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 Frisson et adrénaline [Seb & Freddie]

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Frederick Miller
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MessageSujet: Frisson et adrénaline [Seb & Freddie]   Frisson et adrénaline [Seb & Freddie] EmptyVen 26 Juil 2024 - 3:26




février 2024 – Fin d'après-midi – Fête foraine

La sirène retentit dans la caserne, il faut qu’on décale de toute urgence pour une intervention. Je stoppe alors tout ce que je suis en train de faire pour me diriger vers les vestiaires et prendre mes affaires. Je ne tarde pas à croiser le regard de Sebastian à côté de moi. Sa case étant à côté de la mienne comme depuis des années. Cependant, maintenant, cela fait plusieurs semaines que je me pose mille et une questions le concernant et surtout nous concernant. L’on est toujours des amis, des amis très proches, mais désormais chaque regard de sa part provoque en moi une sensation grisante que je ne parviens pas à expliquer, mais qui me fait un bien fou. Chaque fois que mon épaule frôle la sienne ou que sa main se retrouve sur moi pour un geste tout à fait anodin, je me retrouve totalement sous le coup d’une émotion qui me perturbe et qui rajoute encore plus de questions que je n’en ai d’ores et déjà dans mon esprit.

Toujours est-il que là, il y a des personnes qui comptent sur nous et je mets aussitôt de côté mes sentiments et autres impressions étranges à son égard pour me concentrer sur l’intervention qui nous attend. Bientôt, je me retrouve dans le camion qui roule à vive allure en direction de la fête foraine, lieu de notre intervention. Je suis assis en face de Sebastian comme souvent, mais pour une fois, je me suis mis à contre-sens de la route, mon regard se perd régulièrement sur les extérieurs qui défilent, et cela, même quand les secousses du camion me font bouger les jambes qui frôlent alors celles de Seb. C’est une situation, on ne peut plus habituelle, mais maintenant cela me fait quelque chose. Raaahhh ça m’énerve de pas comprendre ce qui m’arrive. Le capitaine responsable de notre journée d’intervention nous fait un topo sur la situation :

« D’après le central, une navette se serait décrochée et aurait déraillé, mais serait suspendue dans le vide, les passagers sont encore à bord et les autres navettes n’ont pas pu être dégagées pour l’instant. Miller et Praston vous allez vous charger des passagers de la navette déraillée et les autres, vous allez gérer les autres qui sont plus stables. »

Le capitaine n’est pas la même que d’habitude puisque la capitaine Barnes n’était pas présente aujourd’hui mais cela n’empêche pas que Seb et moi sommes régulièrement l’équipe qui prend le plus de risque. Enfin surtout moi et Seb assure mes arrières. Ça a toujours été ainsi ou presque d’aussi loin que je m’en souvienne et ça fonctionne très bien ainsi. Je regarde Seb du coin de l’œil et sourit à l’idée de me retrouver dans une situation périlleuse :

« Entendu Cap’tain. »

Je réponds via le casque et je remarque les regards des autres qui rigolent. Je suis le casse-cou de la brigade et je dois avouer que j’aime bien ce rôle. L'un des collègues rigole même en disant :

« Tu vas avoir ton shot d’adré Freddie. »

Je souris en me mordant la lèvre parce que je sais qu’il a raison, mais je préfère ne pas renchérir et puis je sens le camion qui ralentit. L’on doit être arrivé. Je descends en même temps que les autres et mon regard se pose aussitôt sur la nacelle qui pend dans le vide, retenue par un câble qui je pense ne va pas durer éternellement. Le capitaine évalue la situation et se retourne vers nous :

« On ne change pas le plan, allez-vous équiper. »

J’échange un regard avec Seb et je pense lire de l’appréhension sur son visage comme chaque fois que je prends des risques. Je tape sur son épaule en souriant :

« Ne t'en fais pas, tu vas assurer mon harnais, je ne vais pas tomber… »

Je m’équipe du harnais et me sangle comme il faut en plus de prendre un harnais pour faire descendre les deux personnes coincées et d’assurer la sécurité de tout le monde. Une fois les sangles et les cordages mis en place, je me place en dessous et tends l’autre bout de ma corde de sécurité à Sebastian qui reste en bas pour faire ma sécurité. Et je commence à monter sur la structure directement du grand huit en changeant régulièrement mon point d’ancrage pour ne pas risquer la chute libre.


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Sebastian Praston
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MessageSujet: Re: Frisson et adrénaline [Seb & Freddie]   Frisson et adrénaline [Seb & Freddie] EmptyVen 26 Juil 2024 - 3:28




février 2024 – Fin d'après-midi – Fête foraine

Plus d'un mois s'est passé depuis que nous nous sommes embrassés... Plus d'un mois et il n'en a jamais parlé... Cela prouve qu'il ne se souvient pas de cet événement, qu'il n'a pas été marqué par ces baisers... Alors que moi ils m'ont marqué à vie... Ils sont gravés à jamais dans ma mémoire, surtout ces baisers qu'il m'a donné lui... Calé contre la porte de ma chambre... Son corps contre le mien... Son souffle, son odeur... Cela restera un beau rêve... Un secret inavouable. Dans le fond, c'est surement mieux qu'il ne s'en souvienne pas... Ainsi rien n'a été gâché. Je reste naturel, je n'ai rien changé à mon comportement. Enfin... Je crois que je le regarde encore plus qu'avant... Je guette un je ne sais quoi...

La sirène me sort de mes rêveries et je me précipite pour aller me préparer. Il est temps de bosser. Je me retrouve à côté de Freddie, je lui souris et m'habille. Quand je suis prêt, je pose ma main sur son épaule et la serre doucement avant de me diriger vers le camion. Je ne sais pas ce qui nous attend. L'adrénaline monte lentement. Mon meilleur ami s'installe en face de moi et comme bien souvent, nos genoux se touchent souvent. Et mon dieu que j'aime cette sensation... Je le regarde parfois en lui souriant avant de me concentrer sur la route. Le capitaine prend alors la parole. On va enfin savoir où on va et ce qui nous attend. Enfin on savait où on allait mais on ne savait pas du tout quelle était la situation. Un truc bien périlleux... Il va falloir grimper sur la grande roue et je sais déjà, avant même qu'il donne les noms, qui va devoir grimper... C'est Freddie et moi. On forme un très bon duo et surtout on sait tous que Frederick est prêt à tout pour sauver des gens, le casse-cou de la bande. Et cela ne me rassure pas des masses. Mais malgré sa fougue et son entrain, je sais qu'il est très prudent. Cela n'enlève pourtant pas la petite pointe au cœur causée par la peur... Je serais là pour le protéger, faire en sorte qu'il ne lui arrive rien comme chaque fois. Je souris en soupirant et hochant la tête de droite à gauche. Fred est tout heureux et tout le monde le sait. Je préfère ne rien dire et me concentre sur notre mission. Finalement on arrive. On sort du camion. Je regarde la situation et putain que c'est haut. Mais c'est notre job. Et on va tout déchirer. Il va falloir agir vite par contre... Elle ne tient qu'à un fil cette nacelle...

- Bien capitaine.

J'appréhende un peu... Fred va avoir de bonnes prises mais cela reste ultra dangereux. J'ai confiance en lui, mais je n'ai pas confiance en la structure... Bien évidemment, Fred me rassure. Je lui souris.

- Je veille sur toi. J'assure tes arrières oui. Je ne te lâcherais jamais.

Ces mots sont si vrais, si sincère... Et je ne parle pas que pour cette mission... Je parle pour la vie en général. Je serais toujours là pour lui. À la protéger et à mater en secret... Je souris un peu plus en pensant à cela avant de préparer le matos. Je le regarde se sangler et je viens vérifier que tout est bien attaché. Tout est en place. J'inspire profondément. Je prends la corde après avoir mis mes gants.

- Sois prudent...

Je t'aime... Reviens moi... Le pompier reprend alors le dessus. Je me place bien et je laisse juste ce qu'il faut de mou, tirant parfois sur la corde afin de l'aider à monter plus facilement. Mon regard ne le quitte plus, guettant chaque geste. Je vérifie où il place ses pieds, ses mains. Je retiens parfois mon souffle. Mais les choses semblent bien aller pour l'instant...  

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MessageSujet: Re: Frisson et adrénaline [Seb & Freddie]   Frisson et adrénaline [Seb & Freddie] EmptyVen 26 Juil 2024 - 3:33




février 2024 – Fin d'après-midi – Fête foraine

L’adrénaline que je ressentais était palpable, mais j’avais toujours cette euphorie dans le corps lorsque je partais sur ce genre d’intervention. Et puis, je n’étais pas non plus inconscient, je prenais toujours mes précautions pour être en sécurité comme prendre le temps de mettre mon équipement ou alors faire attention à analyser la situation avant d’agir. Cependant, ces derniers temps, j’avais cette appréhension quant à mon coéquipier. Je n’aimais pas qu’il prenne des risques alors que je pouvais largement les prendre pour nous deux. Autant avant le jour de l’An, cette appréhension était déjà là, mais sans que je m'en rende compte forcément. Autant maintenant, je prenais toujours garde à le rassurer et à faire en sorte qu’il prenne moins de risques que moi. Nous étions en première ligne, mais il était toujours derrière moi et non devant.

