux avec tout ce qui les attendaient, entre les cours et le reste. Secouant la tête par la négative pour répondre à sa question, il l'écoute lui annoncer la merveilleuse idée foireuse qu'on eut leurs mères pour les grandes vacances. « Dios mio... Bon, au moins cette fois-ci ça devrait plus trop te déranger de partager la même chambre que moi. » déclare-t-il en riant doucement, tentant de prendre le sujet à la légère car oui, lui non plus n'est pas réellement de base totalement enchanté à la perspective d'avoir littéralement tous leurs proches avec eux pour les vacances. Surtout vu ce que ça impliquait pour eux derrière.
En revanche, ça pourrait peut-être bel et bien faire avancer les choses pour le petit oui. S'éloigner un peu de la ville, retrouver ses cousins et oublier un temps tout le reste. En tout cas, même si la moitié du temps il était lui aussi un enfant à charge pour le professeur d'Histoire Antique, Rafael lui rappelle qu'il n'avait rien à se reprocher en tant que père parce qu'il faisait tout ce qui était en son pouvoir pour aider son fils de son mieux. « Je me doute, mais tu es humain quand même chéri. Et c'est aussi ce qui se passe ici, il cherche tes limites et forcément, arrivera un moment où il les franchira. Ça ne fait pas de toi un mauvais père pour autant, essaye juste de t'en rappeler aussi le moment venu. » Il sera là pour le lui rappeler de toute façon, parce qu'il sait que le magnifique cerveau de son homme l'emmènera sur cette pente là quand ils en arriveront là. En tout cas, bonne chance aux flics si jamais oui, ces derniers se retrouvaient un jour confronté à Carmen, leurs tympans en prendraient déjà un bon coup mais y aurait à craindre pour leur intégrité physique aussi.
Acquiesçant à la désignation offerte à cette chère Maggie, il sourit quand l'autre mentionne ses gâteaux à la cannelle. Il connait son penchant pour l'épice mais à sa décharge, c'est vrai que biscuits étaient diablement bons. Le repas enfin prêt, il était temps pour eux de passer à table et oui, Rafael mentionne alors qu'il allait devoir s'absenter. Oh oui, ça n'enchante pas le Guatémaltèque et on se doute du pourquoi mais le Chilien n'y coupera pas, le doyen était à remercier pour ça. Il retient un léger rire à la question qui sort alors, se doutant bien que les filtres avaient sautés en une seconde deux, sa jalousie revenant à la surface aussitôt. « Non, j'y vais seul. J't'aurais bien mis avec dans la valise mais ça va coincé niveau poids en cabine. » dit-il en souriant, le taquinant un peu pour relativiser et il hoche la tête pour la garde du chien. « Si ça te dérange pas, puis il te fera penser à moi comme ça. » lance-t-il en lui adressant un petit clin d’œil au passage alors qu'ils s'installent enfin à table. Et cette fois il rit vraiment à sa dernière remarque. « Ok ok, calmese Dr. Banner, no quiero que se enoje. Dejaré de decirlo. » Grand sourire sur le visage, il se sert après que Santiago en ai fait de même et commence à manger. Une fois le repas terminé, le Chilien commence à débarrasser la table et regarde vers son homme. « Pour le dessert, tu vas ptet vouloir enfiler quelque chose avant. » l'averti-t-il en souriant. Oh il voit de suite à sa tête qu'il se demande ce qu'il lui avait encore réservé comme surprise. « J'ai prévu un petit quelque chose sur le toit. Vas-y, je t'y rejoins avec le reste. » Et sans plus attendre, il tourne les talons et quitte le salon pour la cuisine avec les assiettes, ne lui laissant donc pas le temps d'objecter ou dire quoi que ce soit pour protester.
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Dernière édition par Rafael Ortega le Dim 18 Juin 2023 - 4:25, édité 1 fois
Ah ça pour être une mauvaise idée, il pouvait déjà la sentir d’ici. Non pas qu’en vérité il soit absolument contre des vacances en famille. Surtout que ça lui garantissait de ne pas devoir systématiquement faire à manger matin, midi et soir – comme c’était le cas avec son ex-femme -. Mais, il doit l’admettre, ça comporte certains risques. Dont celui évoqué par Rafael… Qu’ils soient ‘obligés’ de dormir ensemble. Oh ça pour sûr, ça ne le dérangerait plus comme à l’époque. Il avait de bonnes raisons d’en être déranger notons. Le souci, c’est que lorsque vous mettez ces deux là dans un lit, ça ne fait généralement pas que dormir. Cela fait partie intégrante du processus et de la bonne hygiène de vie de dormir, mais il se passe souvent des choses avant ou après, selon l’humeur et le degré de fatigue de la journée. Du coup, notre égyptologue lève les yeux au ciel, les bras croisés sur son torse et l’air franchement sérieux. « Disons que ça va me déranger d’une autre manière. » La tentation sera très grande de se laisser aller, et du coup, ça risque de cramer méchamment leur couverture quand même. Il ne s’est jamais fait surprendre par sa mère dans ce genre de situation et il préférerait autant que ça n’arrive jamais ! Ou alors, il aura vraiment l’impression d’être redevenu un adolescent. Ce qu’il est un peu redevenu vu leur incapacité à vraiment se tenir habillé dans une même pièce très longtemps. Les bureaux de l’université en sont témoins.
Mais oui, on dit toujours ‘vacances, j’oublie tout’ et si ça pouvait s’appliquer à Diego, ça lui ferait des vacances. Vraiment. Parce que même si son homme à raison, eh bien oui, son cerveau est déjà entrain d’anticiper sa réaction face au dépassement de limite. Et donc, dans le même temps, de commencer la longue liste de chose qui font de lui ‘un mauvais père’. En tête d’affiche, je vous le donne en mille, sa fatigue devenue chronique, qui le rend quand même nettement plus irascible, du coup plus à fleur de peau et qui fait sans aucun doute baisser ses limites aussi. « Je sais… je sais… » Il sait oui, mais est-ce que ça changera quelque chose au moment dit où, Diego dépassera les bornes ? Allez savoir. On le saura au moment venu.
Monsieur Ortega s’en va donc seul. Très bonne affaire. Sinon, je ne vous raconte pas à quel pour le Guatémaltèque aurait été insupportable à l’idée que quelqu’un d’autre soit avec. Non, ce n’est pas qu’il n’a pas confiance en son homme. C’est dans les autres qu’il n’a pas confiance. Et aussi le fait que, quand même, la dernière fois qu’il l’a vu partir, c’était pour qu’il ne réapparaisse que vingt ans plus tard. Ouais, il faudrait un moment pour que ça se passe sans encombre tout ça. Il acquiesça simplement pour le fait de garder le chien. Il adore ce chien et ses enfants aussi alors, autant éviter qu’il ne finisse en petit tonneau en séjournant chez Dolores. Ce serait dommage. Un sourcil se hausse lorsque Rafael le compare au docteur Banner, mais il se retient de répondre. La comparaison est loin d’être fausse en fait, même si ça le ferait chier de l’admettre. Bon, il n’a pas sept doctorats, lui. Il pourrait sans doute. S’il n’avait pas fallu devenir un adulte responsable et payer les factures, il serait sans doute toujours sur les bancs de l’université.
Le repas terminé, le Chilien lui annonce que la suite se fera sur le toit. Sérieusement ? En plein mois de février ? « Qu’est ce que t’as encore été inventé ? » Il faut dire qu’après le coup du pagne égyptien… Il pouvait s’attendre à tout. Vraiment à tout. Mais bon. Santiago termine son verre de vin, avant de se lever à son tour. Il passe par la chambre choper un pull – il lui a bien dit qu’il lui avait prévu des vêtements, non ? – Et puis, il ne va pas râler, il va pouvoir en profiter pour s’en griller une, parce que la journée a été compliqué et qu’il ne s’est pas encore débarrassé de nouveau de son addiction au tabac. Et celle d’après repas, elle est sacrée. Du coup, quand il fini par débarqué sur le toit, après l’ascension des étages, il secoue sa tignasse et se met à sourire comme un idiot. Non mais vraiment, Rafael… S’il avait dépensé autant d’énergie à l’époque, ça ferait longtemps qu’ils seraient ensemble, je vous le dis. Du coup, notre marsupial préféré s’allume sa cigarette en regardant le ciel, en attendant que l’autre latin le rejoigne. Et quand il l’entend arriver, il dit : « T’en fais toujours trop… » avec un léger rire. « Et moi pas assez, donc je suppose que ça compense. »
Sujet: Re: You are the moon of my life, my sun and my stars. 》pv Tiago Mar 27 Juin 2023 - 10:12
You are the moon of my life, my sun and my stars.
some love stories are written in the stars...