Comme aujourd’hui, nous avions été assignés à la nacelle la plus périlleuse, mais c’était évidemment moi qui étais en train de grimper lorsque Sebastian restait au sol pour assurer ma sécurité et celle des deux femmes dans la nacelle. Heureusement, il n’avait pas plu ces dernières heures et la structure est relativement sèche. Cependant, une glissade est vite arrivée et je le sais.

Je sens la corde qui se tend par moment et il m’arrive également d’avoir un coup d’œil en bas pour croiser le regard de mon partenaire qui me suit des yeux également. Malgré tout ce que je peux ressentir à son égard, nous sommes en intervention et je reste focalisé sur la mission. J’arrive à la hauteur de la nacelle et me présente auprès des femmes pour engager la confiance. Tout en les regardant, je constate que l’une des deux semble avoir des difficultés à respirer. Je m’approche doucement de la nacelle après avoir installé mon point d’ancrage pour la sécurité de ma propre corde. Je sais que je ne vais pas redescendre avant un moment alors à la radio, je m’adresse à Sebastian :

« J’suis arrivé sur la position et ma corde est sécurisée. Je prends les constantes et… »

Je n’ai pas le temps de terminer ma phrase que je glisse comme un con du tuyau sur lequel j’étais. Ma corde se tend instantanément et je sens ma tête qui heurte un des tuyaux en métal de la structure. Heureusement, je porte un casque et cela ne fait que résonner dans ma tête. Je me sens un peu comme un poids lourd pendant plusieurs secondes avant de réagir et d’entendre la voix de Seb qui hurle dans le talkie. Doucement, je secoue la tête et replace ma main sur la corde pour me donner du mou en même temps que je pose à nouveau un pied sur la structure :

« Ça va Seb… J’ai rien… Je reprends ma position. »

Je me reprends et remonte les deux mètres que j’ai perdus pour revenir à la hauteur de ses dames. Le sourire aux lèvres, j’ignore royalement le mal de crâne qui pointe le bout de son nez pour m’occuper d’elles. Comme je le craignais, l’une va mieux que l’autre. La première et la plus proche de moi est asthmatique et semble avoir été serrée par l’arceau de sécurité. Elle est comprimée et devient alors ma priorité. Je l’explique à son amie qui comprend et qui m’aide à installer le harnais à son amie afin qu’elle puisse être extraite. Malheureusement pour être en bonne position, je joue les équilibristes. J’ai une jambe qui reste sur la structure du grand huit, quand l’autre jambe est calée sur la nacelle en elle-même. Ce n’est pas bon de mettre mon poids sur la nacelle, mais je n’ai pas vraiment le choix. Je les préviens toutes les deux qu’elles doivent s’accrocher et j’ouvre le premier arceau de sécurité pour libérer la première personne. Celle-ci s’agrippe à moi et je la ramène sur la structure métallique pour lui expliquer la descente qu’elle s’apprête à faire. Je tiens au courant Seb puisque je vois que le matelas gonflable a été installé.

« Je te fais descendre la première personne, difficultés respiratoires, elle est asthmatique. »

Je la mets à nouveau en confiance et lui demande de ne pas regarder en bas, mais uniquement moi. Je m’occupe d’elle. Je m’assieds et me place de façon à entamer sa descente en prenant soin de ne pas donner des à-coups dans la corde et en la faisant glisser entre mes mains lentement. J’entends alors la voix de Seb qui me donne les mètres restants avant qu’elle arrive sur la terre ferme. À nouveau, j'ignore le mal de tête qui me plombe et je me concentre sur la suite. Il reste une personne et la nacelle commence à vraiment grincer, menaçant de lâcher.


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Sebastian Praston
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MessageSujet: Re: Frisson et adrénaline [Seb & Freddie]   Frisson et adrénaline [Seb & Freddie] EmptyVen 26 Juil 2024 - 3:37




février 2024 – Fin d'après-midi – Fête foraine

Bon, tout le matériel est prêt et Fred s'est bien équipé. J'ai même vérifié que tout est bien mis et que rien ne va se défaire. J'ai toujours fait attention à ce genre de détails. Mais je le fais encore plus depuis deux ans. J'ai toujours peur qu'il lui arrive quelque chose au vue des dangers qu'il prend. Je ne suis jamais celui de nous deux qui prend le plus gros risque... Il part toujours devant moi, en réelle première ligne. Je fais tout pour lui facilité la montée. Je ne le quitte pas des yeux et je vois que parfois il regarde en bas. Tout va bien. Il monte bien. Je le vois arriver à destination. Je me décale un peu pour mieux voir. Il est trop haut pour que je vois ce qu'il fait exactement et cela m'agace. J'entends sa voix raisonner dans la radio et je souris. J'ouvre la bouche pour parler mais à la place...

- FRED !!!!! FRED !!

Je hurle son prénom en le voyant chuter. Je tire sur la corde mais comme il a fait un point d'encrage, je le vois malgré tout tomber. La peur me prend. Je n'arrive plus à respirer. J'ai eu la peur de ma vie en le voyant tomber... J'ai cru qu'il allait tomber et se fracasser au sol... Je l'ai vu tomber au ralenti... J'ai senti mon cœur se contracter et l'air quitter mes poumons d'un seul coup. J'ai mal dans la poitrine. Et quand il a heurté le tuyau... J'espère qu'il va bien... Mon dieu faites qu'il n'ait rien... Je ne me le pardonnerais jamais... Putain je dois assurer sa sécurité... J'aurais surement dû réagir plus vite... Je ne comprends pas ce qui a pu se passer...

- Fred !! Comment tu vas ? Putain dis moi que tu n'as rien ! Fred ?? Tu m'entends ??

Pourquoi il ne répond pas... Le temps me paraît si long... Mais ça va. Il n'a rien. J'inspire profondément en fermant une seconde les yeux. Puis je souffle. J'ai eu la peur de ma vie... Mais ça va... Il l'a dit et je le crois... Et d'ailleurs, je le vois remonter. Je ne peux pas l'aider pour ces deux mètres... Mais il arrive à rejoindre les deux jeunes femmes. Je regarde chacun de ses gestes. Je tente de prévoir ce qu'il va faire. Je fais signe aux collègues pour qu'ils commencent à préparer le matelas. Il ne faut prendre aucun risque pour les victimes. Et surtout pour Fred... Vu ce qui vient de se passer, on doit être très prudent. Je n'aime pas du tout la position qu'il prend. C'est tellement dangereux de se tenir à la nacelle... Il attrape une femme. Il arrive à l'aider à bien s'installer. Je tente de rester concentré. J'ai tellement mal dans ma poitrine... Je tremble légèrement. Je revois les images de sa chute. Je suis choqué... Je retiens sans cesse mon souffle... Je n'arrive plus à respirer sans lui... Surtout quand je le vois ainsi... Mais il agi normalement... Comme s'il n'avait pas chuté... Comme s'il n'avait pas failli mourir...

- Très bien. Je demande des médocs pour elle.

J'aimerais lui demander s'il va vraiment bien mais je ne peux pas... Pas maintenant... Mais j'ai besoin de savoir... Besoin d'être rassuré... Sauf qu'on doit s'occuper des deux jeunes femmes... Je demande à un collègue de quoi aider la jeune femme à mieux respirer. Il la fait descendre lentement. Je donne les mètres qui lui reste à parcourir. Je surveille correctement mais je lève les yeux parfois vers Fred, surtout quand j'entends des bruits qui ne me plaisent pas du tout...

- Faut se dépêcher Fred... Je n'aime pas ce que j'entends...

La jeune femme touche le sol et je viens l'accueillir. Je l'aide à se défaire du harnais et j'informe Freddie qu'il peut le faire remonter. Je tiens toujours sa corde d'une main pour m'occuper de la première victime. Je l'aide à avancer pour me replacer correctement et la donner à un collègue qui pourra mieux s'en occuper de moi. Ce n'est pas ma mission. Ma mission est de sécuriser l'homme que j'aime et de veiller à ce que la seconde femme descende bien. Plus vite c'est fait plus vite Fred retrouvera la terre ferme et je pourrais m'assurer en personne qu'il va réellement bien... On a entendu le choc quand il s'est cogné contre le tuyau... Et j'ai vu le mouvement de balancier qu'il a eu... Putain... J'aime tellement cet homme... Je deviendrais quoi si je venais à le perdre? Il doit descendre au plus vite... La situation est critique...

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Frederick Miller
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MessageSujet: Re: Frisson et adrénaline [Seb & Freddie]   Frisson et adrénaline [Seb & Freddie] EmptyVen 26 Juil 2024 - 3:41




février 2024 – Fin d'après-midi – Fête foraine

Je dois rester concentré sur l’intervention. La voix de Seb inquiet me revient en mémoire, mais je sais que lui comme moi, l’on doit être focus sur les patients et non sur nous-mêmes. Penché dans le vide malgré mes appuis solides, je garde mon regard sur la jeune femme dont la vie est entre mes mains. Elle m’a donné sa confiance et je me dois d’assurer. Elle suit mes instructions et me regarde sans bouger le moins possible pour me rendre la tâche encore plus délicate. La corde glisse entre mes doigts gantés lentement afin de la faire descendre sur la terre ferme. J’entends malgré tous les pleurs de la seconde victime et surtout les grincements de la nacelle.