Ils avaient en effet leurs raisons de penser que ces vacances pourraient être problématiques pour eux pour un tas de raisons qui leurs étaient spécifiques. Mais bien entendu, la plus évidente restait celle de se faire griller, par inadvertance probablement parce que oui, laissez ces deux là seuls dans la même pièce et en général, ça finissait mal. Enfin non, plutôt bien mais vous voyez ce que je veux dire. Oh si leurs bureaux pouvaient parler oui... Ils en auraient des choses à dire... et sans doute un psy à aller voir derrière... « Je tâcherais de mettre mon beau pyjama Grogu pour t'éviter la tentation. » argue-t-il, un méchant sourire en coin sur le visage malgré tout parce qu'il savait que dans le fond, le problème n'était pas réellement son degré d'habillement. Bien que depuis son retour et surtout, depuis qu'ils étaient ensemble, monsieur avait pour ainsi dire cesser de dormir dans le plus simple appareil. Mais oui, ces vacances allaient très certainement ne pas être aussi reposantes qu'elles le devraient pour nos deux charmants zigotos.
Il fallait juste espérer qu'elles puissent l'être pour le petit. Parce qu'il devenait de plus en plus difficile de faire entendre raison à Tiago sur le sujet et de ne pas le voir s'autoflageller en prévention alors qu'il faisait vraiment tout pour son fils. Peine que son propre père n'avait jamais pris avec lui d'ailleurs, mais ça il se garde bien de le lui dire comme argument parce qu'il savait que ça passerait mal même si c'était vrai. De sa part, il tenterait de faire au mieux aussi, que ça soit rapport au père ou au fils, parce que pour le moment, il continuait de marcher sur des œufs en sa présence. Il ne lui en tenait pas rigueur évidemment, il était un petit garçon dont le monde avait été chamboulé du tout au tout en peu de temps. Mais il avait beau se triturer l'esprit lui aussi, rien ne semblait fonctionner et rester face à une impasse, en général avec Rafael, ça provoquait un certain type de réaction. Alors non, il n'irait pas de l'autre côté du globe cette fois-ci, mais il faudrait peut-être sérieusement commencer à se poser certaines questions sur leur avenir et ça n'était pas réellement quelque chose qu'il avait envie de se retrouver à faire et on se doute bien pourquoi. Ils avaient perdu 20 ans par sa faute, pas question de perdre celles à venir en plus.
Bon, par contre oui, sous peu il allait devoir partir, mais ça n'était que 3 jours et surtout, il n'avait pas le choix. C'était encore sa première année, il ne pouvait pas réellement dire non au doyen si ce dernier lui demandait de faire quelque chose si ce n'est dire amen et merci. Mais que son homme se rassure, il allait être seul tout le long -puis dans le fond, ça le faisait fondre de le voir si jaloux, oui cherchez pas, il est pas net mais on l'aime quand même-. La question de la garde du chien réglée par la même occasion -oui évitons à cette boule de poils adorable de finir engrossée par sa mère-, ils passent à table et il contre la réflexion du Guatémaltèque avec une superbe référence à ce cher Bruce. Oh, il sait qu'elle est valide sa comparaison, c'est bien pour ça qu'il l'a faite d'ailleurs et il s'amuse une nouvelle fois de lire dans le regard du professeur qu'il n'en pensait pas moins même s'il ne disait rien. Le repas défile sans plus de rebondissements ensuite, enfin, jusqu'à ce que notre sociologue précise que le dessert se tiendrait sur le toit. Oui, il avait encore été concocté un plan foireux pour l'occasion et Tiago allait bien vite découvrir de quoi il s'agissait une fois là-haut.
Sur le toit, se trouvait installé un télescope, ainsi qu'un tapis assez épais recouvert de tout un tas de coussins bien moelleux afin qu'ils puissent s'y allonger, avec une petite table où il pourrait déposer le plateau qu'il emportait avec lui depuis la cuisine où se trouvait le dessert et leurs deux cafés -ainsi qu'un petit brasero, histoire de pas non plus mourir de froid-. « Je ne trouve pas que c'est trop. Et pour ne pas citer la marque, tu le vaux bien. » répond-il simplement à l'autre latin après qu'il se soit libéré de son plateau et venu le rejoindre, passant ses bras autour de sa taille, l'enlaçant de dos. « Et moi ça me fait plaisir. Pour une fois que j'peux y aller plein pot niveau romantisme, j'vais pas me priver. » ajoute-t-il en souriant bêtement comme il en a le secret, déposant un baiser sur sa joue avant de reculer pour aller rejoindre la pile de coussins, trainant son homme par la main. Pour sûr, s'il en avait fait autant à l'époque, peut-être qu'ils n'auraient pas perdu tant de temps mais bon, on ne va plus revenir sur le sujet, on y changera plus rien de toute façon. Alors autant profiter de leur belle petite soirée de non-St-Valentin à deux. Ce qu'ils finissent bien par faire, n'ayez crainte même si on se doutait bien qu'ils n'allaient pas laisser passer l'occasion de pouvoir se retrouver seul à seul sans craindre quoi que ce soit d'autre que le réveil du matin qui mettrait fin à leur petite parenthèse à deux le surlendemain...