Ça y est la première jeune fille touche le matelas et le sol et je vois Seb qui la décroche et qui me laisse à nouveau la corde libre. Je la remonte rapidement et réponds :

« Je sais… le câble en acier est en train de lâcher. »

Je n’ai pas parlé très fort pour ne pas inquiéter la deuxième personne. Je reprends appui en partie sur la structure et en partie sur la nacelle, mais celle-ci bouge trop et descend d’une trentaine de centimètres. Je tire sur la corde pour descendre, mais cette dernière est déjà en flux tendu. Mon point d’ancrage est trop haut. J’évalue la situation et je n’ai plus le temps. D’un coup, je tire sur le point d’ancrage pour qu’il saute et je le refais à mes pieds. Avant de descendre pour arriver à nouveau à la hauteur de la deuxième victime totalement en panique qui fixe le sol devant elle. Je la rassure, l’oblige à me regarder. Je finis par ne plus avoir de points d’accroche sur la structure du manège pour me placer à côté d’elle dans la nacelle. Je plaisante et fais en sorte de la détendre alors que les grincements se font plus présents. Je pense à Seb en dessous et je veux qu’il dégage :

« Seb, Dégages d’en dessous, ça risque de lâcher… Fait évacuer les gens. »

Je reporte à nouveau mon attention sur la jeune femme et termine de lui mettre le harnais alors que l’on descend encore de plusieurs centimètres. Je me redresse et me replace. J’ai les pieds sur la nacelle, mais le reste de mon corps est dans le vide tenu par la corde quelques mètres plus hauts. Je garde malgré tout une main sur la corde pour me bloquer et ne pas me faire descendre plus bas. Je tends l’autre main vers la jeune femme qui est tétanisé.

« Seb, tu bloques bien ma corde… il me faut mes deux mains. »

À peine l’ai-je informé que je lâche ma main de la corde pour me saisir de l’arceau de sécurité. J’attrape sa main de l’autre côté et je lui donne mes dernières instructions.

« Ça va bien se passer, je vous assure… Mais quand je vais forcer sur l’arceau, la nacelle va lâcher. Vous devez sauter vers moi. »

Elle dit qu’elle n’y arrivera pas, mais malgré le fait qu’elle est un harnais, elle n’est attachée nulle part… Seule ma main dans la sienne est sa sécurité. Et finalement, j’entends l’acier, je jette un œil, il ne reste qu’un fil. Je l’interpelle une dernière fois, saisissant son poignet et levant l’arceau de l’autre main. L’instant suivant, la nacelle lâche et tombe sous nous alors qu’elle est au bout de mon bras. Elle hurle, mais je garde mon calme et la rassure. Je me place d’une façon à ce qu’elle puisse remonter le long de mes jambes et dès qu’elle arrive à ma hauteur, je l’attache à ma propre corde. Elle se blottit contre moi, mais je reste concentré et ne pense qu’à redescendre :

« J’ai retiré ma sécurité, tu as le mou pour nous faire redescendre Seb. »

Je l’entends et vois qu’il gère puisque nous descendons elle et moi à une vitesse lente, mais sécurisée. Bientôt, nous touchons le sol et je la détache de mon baudrier pour qu’elle puisse être prise en charge, mais quand je me retourne ce sont les bras de Sebastian que je retrouve. Enfouissant mon visage dans son cou, je lui tape dans le dos, content de nous :

« Putain c’était moins une… »


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MessageSujet: Re: Frisson et adrénaline [Seb & Freddie]   Frisson et adrénaline [Seb & Freddie] EmptyVen 26 Juil 2024 - 3:49




février 2024 – Fin d'après-midi – Fête foraine

Je revois encore et encore le moment où il chute... Je n'ai vu que ça... Je n'ai pas pris conscience des gens qui se sont mis à crier, je n'ai même pas eu conscience que moi aussi j'ai crié... Tout ce que j'ai vu c'est le corps de l'homme que j'aime tomber... D'environ deux mètres... Et ce son quand sa tête a heurté l'objet métallique... Il a cogné fort... Mais il va bien. Il a réussi à remonter à la force de ses bras. Tout va bien aller et je dois me concentrer sur notre mission, faire abstraction de ce que je ressens. Et je dois dire qu'il s'en sort bien. Il arrive à faire descendre la première femme que je viens accueillir. Je lui retire la sangle et je demande à un collègue de venir la prendre en charge pour son asthme. Parce que je dois rester focus sur Frederick. Je me replace correctement et observe la structure. Les bruits que j'entends ne me plaise pas du tout... Je lui demande alors de se dépêcher. Je ne sais pas trop ce qui se passe en haut. Je ne vois pas bien. Mais il me confirme en me disant que le câble est entrain de lâcher.

- Putain... Fais chier !

Je n'ai pas parlé à la radio. Je ne veux pas que la seconde victime m'entende. Mais clairement, je ne suis pas du tout rassuré. Je ne dois cependant rien laisser montrer et gérer comme le pro que je suis.

- Ça va aller Freddie. Tu vas gérer !

Je ne le quitte plus du tout des yeux, mes mains tenant la corde. La nacelle bouge beaucoup trop... Elle va tomber... Et d'ailleurs elle glisse de peu mais glisse quand même et j'arrête encore une fois de respirer. Je vois Fred manipuler la corde et je flippe. Mes mains tremblent et je sens la sueur couler le long de ma colonne vertébrale. Il rejoint la femme. Je me sens tellement impuissant... Je vois la femme paniquer, je vois Freddie dans une sale position, la nacelle qui ne tient plus qu'à un cheveu... La situation est entrain d'empirer... Il faut que je respire... Il faut que je me calme... Et quand il me dit que je dois dégager... Je n'ai pas envie. Les risques, on les prend à deux. Mais il a raison...

- Sois prudent Freddie...

Je gueule à tout le monde de s'éloigner et je recule moi aussi. Je regarde partout et finalement j'opte pour me placer derrière les barrières de sécurité. Je pense que la distance est bonne. Mon regard n'a jamais quitté Fred. La nacelle n'arrête pas de glisser vers le bas et Fred doit à chaque fois descendre lui aussi... Ses pieds sur la nacelle... Si elle chute encore... Putain ce que c'est stressant !! Je le vois se tenir que d'une main... Il essaie d'attraper la nana... Mais cela semble tellement galère.

- Je ne te lâche pas. C'est bon vas-y...

Je vérifie que la ceinture que je porte a bien bloqué la corde et je la maintiens à deux mains. J'ai compris ce qu'il va faire... Je me cale à la barrière pour m'aider un peu. Il ne tient plus la corde... Ne pas trembler... Ne pas fermer les yeux... Respirer calmement... Ne pas faire attention à mon cœur qui bat tellement vite que j'en ai mal à la poitrine. La prochaine étape, attraper la nana... Et ensuite à moi de les faire descendre... La jeune femme n'est pas du tout sécurisée. Et ce foutu bruit... Mais elle fout quoi ? Pourquoi est-ce qu'elle n'est pas déjà dans les bras de mon homme... Euh de mon collègue? Et c'est parti... Il l'attrape et là... La nacelle tombe et la femme se retrouve dans le vide... Maintenue que par la main... Je tire sur la corde par réflexe. Je l'entends hurler... Il faut qu'elle se calme ! Heureusement, Freddie est doué pour aider les gens et elle finit par se calmer. Ce mec est parfait... Cette scène est une vision d'horreur... La nana arrive à se place face à Fred et il l'attache. Une bonne chose de faite...

- Vous allez bientôt retrouver la terre ferme... C'est fini... Bravo mon Fred...

C'est parti pour la descente. Le pire est derrière eux. Mais je suis encore sous le coup du choc... Je prends mon temps pour les faire descendre. J'évite les à-coups pour que leur descente soit bien fluide. À peine ils touchent le sol que je cours dans leur direction, dans sa direction à lui. Il se retourne et je l'enlace pour le serrer contre moi. Tout mon corps tremble. Ma respiration n'est pas aussi régulière qu'elle devrait l'être. Mais je m'en fout. Tout va bien. Il va bien. Il est en vie, debout, sur la terre ferme... Je ferme les yeux un instant.

- Tu m'as fait flipper... Mais t'as géré comme toujours. T'as fait un putain de boulot...

Les deux femmes sont sauvées grâce à lui. Et lui n'a rien. Enfin... C'est ce que je crois pour l'instant car je n'ai pas encore vu son visage ensanglanté... Mais cela ne saurait tarder... Et d'ailleurs... Je me décale lentement pour que le câlin ne soit pas suspect et je plante mon regard dans le sien. C'est là que je suis attiré par une couleur qui ne devrait pas être sur son visage...

- Tu saignes ! T'es blessé Fred ! Je vais voir...

De mes mains tremblantes je retire son casque. J'ai besoin de voir ce qu'il a exactement. Le choc a été rude quand il s'est cogné la tête. Il est blessé et a peut-être une commotion cérébrale... Avec son shot d'adrénaline il n'a rien senti ou alors il a cherché à me cacher son état pour ne pas m'inquiéter...

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MessageSujet: Re: Frisson et adrénaline [Seb & Freddie]   Frisson et adrénaline [Seb & Freddie] EmptyVen 26 Juil 2024 - 3:51




février 2024 – Fin d'après-midi – Fête foraine

Pour le coup, le shoot d’adrénaline, je l’ai pris en pleine face. Entre l’ascension à mains nues du manège, la nacelle qui n’était pas stable, ma chute, le point d’ancrage qui me bloquait et le rattrapage périlleux de la deuxième victime, je peux dire que je suis servi. Cependant, avec les encouragements de Sebastian et la concentration, me font rester focus sur la situation, occultant le mal qui me martèle le crâne. Comme si j’avais encore l’impression d’entendre le tuyau cognant contre mon casque.

Après quelques acrobaties, je parviens à attacher la seconde victime à mon baudrier et nous descendons, sécurisés par Sebastian. Je tente de rassurer la jeune femme, mais celle dernière est tétanisée. En même temps, cela peut se comprendre lorsque l’on n’est pas habitué comme nous. Cependant, lorsque nos pieds touchent le sol, je sens son poids qui s’alourdit, elle a les jambes en cotons. Moi également, mais moins qu’elle. Heureusement, elle est prise en charge aussitôt et je me retourne sans attendre pour voir Sebastian. Mais je n’ai pas à attendre bien longtemps qu’il fonce dans mes bras, m’emportant légèrement en arrière. Aussitôt mes mains s’enroulent autour de lui et mon visage fonce dans son cou. Je me prends une inspiration de son odeur en plaisantant sur le fait que cela ne tenait qu’à un fil. Le sourire aux lèvres, je lui réponds en laissant ma main dans son dos :

« T’as géré aussi… une putain de sécurité alors qu’on était deux… »

Et c’est vrai, autant me porter moi, ce n'est déjà pas évident parce que je pèse mon poids, mais alors deux personnes, c'est d’autant plus impressionnant. Je me redresse pour croiser son regard. Mes mains restent sur ses deux épaules et je fronce les sourcils en le voyant soudainement inquiet :

« Hein ? Mais nan… ce n'est rien… »

Je n’ai rien senti, je ne peux pas saigner. Juste cet écho qui ne veut pas me foutre la paix, mais je ne peux pas retenir Sebastian plus longtemps alors qu’il me retire mon casque. Je plaisante en rigolant :

« Mais… rahhh… Seb… ça va, je vais bien… »

Mon casque retiré, je sens alors une douleur à la tête. Rien de grave, mais qui a le mérite d’être présente. Par réflexe, ma main quitte son épaule pour se poser à l’endroit et je regarde mes doigts ensanglantés :

« Ah ben… ça a cogné fort putain… »

Je relève les yeux vers lui et comme si mon corps prenait soudainement conscience de ce que je lui avais fait subir, j’ai une légère faiblesse dans les jambes. Je me rattrape à Seb et sourit comme un idiot :

« Bon… ok… j’ai mal au crâne, mais j’pensais pas que ça avait tapé si fort que ça… »

Mon bras se retrouve derrière son cou et je prends appui sur lui. Je le connais, il va vouloir m’ausculter maintenant… et je crois que j’aime bien l’idée qu’il s’occupe de moi…  


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MessageSujet: Re: Frisson et adrénaline [Seb & Freddie]   Frisson et adrénaline [Seb & Freddie] EmptyVen 26 Juil 2024 - 3:58




février 2024 – Fin d'après-midi – Fête foraine

Je n'ai pas réfléchi, j'ai accouru jusqu'à Fred pour venir le prendre dans mes bras. J'ai eu la peur de ma vie... Peur qu'il tombe et meurt... Quand il a glissé, je l'ai vu s'écraser au sol... C'était horrible... Mais tout va bien... Il s'est est sorti et désormais il est en sécurité. Mais... J'ai besoin de réellement m'en assurer... Parce que je n'oublie pas le choc qu'il a eu à la tête. Impossible d'oublier... J'entends encore le bruit... Un bruit horrible... Alors pour commencer, je l'enlace et le serre fort contre moi. Je le félicite et je ne peux que sourire à ce qu'il me dit.

- C'est sur que c'était moins évident de vous avoir tous les deux mais je n'aurais jamais lâché.

Pas quand c'est lui au bout de la corde. Pas quand il y a aussi une victime... Mon métier c'est de sauver les gens. Même si après cela j'ai les épaules en compote et que je ressens de la fatigue d'avoir autant été concentré et d'avoir autant forcé. Je vais passer une bonne nuit de sommeil ce soir et je vais vite récupérer. Je me décale un peu et l'observe et là... Je me rends compte qu'il a du sang qui coule de sous son casque. L'inquiétude me prend. Je retire son casque et je vois qu'il est bel et bien blessé. Le choc a été bien plus rude que ce que j'imaginais... Je deviens très sérieux, j'en perds même mon sourire.

- Non tu ne vas pas bien Frederick... Je vais t'ausculter. Je suis le seul à pouvoir dire si tu vas bien ou pas dans cette situation.

Cela pourrait être grave. Je vais devoir le surveiller... Je le vois toucher sa plaie. Il ne s'est pas rendu compte, tout là haut, que le choc a été aussi rude. Merci l'adrénaline. Mais je crains que désormais, la douleur ne se réveille...

- Je confirme ça a tapé fort. Tout le monde a entendu... Cela a raisonné... Pas un son plaisant à entendre...

Et voilà... Le mal de crâne est présent... Je soupire avant de sourire. Sa façon de se positionner montre qu'il a compris ce que j'allais faire. Je l'aide à avancer jusqu'au camion pour que je puisse l'ausculter à l'abris des regards. Mais en attendant j'ai des questions à lui poser...

- Bon déjà tu dis que tu as mal au crâne. Est-ce que tu as envie de vomir ? Des nausées ? Niveau concentration t'es comment ? La lumière te fait mal encore plus à la tête ? Tu vois bien ? T'es fatigué ? Est-ce que tu as des étourdissements ou des vertiges ? Comme tu te doutes, je vais devoir vérifier ta tension artérielle, ta fréquence cardiaque et d'autres fonctions neurologiques.

Il connait tout ça mais je dois lui expliquer ce que je vais faire. Je soupçonne une commotion cérébrale et si c'est le cas. Je vais devoir lui dire que pendant vingt-quatre heures il doit se reposer. Et je vais devoir annoncer à notre capitaine que je le ramène chez lui. Mais on verra dans le camion... D'ailleurs, je l'aide à s'installer et je commence les différents examens en m'installant entre ses jambes... Je n'ai pas pu m'en empêcher... Je lui demande à un moment de suivre mon doigt des yeux et ensuite de suivre la lumière. Au vue de tout ce que je vois, je soupire.

- Tu t'en tires avec une belle blessure que je vais devoir soigner et... T'as une commotion... Tu vas m'avoir sur le dos pendant vingt-quatre heures à partir de maintenant... Je préviens le capitaine...

On ne plaisante pas avec les commotions... Il peut se sentir bien maintenant et avoir les symptômes plus tard... Donc il doit réellement rester sous surveillance et le connaissant, il ne voudra pas qu'on aille à l'hosto... Alors je vais m'en charger moi-même. Je ne le quitterais pas des yeux. Il m'est bien trop cher... Je ne supporterais pas que son état s'aggrave. Il va chercher à minimiser les choses mais le connaissant par cœur, je saurais la vérité en le regardant... Je prends ensuite les appareils pour prendre sa tension et sa fréquence cardiaque.

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MessageSujet: Re: Frisson et adrénaline [Seb & Freddie]   Frisson et adrénaline [Seb & Freddie] EmptyVen 26 Juil 2024 - 4:00




février 2024 – Fin d'après-midi – Fête foraine

Cette étreinte est salvatrice, si durant tout le temps où j’étais au bout de cette corde, j'ai pensé à l’intervention et non à lui, maintenant que mes pieds ont retrouvé la terre ferme, je m’accorde à nouveau une certaine liberté de penser et savoir qu’il est là, juste là, me fait un bien fou. Il me félicite et je fais de même en souriant contre son cou :

« Je sais. »

J’ai une confiance aveugle en lui. Je sais que quel que soit le risque pris, quelle que soit la situation périlleuse que nous avons devant nous, il assure ma sécurité et il ne me lâchera jamais. J’ai toujours pensé que les gens ne sont pas faits pour rester les uns avec les autres, un jour où l’autre, ils nous quittent. C’est comme ça, c’est triste, mais c’est ainsi… Mais avec lui, je le sais. Il sera toujours là, toujours présent. Lui ne m’abandonnera pas. Et c’est une qualité, un trait de sa personnalité que j’aime. Je sais que je peux avoir confiance en lui.

L’on se redresse en même temps et il remarque aussitôt que j’ai un souci. J’ai beau nier l’évidence, il ne tarde pas à déboucler mon casque pour me le retirer malgré mes grognements. Et je vois son sourire qui s’efface de son visage. Ma main vérifie, par réflexe, là où le choc a eu lieu et en effet, je réalise qu’il a raison, je saigne. Comment j’ai pu ne pas m’en rendre compte avant ? La réponse est simple pourtant, j’ai occulté la douleur parce que j’avais autre chose à penser et que cela fait partie du métier. Je tente de plaisanter, mais mon corps me lâche un peu en même temps, je me retrouve bientôt soutenu par Sebastian :

« J’ai pas fait attention… y’a eu un coup de vent que j’ai pas pris en compte avec la hauteur… et j’ai pas eu le temps de me rattraper… »

Je me justifie alors qu’il était là et qu’il m’a vu. Mon Dieu, j’ai dû lui faire peur. Je n’aime pas l’idée de l’inquiéter parce que je sais qu’il s’inquiète souvent pour moi, à la vue des risques pris au travail. Je suis son mouvement et étrangement depuis qu’il a retiré le casque, je me sens un peu moins bien que quand j’étais dans les airs. Je sais que c’est un contrecoup, mais il va être violent s’il commence direct comme ça. On ne met pas longtemps à arriver au camion et je m’installe sur le brancard encore libre. Les collègues semblent intrigués et Seb leur fais signe qu’il gère si bien que l’on se retrouve juste tous les deux, à l’abri des regards. La vague de questions qu’il me pose me fait sourire, mais je ne prends pourtant pas ça à la légère.

« Oulà doucement… Humm… Mal de crâne oui… nausées non… concentration, j’en sais rien… j’étais concentré sur l’inter, mais là, je sais pas trop… étourdissement ouais… Ça tourne un peu quand même… mais j’suis assis donc ça va… Je me sens tout cotonneux… mes jambes ont faibli, mais j’étais dans les airs donc c’est logique un peu… »

Je vois bien qu’il s’inquiète et je retire mon baudrier pour qu’il fasse les examens de routine même si j’ai le sentiment que je me dois que le rassurer :

« Mais Seb… ça va… respire… je suis là, devant toi, je te parle et c’est cohérent ce que j’dis donc ça n'peut pas être bien grave… »

J’essaie de capter son regard, mais il est concentré sur ce qu’il fait. Il prépare tout, s’installe entre mes jambes que j’écarte pour lui laisser de la place. Il regarde mes réflexes et mes pupilles avec une lampe. J’ai l’impression d’aller bien, mais je me doute qu’il trouvera quelque chose quand même. Ça sonne toujours dans ma tête. Je souris à son verdict, ne retenant que ce qui m’intéresse vraiment :

« Vingt-quatre heures avec toi… ça va être un supplice… Ahah, c’est pas comme si on passait déjà tout notre temps ensemble… Du moment que j’vais pas à l’hosto, ça me va… »

Il prévient le capitaine au talkie qui accepte et continue les soins. Je le regarde faire et j’ai envie de plaisanter encore en voyant son visage… Je voudrais qu’il se détende un peu :

« Tu as l’air si sérieux Seb, t'as même ta petite ride sur le front… c’est mignon… tu prends soin de moi… »

Je rigole avant de retrouver mon sérieux quand il me regarde et de tendre mon bras pour la tension… Le bras en extension, ma main se retrouve à proximité de sa hanche et je me surprends à poser ma main dessus pour prendre appui. Enfin pas totalement, mais juste assez pour toucher ses vêtements. Mon regard se perd dans le vide un instant et je dis la première chose qui me vient à l’esprit :

« J’voulais pas t’inquiéter… J’suis désolé Seb… J’ai été con et imprudent… »


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MessageSujet: Re: Frisson et adrénaline [Seb & Freddie]   Frisson et adrénaline [Seb & Freddie] EmptyVen 26 Juil 2024 - 4:01




février 2024 – Fin d'après-midi – Fête foraine

Bien évidemment qu'il sait que jamais je ne lâcherai. Il n'est pas qu'un simple collègue, il est bien plus, tellement plus. Et il avait une victime avec lui. Donc j'ai fait deux fois plus attention. Qu'importe la force que j'ai dû utiliser, ce qui compte, c'est qu'ils aient touché terre vivant et sans être blessé. Enfin... Lui est blessé... Du sang coule de son crâne et forcément, l'inquiétude revient au galop. Il faut que je vérifie... J'arrive à retirer son casque assez facilement et je n'ai pas le temps de l'empêcher de toucher son front. Il peut voir que je ne mens pas. Et l'effet est quasi immédiat... Son corps lâche en partie. Je dois l'aider à ne pas tomber.

- Eh... Ce n'est pas de ta faute. T'avais aucune bonne prise et tu étais ultra haut, forcément qu'il y avait du vent. T'as fait comme t'as pu. Il y a parfois des imprévus...

Et puis le facteur zéro n'existe pas dans notre métier... Au moins, il est juste un peu blessé... Cela aurait pu être bien plus grave... Bon... Faut quand même que je l'examine pour voir... Parce qu'il pourrait avoir une légère commotion comme une commotion sévère... Je le maintiens bien et l'aide à avancer jusque dans le camion. Surtout pour monter dedans. Je fais comprendre aux collègues que je vais m'occuper de Fred et qu'ils ont pas besoin de rester là. Il a le droit à son intimité et je préfère qu'on soit que tous les deux... J'interroge donc mon patient. Je souris très légèrement, c'est vrai que j'ai posé mille questions trop vite. Mais j'ai besoin d'être rassuré sur son état... J'enregistre mentalement ce qu'il me dit. Pour la concentration, je verrais plus tard. Au vu de ce qu'il me dit, je pense que je fais confirmer mon diagnostic...

- T'as clairement une commotion cérébrale... Mais je dois faire les exams pour savoir... Tu le sais aussi bien que moi que les symptômes peuvent se développer un peu plus tard. Tu vas bien pour l'instant mais ton état peut empirer, c'est bien connu...

Les symptômes peuvent prendre plusieurs heures ou des jours à apparaître. Et en fonction de la commotion il pourrait mettre dix jours à quatre semaines pour s'en remettre. Alors non, je ne plaisante pas du tout sur son état.

Je me glisse entre ses jambes pour l'examiner. Je grimace un peu. Le verdict est bel et bien confirmé. Il se retrouve donc coincé avec moi qui vais devenir son infirmier pour mon plus grand plaisir pendant au moins vingt quatre heures. Je préviens le capitaine tout en gardant un œil sur mon blessé. J'indique qu'on va devoir rentrer par nos propres moyens pour ne pas leur retirer un de nos véhicules de fonction.

- T'iras pas, je sais que t'aimes pas. Mais t'es au repos forcé sans dormir pendant plusieurs heures. Et je confirme, cela va être un supplice pour toi... Je vais t'empêcher de fermer les yeux et je vais devoir te faire à manger et être à ton service... Tu vas détester.

Je souris quand même... Je vais prendre soin de lui... Et veiller à ce qu'il aille mieux. Pas d'écran, pas de sieste, interdiction de marcher... Il risque de se faire chier mais je serais là pour lui changer les idées.

- Bien sur que je prends soin de toi banane. Et je suis sérieux parce que toi tu ne l'es pas alors faut l'être pour deux. Et j'ai pas de rides...

Non... Je suis encore jeune non mais oh. Je prends sa tension, sa main se retrouve sur ma hanche. Je ne sens presque pas le contact... La tension n'est pas top top mais avec l'adrénaline et la chute brutale d'adré... C'est logique. J'en profite pour prendre son rythme cardiaque. C'est un peu rapide... Mais encore une fois, c'est normal avec ce qu'il vient de vivre.

- Tu serais pas blessé je t'aurais collé une claque derrière la tête. T'as pas été con et encore moins imprudent. Tu as géré comme tu as pu pour sauver deux femmes qui allaient mourir sans toi. Tu leur as sauvé la vie. Alors oui, tu prends des risques et c'est flippant parfois mais t'avais pas le choix alors pense pas comme ça, je te l'interdis.

Bien souvent il prend tous les risques mais... C'est comme ça c'est tout... C'est lui... Et je sais qu'il aime l'adrénaline mais qu'il fait attention malgré tout. C'est pas un abruti, au contraire, ce type est très intelligent et il sait ce qu'il fait. J'entame alors la désinfection de sa plaie et je place un pansement par dessus puis je dépose un baiser tout doux.

- Pour te donner un peu de chance... Que ça guérisse vite...

C'est sorti tout seul... J'avais besoin de le dire et de lui sourire ensuite... Je fouille dans mes poches et j'attrape mon téléphone. Je commande un chauffeur. On a encore un peu de temps devant nous avant qu'il n'arrive.

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MessageSujet: Re: Frisson et adrénaline [Seb & Freddie]   Frisson et adrénaline [Seb & Freddie] EmptyVen 26 Juil 2024 - 4:04




février 2024 – Fin d'après-midi – Fête foraine

Autant je n’aime pas l’état dans lequel je me retrouve, obligé d’être soutenu par mon Seb, autant justement j’aime l’idée que cela soit lui, spécifiquement, qui s’occupe de moi. J’ai des notions paramédicales mais il est bien plus callé que moi dans le domaine. Je soupire parce que je sais qu’il comprend tout à fait la situation dans laquelle j’étais mais je n’aime pas lui faire peur ainsi…

« Ouais, je sais… »

Les imprévus c’est le quotidien de notre métier et je le sais mais je devrais être d’autant plus méfiant pour le coup… L’on se retrouve rapidement à l’écart, à l’abri dans le camion et je me laisse faire par Sebastian. Il est quasi certain que j’ai une commotion et en même temps si le choc a été entendu jusqu’en bas du manège, il n’y a rien d’étonnant… J’ai tapé en pleine tête et même si j’avais un casque, c’est normal d’avoir des séquelles même légères… En tout cas, j’espère qu’elles seront légères. Je hoche doucement la tête à ce qu’il me dit et obtempère pour qu’il fasse ses examens :

« Je sais que ça peut empirer mais je te préviendrais si c’est le cas… je te cacherais rien… »

J’ai toujours tendance à minimiser mon état pour ne pas qu’il s’inquiète mais dans le cas présent, la transparence est de mise puisqu’il en va de ma vie… Les commotions cérébrales non prisent au sérieux peuvent entraîner la mort. Et je n’ai clairement pas envie de mourir… Il finit par confirmer ce qu’il me dit et me dit qu’il va rester avec moi pour ne pas que j’aille à l’hosto. Cela me rassure en un sens parce que je n’aime pas les hôpitaux mais également parce que je préfère largement passer du temps avec lui. Je rigole à ses boutades parce que j’aime trop passer du temps avec lui… Je fais une mine faussement dégoutée pour jouer le jeu :

« Grave… me faire bichonner… une vraie torture… par contre… pas un mot à Tori… »

Ma petite sœur n’est pas du genre à s’en faire pour moi parce qu’elle sait que même si mon métier est dangereux, je fais attention mais dans le cas présent, j’ai quand même des possibilités d’avoir des soucis, ou peut-être pas, et je ne veux pas l’inquiéter inutilement. Après avoir prévenue le capitaine qui accepte de mettre au repos deux de ses hommes, Sebastian continue les soins. Je le regarde et je plaisante pour détendre l’atmosphère. Je rigole doucement :

« C’est plaisant de te voir comme ça… et non t’as pas de rides… enfin presque pas… »

Oui il est jeune encore et il est séduisant même avec son air sérieux et inquiet. Il prend mon rythme cardiaque et ma tension je parle sans réfléchir, perdant mon regard dans le vide. Sa réaction me fait aussitôt relever les yeux sur lui je perds mon sourire un instant parce que ce qu’il dit est vrai mais j’ai mes tords quand même :

« J’aime pas t’inquiéter c’est tout… et on a géré tous les deux… »

Il s’occupe ensuite du nettoyage de la plaie sur mon front alors que je penche la tête en arrière pour lui donner un meilleur accès à mon front, je le regarde faire, il est doux, il fait attention et ses mains sur moi me détende un peu plus… Je ferme les yeux et profite de son contact même s’il me soigne… Je ne les rouvre que lorsqu’il mets un pansement et que je le vois embrasser mon pansement. Je souris comme un idiot en croisant son regard.

« Merci mon Seb… J’ai déjà de la chance… t’es là… »

Il est là dans ma vie, il est là à prendre soin de moi et j’aime sa présence près de moi, ça me fait du bien…Il prend son téléphone et je tourne la tête en voyant que deux personnes arrivent à l’arrière du camion. Il s’agit des deux femmes que l’on as sauvé… Aussitôt je me redresse comme si je n’avais pas mal, inutile de les inquiéter et je souris…

« Alors mesdames, vous allez bien ? »
« Oui, nous ça va, grâce à vous… »
« Vous êtes blessé ? c’est grave ? »

Je regarde Seb pour le laisser répondre tout en faisant non de la tête… Ce n’est pas si grave et il est inutile de les inquiéter… ce sont des victimes après tout… L’une d’elle reprend la parole :

« On voulait vous remercier malgré tout… »
« On avait gagnés ces deux peluches mais elles sont pour vous… »

Surpris, je tends la main vers la peluche de pingouin que l’une d’elle me tend…  Sebastian lui reçoit une peluche d’un panda. Je souris comme un con…

« Merci les filles, c’est gentil… mais fallait pas… on a fait notre boulot… »
« Ça nous tenait à cœur… »
« Oui, vous avez pris des risques et en plus vous êtes blessé… »

Je regarde le pingouin, il me fait penser à Seb, je souris d’autant plus et remercie à nouveaux les demoiselles avant qu’elles ne s’en aillent… Et puis je regarde Seb en rigolant, puis le pingouin et je lui tends :

« Je sais que tu préfères les pingouins alors tiens… »



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MessageSujet: Re: Frisson et adrénaline [Seb & Freddie]   Frisson et adrénaline [Seb & Freddie] EmptyVen 26 Juil 2024 - 4:05




février 2024 – Fin d'après-midi – Fête foraine

Depuis que je l'ai retrouvé sur la terre ferme, je le surveille. J'écoute attentivement tout ce qu'il dit, je vérifie chacun de ses gestes. J'ai besoin de voir comment il va réellement. Je le connais, je sais qu'il va minimiser ses symptômes... D'autant plus que s'il a vraiment une commotion cérébrale, son état va empirer.

- J'espère bien... De toute façon, tu ne peux rien me cacher... Je saurais voir comment tu vas...

Mais je sais qu'il ne plaisantera pas avec sa santé et que s'il ne se sent pas bien, il me le dira. On connait tous les deux les risques d'une commotion. Pour le coup, je vais rester avec lui. Je vais veiller sur cet homme... Je vais prendre soin de lui... En d'autres circonstances, j'aurais été heureux. J'aime être avec lui et le chouchouter, mais là... La raison est bien trop grave.  Je viens m'installer entre ses jambes et j'évite de laisser mon cerveau penser à certaines choses... À cette proximité entre nous... À mes sentiments pour lui... Non, pour l'instant je dois mettre cela de côté pour le soigner au mieux. Je lui souris en voyant sa tête de dégout.

- Je sais que tu préfères me bichonner mais on inverse les rôles mon Freddie...

Et je vais en prendre grandement soin. Je vais me plier en quatre pour lui. Cependant, je perds vite mon sourire et je grimace en soupirant.  

- Tu sais que je n'aime pas mentir... Raaa... Ok... Je ne dirais rien... Mais si elle pose des questions... Elle risque de voir que je mens. Je ne suis pas doué dans ce domaine...

Le mensonge est juste une horreur. Je déteste ça... Sauf qu'il s'agit de Fred... Et pour lui je suis prêt à tout... Alors je tenterai de mentir si Riri me pose des questions... J'espère juste être convaincant... Je ne peux rien promettre... Je fini par prévenir le capitaine qui accepte qu'on ne travaille plus pour aujourd'hui. Je me remets à ausculter Fred avec sérieux. Mais monsieur parle de mes rides... Pfff j'en ai pas... Sauf quand je me fais du mouron pour lui.

- C'est toi qui me donne des rides. C'est parce que je m'inquiète pour toi. Profite, je vais être sérieux encore quelques heures... Et surtout très collant...

Et tendre... Attentionné, doux... Juste pour lui... Son cœur bat trop vite... Et voilà qu'il se rabaisse, qu'il sort des conneries. Alors je lui dis sérieusement ce que je pense. Je n'aime pas sa façon de penser...

- Notre métier est dangereux alors je serais toujours inquiet pour toi. Et ce n'est pas grave. J'aime m'inquiéter pour toi perso. Parce que je tiens à toi. Tu ferais n'importe quel autre métier, ce serait pareil. Mais l'avantage, c'est que là, je veille sur toi. J'assure tes arrières.

Je mate aussi ses arrières... Mais ça je ne peux pas lui dire... Et je serais toujours là pour veiller sur lui... Parce que je l'aime cet homme. Il est essentiel à ma vie. Ma plus belle rencontre. Au lieu de lui mettre une claque derrière la tête, je soigne sa plaie et une fois que j'ai terminé, je dépose un baiser sur le pansement.  Une petite phrase m'échappe... Celle du jour de l'an. Ce jour où je l'ai embrassé pour la première fois...Première et quasi dernière vu qu'on s'est embrassé ensuite chez lui. Mais je sais que cela ne pourra plus jamais se reproduire...

- Je serais toujours là pour toi... À jamais...T'es mon meilleur pote.

Même si j'aimerais qu'il soit plus que ça... Tellement plus... Mais encore une fois, je ne dois pas y penser. Alors je prends mon téléphone pour commander un chauffeur. Je fronce les sourcils lorsque je l'entends parler et je comprends que nous ne sommes plus seuls. Je m'éloigne de Fred et me tourne vers les filles.

- Nous n'avons fait que notre travail vous savez... Et vous en faites pas, il va bien votre sauveur. Rien de grave je vous rassure.

Je leur souris. Il ne faut pas qu'elles culpabilisent. Et je sais que Freddie n'a pas envie de les inquiéter. J'ouvre grands les yeux quand je vois qu'elles sont venues avec des cadeaux. Je ne les avais même pas vu. Je me retrouve avec une peluche de panda. Je souris.

- Merci, c'est vraiment généreux de votre part. Et vous savez, on recommencerait si c'était à refaire. Mon partenaire est un cassecou. Et je vous rassure il va vraiment bien.

On dirait bien qu'elles ont craqué sur lui... Cela me fait une petite pointe au cœur. Je regarde alors la peluche. Il me fait penser à Fred. Maladroit et drôle... Gourmand aussi. Les filles filent alors je fais un petit signe de la main et je me retourne vers Fred qui me tend le pingouin. J'explose de rire.

- Et toi les pandas ! Merci pour l'échange ! Je crois que je vais l'appeler Freddie pour le coup vu qu'il était pour toi à la base.

Freddie le pingouin... J'aime bien. Et c'est con mais comme ça je pourrais dormir avec lui... En quelque sorte... Je vais dormir avec une peluche... Qui l'aurait cru ?

- Bon le chauffeur est là. Debout monsieur. Direction la caserne. On doit récupérer nos affaires.

Je pose la peluche le temps de l'aider à se lever puis je la récupère. Je passe un bras autour de sa taille et je l'aide à avancer. Je sais qu'il peut marcher seul mais je me montre prudent. Je l'aide également à s'installer dans le véhicule. Durant tout le trajet, je le regarde régulièrement. Je vérifie que son état n'empire pas.

- Comment tu te sens ? T'endors pas hein...

Comme dans le camion, je me place de façon à pouvoir caler mon genou contre le sien. Et caler mon épaule contre la sienne... Toujours ce besoin de le toucher.

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MessageSujet: Re: Frisson et adrénaline [Seb & Freddie]   Frisson et adrénaline [Seb & Freddie] EmptyVen 26 Juil 2024 - 4:09




février 2024 – Fin d'après-midi – Fête foraine

Ne rien cacher de mon état, c’était un fait qui n’était pas si évident et pourtant avec Seb, je faisais toujours en sorte d’être assez transparent lorsque cela devenait des soucis sérieux, comme là, un accident comme celui-ci n’est pas à minimiser. Autant, il m’arrive parfois de minimiser le danger ou même les petits bobos pour ne pas qu’il s’inquiète, autant là je sais que je ne dois pas déconner. Je me détends un peu lorsque l’on se retrouve à l’abri dans le camion et pourtant je sens que l’adrénaline est encore là. J’avoue que je crains le moment où elle va retomber et que les effets de la commotion vont vraiment se ressentir… Alors pour garder un peu les nerfs et aussi pour ne pas me laisser submerger par la proximité avec Seb, je plaisante sur ce qu’il me dit par rapport au fait de prendre soin de moi. L’air faussement dégouté de la situation, j’éclate de rire à sa remarque en avouant une part de vérité :

« Carrément, j’adore prendre soin de toi mon Seb. Mais je pense quand même que je ne vais pas bouder mon plaisir que tu t’occupes de moi. »

Faussement dégouté mais intérieurement pleinement ravi qu’il soit aux petites soins avec moi, cela veut dire passer du temps avec lui. Et ça ces derniers temps cela compte tant à mes yeux. Cependant, je lui demande malgré tout de ne pas en parler à Riri, parce que je ne veux pas l’inquiéter pour rien. Je hoche la tête à ce qu’il me dit et j’accepte :

« Okay, on verra si elle remarque quelque chose. »

Il poursuit les soins et je le taquine pour détendre l’atmosphère alors qu’il est devenu si sérieux. Il me fait sourire à nouveau et je soupire lentement. J’aime l’idée qu’il soit collant… Ma langue passe sur mes lèvres lentement avant que je trouve quoi lui répondre :

« Sérieux et collant… tu me vends du rêves là tu sais… Mais… merci… »

Je n’ai pas pu garder mon humour bien longtemps parce que je lui suis vraiment reconnaissant d’être là pour moi. Cela marche dans les deux sens et on le sait l’un comme l’autre mais c’est vraiment agréable de savoir que l’on n’est pas seul, que l’on peut compter sur quelqu’un dans n’importe qu’elle situation. Je dis finalement ce qui me traverse l’esprit et ce sont des pensées un peu dévalorisantes mais j’ai besoin de les exprimer parce que j’aime pas l’idée de l’avoir inquiéter. Je relève mes yeux vers lui lorsqu’il me répond et ce qu’il me dit est criant de vérité. Notre métier est dangereux et il sera toujours inquiet parce qu’il tient à moi et que c’est souvent moi qui prend les risques :

« Je m’inquiète tout le temps pour toi aussi tu sais, c’est pour ça que je prends des risques, pour pas que cela soit toi… et parce que j’suis p’tet plus barré que toi… mais à nous deux ça fait un équilibre. »

Je souris faiblement parce que le mal de tête prends peu à peu du terrain mais aussi parce qu’être sérieux me rends plus vulnérable, je le sais bien. C’est pour ça que je plaisante tout le temps ou presque. Il finit par soigner ma tête et même par me faire un bisou sur mon pansement en me parlant de chance. Cela me rappelle aussitôt le jour de l’an mais je ne montre rien, je souris lui répond que puisqu’il est là, j’aurais toujours de la chance. Il me confirme qu’il sera toujours là. Je pourrais presque l’embrasser à ses mots… jusqu’à ce qu’il dise meilleur pote… Purée… il compte tellement plus qu’un meilleur pote, d’une voix douce je le reprends… :

« T’es plus que ça tu le sais… »

J’ai l’impression que la commotion me désinhibe un peu… je dis plus ce que je pense et je me rends compte que je dois faire attention. Et heureusement d’une certaine façon, les deux femmes que nous avons secourues sont arrivées et nous ont interrompues. Elles nous offrent des peluches et puis repartent. Je regarde Seb avec son panda et moi avec le pingouin et je lui propose de faire échanges. Il adore les pingouins. Je rigole doucement au prénom et ajoute :

« Freddie le pingouin et Seb le panda… Purée ça te vas bien mon panda… »

Je rigole et regarde mon panda avant de le serrer contre moi :

« Je vais kiffer cette peluche… »

Sebastian me prévient que le chauffeur est là et que je dois me lever… Je sens aussitôt que ça tourne tout autre de moi. Bordel ça va être long… Je prends appui sur lui en passant un bras derrière son cou, je sens que ma démarche est un peu incertaine mais bon j’arrive tant bien sur mal dans la voiture, je m’attache et me calle contre Seb, épaule contre épaule, genou contre genou… Je sens que je pourrais piquer du nez mais c’est finalement en plaçant ma tête contre son épaule que je me sens mieux, elle bouge moins dans tous les sens et je suis près de lui :

« Ouais ça va… ça tourne mais ça va… »

La fatigue et le gros coup de barre sont là si bien que je ne vois pas vraiment le trajet mais je sais que je ne m’endors pas pour autant. Une fois arrivés à la caserne je pourrais rester tranquillement assis et attendre Seb mais j’ai peur de m’endormir ou même de m’évanouir, ce qui fait que je me retrouve adossé contre les casiers, la tête en arrière tout en parlant à Seb de tout et de rien pour ne rien oublier… Et puis soudainement, je sens sa main qui prends la mienne, mes yeux sont clos mais je ne dors pas… Cependant, au lieu de partir comme il me le dit, je l’attire à moi :

« Attends… Seb… »

Je l’attire contre moi et me blottit contre lui. Ce besoin de contact, cette envie de sentir ses bras :

« Prends-moi dans tes bras, s’te plait… juste une minute… »

Je sais que peut-être cela ne se fait pas trop entre potes mais ce n’est pas la première fois qu’on se prend dans les bras l’un de l’autre, même si c’est plus de l’ordre de l’accolade… Là c’est vraiment un câlin et il me fait un bien fou. Mes mains se posent dans son dos et je le serre contre moi, enfouissant mon visage dans son cou. Je le rassure de temps en temps en murmurant :

« J’dors pas t’inquiète… »


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Sebastian Praston
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MessageSujet: Re: Frisson et adrénaline [Seb & Freddie]   Frisson et adrénaline [Seb & Freddie] EmptyVen 26 Juil 2024 - 4:11




février 2024 – Fin d'après-midi – Fête foraine

Comment est-ce que je peux penser à ce que je ressens pour lui quand il est dans cet état ? Être entre ses cuisses me donnent des idées que je n'avais encore jamais eu auparavant... Enfin, pas de cette façon... J'ai souvent envie de l'embrasser, de le prendre dans mes bras, mais là... Je me pose des questions un peu trop osées... Alors je chasse tout ça pour l'instant et je me concentre sur sa blessure. Je redeviens sérieux car je suis réellement inquiet pour lui. Mais avec un brin d'humour parfois. Je souris car il semble content que je m'occupe de lui durant les prochaines heures. Je sais que je vais adorer personnellement. L'installer confortablement, lui apporter tout ce dont il aura besoin et le couver. Rester non loin de lui pour veiller à ce qu'il ne s'endorme pas.

- Il faut parfois laisser les autres prendre soin de soi. Même si là, je vais être carrément chiant à t'empêcher de dormir...

Je pourrais l'en empêcher de bien des manières... Mais pas celles dont je rêve secrètement... Je vais juste le faire parler, l'occuper... Être bien sage et attentionné. Par contre, je ne suis pas fan de garder secret le fait qu'il aille mal. Je ne suis clairement pas doué pour mentir surtout quand il s'agit de soucis de santé. Je sais garder des secrets hein mais pas ce genre de secret et c'est surtout qu'il demande de mentir... Je déteste ça. On voit direct quand je mens... Je hoche juste la tête quand il me dit okay. Et cela me soulage profondément. Les soins continuent, je ne parle plus trop. Je crois que sa commotion lui fait dire des conneries plus grosses que lui. Lui vendre du rêve ? Il plaisante je le sais mais cela me fait quelque chose malgré tout... Raaa et sa façon de passer sa langue sur sa lèvre... J'ai envie d'y gouter... Mais non. Non je reste sérieux. Et ce qu'il me dit ensuite m'agace. Je déteste sa façon de se dévaloriser, de parler ainsi de lui. Je ne peux pas le laisser faire.

- Tu es effectivement plus barré que moi mais c'est appréciable en vrai. Cela montre que tu es déterminé et que ton métier te tient à cœur. Sauf qu'on est deux comme tu dis et il faut parfois accepter que l'autre prenne également des risques pour que tu puisses souffler un peu. Tu n'as pas à prendre tous les risques. La peur que tu ressens pour moi quand on va en intervention, je la subis moi aussi pour toi. Il faut équilibrer non ?

Que ce ne soit pas toujours lui qui prenne des risques inconsidérés. Que ce ne soit pas toujours moi qui soit mort d'inquiétude en le regardant faire. Combien de fois mon cœur a cessé de battre en le voyant dans une situation tellement dangereuse... Combien de fois j'ai cru mourir en le voyant glisser ou manquer de tomber dans le vide... Voire même juste l'imaginer... Parce que mine de rien, Frederick est un pompier incroyable. Il gère à la perfection et sait en général calculer les risques.

J'embrasse son front pour lui donner de la chance. Je regrette juste de le faire sur le pansement... Pas sur sa peau mais bon. Je dois rester professionnel... Ok ouais un baiser sur le front d'un collègue ce n'est pas être pro mais bon... C'est mon meilleur pote hein... Et plus encore... J'ai compris que je suis comme un frère pour lui... Cela fait mal et je suis heureux en même temps. Je fais partie de sa vie et nous sommes très proches alors comment ne pas être heureux ? Mais cela fait mal car je suis amoureux de lui...  

- Je sais Freddie...

Heureusement deux femmes arrivent, les femmes que Fred a sauvé quelques instants plus tôt et on se retrouve avec chacun une peluche. Qu'on finit par s'échanger car Freddie me connait par cœur.

J'éclate de rire à nos nouveaux surnoms. J'adore. En plus, dans un sens, je serais chaque nuit dans son lit, dans ses bras.

- Je kiffe déjà la mienne. Et nos nouveaux surnoms. C'est bon c'est décidé tu deviens mon pingouin parce que je trouve ça trop drôle.

Mais je ne l'appellerais pas ainsi devant les autres. J'espère qu'il voit que je plaisante, que je le taquine. Même si dans le fond je suis ultra sérieux. J'aime cette idée de surnoms rien qu'à nous et qui soient liés à nos peluches... Le chauffeur est là. Faut qu'on y aille alors je préviens Fred et je l'aide à avancer. Je sens bien qu'il a du mal. Vivement qu'on arrive chez lui. Dans le véhicule il s'installe et pose sa tête sur moi. Je lui demande de ne surtout pas dormir.

- On arrive bientôt et ensuite repos chez toi. Ça va aller.

Mais son état semble se dégrader. La commotion est bel et bien là... Je l'aide à sortir pour entrer dans la caserne et il me suit jusqu'aux casiers. Je garde un œil sur lui pendant que je prends nos affaires. Il me parle, cela me rassure. Mais je vois qu'il a les yeux fermés. Je prends doucement sa main pour lui dire que j'ai fini et qu'on peut y aller mais il m'arrête et je me retrouve dans ses bras. Il se passe quoi là ? Mon dieu... Respire Seb... Je lâche les affaires et passe mes bras autour de lui.

- Je suis là Fred... Ça va aller. Prends le temps qu'il te faut.

Est-ce parce qu'il a la tête qui tourne et qu'il a besoin d'un pilier pour l'aider à ne pas tomber ? Pour retrouver ses esprits ? Pourquoi ce câlin ? Je ne vais pas m'en plaindre mais cela me perturbe. Je flippe de son état de santé. On n'a encore jamais fait de câlin de la sorte. Enfin on se prend souvent dans les bras mais cela ne dure jamais aussi longtemps... Je pose ma main sur sa nuque et l'autre dans le bas de son dos et je le garde contre moi.

- Je m'inquiète mon Freddie... Mais je sais que tu vas lutter contre le sommeil...

Je ne bouge pas mais je surveille pour voir si j'entends ou pas les collègues arriver. Je ne voudrais pas qu'ils nous trouvent dans cette position. Non pas parce qu'ils pourraient la trouver étrange mais parce que je ne veux pas qu'ils sachent que Frederick va pas bien. Je ne veux pas qu'on le voit en position de faiblesse...

- On devrait y aller... Avant que les autres n'arrivent...

Parce que je crois que je les entends au loin... Il est temps de rompre le câlin... Même si j'en ai clairement pas envie car putain que c'est bon d'être dans ses bras, de sentir son souffle dans mon cou...

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Frederick Miller
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MessageSujet: Re: Frisson et adrénaline [Seb & Freddie]   Frisson et adrénaline [Seb & Freddie] EmptyVen 26 Juil 2024 - 4:20




février 2024 – Fin d'après-midi – Fête foraine

J’apprécie tant sa compagnie, sa simple présence, son simple regard sur moi et je me sens plus fort, plus apaisé, plus en confiance et cela malgré mon état qui je le vois bien n’est pas top. Je souris à ses paroles et réponds simplement :

« Tu s’ras jamais chiant selon moi. »

L’on change de sujet à plusieurs reprises évoquant les blessures, les symptômes mais également parlant de la dangerosité de notre métier et de ma culpabilité à lui faire peur. Cependant, comme souvent, Sebastian trouve les mots qu’il faut pour me faire me sentir et même si cela lui coute surement de me cacher combien il peut s’inquiéter pour moi. Cela me rassure en un sens je crois, me prouvant malgré lui qu’il tient à moi et que je sais que je peux compter sur lui. Il est peut-être la seule personne en ce monde qui ne me laissera jamais tomber. Je hoche la tête à son questionnement sur l’équilibre. Oui, l’on se complète sur tant d’aspects que cela en est presque réconfortant, rassurant.

La suite devient plus intimiste et il se retrouve à me confirmer qu’il sera en effet toujours là… en tant que meilleur pote et je ne peux me retenir d’ajouter qu’il est encore plus que ça. Bien sûr qu’il est plus qu’un meilleur pote, qu’un meilleur ami ou même un frère, il est un homme qui fait partie de mon existence et si j’ai encore du mal à définir notre relation, je sais qu’elle a tout d’unique en son genre. Il est un homme pour lesquelles j’ai des sentiments si forts que ma vie sans lui ne vaudrait tout simplement pas le coup.

Les deux jeunes femmes qui ont été secourues nous apportent des peluches que Seb et moi acceptons avec le sourire et lorsque nous sommes seuls à nouveau, je propose d’échanger parce que je sais qu’il préfère les pingouins et à sa phrase sur le fait que je sois son pingouin, je souris d’une joie presque immense. Nous avons enfin des surnoms privés et intime, seulement entre nous deux :

« Et tu deviens mon panda. »

Je le regarde et enlace la peluche avec amour même si je doute qu’il le voit comme ça. Quelques minutes plus tard, l’on se retrouve dans un taxi pour retourner à la caserne afin de prendre nos affaires avant de rentrer chez moi et qu’enfin je me retrouve au calme avec lui. Il ne me quitte pas, que cela soit dans le taxi ou je me retrouve avec la tête posée sur son épaule ou alors une fois dans les vestiaires de la caserne lorsqu’il est proche de moi.

Mais alors qu’il m’informe que nous sommes prêts à repartir, je l’attrape par le bras et l’attire contre moi sans même me décoller des casiers. J’ai besoin de sentir un peu plus sa présence, besoin de lui, besoin de savoir qu’il est là. Et c’est comme ça que je me retrouve à l’agripper et à passer mes mains dans son dos pour le serrer contre moi. Je crois qu’une part de moi a peur qu’il me repousse ou qu’il ne veuille pas rester contre moi. Cependant, lorsque je l’entends lâcher nos affaires qui tombent lourdement sur le sol et que je sens ses bras dans mon dos et sa main dans ma nuque, je m’apaise aussitôt, profitant de cette étreinte, de ce moment qui n’appartient qu’à nous. Je soupire et blottit mon nez dans son cou, humant son parfum avec lenteur et douceur. Je me laisse aller contre lui et resserre mes bras malgré tout afin de ne pas le laisser s’échapper.

J’ignore combien de temps nous restons ainsi mais je murmure à l’oreille de mon panda que je ne dors pas pour le rassurer. Je sens qu’il s’inquiète et pour toute réaction, je le sers encore un peu plus contre moi.

« Tu vas me maintenir réveillé mais… j’suis bien là dans tes bras… J’en avais envie… besoin… »

Je dis la vérité. Déjà parce que je ne suis pas vraiment connu pour mes mensonges, hormis pour probablement minimiser mon état mais ce n’est pas vraiment ça dont je parle là. J’avais envie d’être contre lui parce que c’est sa présence, son attention qui compte pour moi, là, tout de suite, maintenant.

Cependant, il me ramène à la réalité en m’informant que l’on devrait rentrés et c’est vrai que l’on n’est pas encore chez moi. Il finit par se décaler et je me redresse en grognant. Je n’avais pas envie que ce moment s’arrête mais nous n’avons pas vraiment le choix si l’on ne veut pas que les autres nous voient ainsi. Je croise son regard et mes yeux en disent sur le bonheur que j’ai eu en étant contre lui. L’instant de contact visuel reste court mais il me permet de comprendre qu’il a apprécié également cette étreinte.

Finalement, l’on quitte la caserne faisant rapidement signe aux collègues qui garent les véhicules. Sebastian avait vu juste, ils auraient pu nous surprendre et cela n’aurait pas été très plaisant alors que là, ce câlin restera un doux souvenir. L’on se retrouve dans sa voiture et je m’installe côté passager sans trop parler. Simplement en regardant de temps en temps le pilote à côté de moi qui conduit prudemment tout en me regardant de temps à autre. La musique dans la voiture me permet de garder un semblant de conscience même si j’ai bien du mal à rester éveiller. Ma main trouve celle de Seb et je m’y accroche comme une ancre à la conscience. Mais j’ai hâte d’être chez moi, de pouvoir me détendre même si je sais pertinemment que je ne dois pas m’endormir avant tard dans la nuit afin d’être certain de ne pas avoir de problèmes trop importants.

--- Fin du RP pour Freddie ---


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