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 Broad way to Broadway

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Lucy Orchent
Lucy Orchent
The Lucky One
Métier : Chanteuse, Comédienne musicale, Comique de scène, Musicienne, Ingénieure décoratrice, Productrice et Organisatrice de Spectacles et de Festivités, Directrice de The Lucky One, Egérie d’OBIF, Bénéficiaire du Club de Londres, membre du conseil d’administration et actionnaire de Orchent Trustee
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MessageSujet: Broad way to Broadway   Broad way to Broadway EmptySam 17 Aoû 2024 - 8:44

Broad way to Broadway

Samedi 17 Aout 2024
La bourgeoisie américaine est moins structurée que l’européenne, du fait de la jeunesse du pays comme de sa mentalité de rêve américain. Les listes VIP dépendent plus des établissements que du nom et le Who’s who newyorkais, Cambridge Who’s Who, ne cherche pas à former son dictionnaire biographique annuel en fonction des réels importances des gens qu’il cite mais uniquement de ceux qui paient pour être cités ; chose bien différente du Swiss Who’s Who et des bottins mondains. Je n’ai rien déboursé pour l’entreprise de Donald Trump Jr. et ai remercié ma Chance que des normes comme les diners mondains soient observées. Deux par semaines, comme hôte ou invitée, c’est le minimum. Ce soir, je suis l’hôte. Oh, je ne suis pas de la même bourgeoisie que les bourgeois-bohèmes de Broadway : j’ai l’idéalisme progressiste des années 60 et l’individualisme des années 80 mais j’ai un certain attachement à la domination bourgeoise et à la société industrielle. Et, surtout, je n’ai pas un style de vie inspiré de la pauvreté. Un duplex au One Beacon Court est un témoin de cela.

Mes invités, une vingtaine d’artistes et de producteurs liés à Broadway dont les œuvres m’ont plu l’ayant été (invités) pour 07pm, ont le droit de déposer leur véhicule dans la cour intérieure du condominium afin qu’un valet se charge d’aller le garer dans un parking privé ; prenant note de l’identité du propriétaire ou d’un pseudonyme, si celui-ci le désire. Un portier leur tient ensuite l’une des doubles portes vitrées afin qu’ils puissent entrer dans le hall d’accueil avec bureau de réception. Celui-ci leur indique l’un des ascenseurs et surtout le numéro d’étage et d’appartement : 44e étage, appartement ouest. Il y a une chance sur deux puisqu’il n’y a que deux appartements à mon étage comme à celui du dessus. L’indice de la porte ouverte et des majordomes invitant à entrer devrait être suffisant à ce que personne ne se trompe ; majordome fonctionnant par paire, l’un chargé de vérifier à voix haute le nom vis-à-vis de ma liste d’invités et l’autre de récupérer les éventuels manteaux pour les déposer dans une penderie située sur la gauche du foyer.

Ce vestibule fait 3m de large pour 8m50 de long. Les murs sont blancs et décorés de larges tableaux d’arts modernes. A sa droite se trouve une première porte battante, face aux penderies et close, et à sa gauche, après les penderies, une galerie toute aussi large mais encore plus longue et flanquée d’un escalier gris. C’est au niveau de celui-ci que je me tiens, mes escarpins gris me portant un peu au-delà du mètre 80 et dévoilant les dos de mes pieds aussi nus que mes jambes. Un tiers de mes cuisses est couvert par la mini-jupe de ma robe bustier push-up d’un bleu électrique. Le buste comme les bras et le collier sont couverts de mousseline bleutée à motifs bleus contrastant avec le roux de mes cheveux lisses qui s’en vienne onduler à leur encontre. A mon côté se tient un jeune homme d’un an mon cadet et de quelques centimètres de plus que moi dont le costume gris à chemise bleue ne saurait dissimuler la carrure musclée ou la silhouette athlétique, toutes deux renforcées en contraste avec ma carrure svelte et ma silhouette longiligne. Ses cheveux sont aussi courts que sa pilosité faciale de trois jours et son expression, quoi que parée d’un sourire clôt là où le mien est enfantin avec le rideau de ma lèvre supérieure dévoilant mes dents du haut tandis que ma lèvre inférieure leur sert de scène, est plus distante.

Difficile de savoir lesquels de nos yeux scrutent le mieux mes invités. Pour ma part, mes brillantes iris d’un vert d’eau à moitié plein commencent par regarder les chaussures. Elles remontent et embarquent avec elles mes deux mains alors que je détaille la tenue de chaque invité des pieds à la tête et que j’établis le contact visuel comme manuel avec contentement. Ma poignée de main englobe la main de mon invité entre les deux miennes avant que je ne fasse deux haut-bas énergiques accompagné de ma voix de mezzo-soprano, vaillante et chaude, aux paroles rapides.

« Bienvenue, dis-je à chacun avant d’ajouter un "monsieur", "madame" ou "mademoiselle" ainsi que leur nom ; ayant essayé de tous les retenir et ayant l’aide du majordome vérifiant que chacun est bien sur la liste à haute voix. Je suis ravie que vous ayez pu venir. Comment allez-vous ? »

J’écoute chaque réponse avec un intérêt félin et la conscience que, si elle est trop longue, Nathan me tapera discrètement sur l’épaule pour me signaler que je dois passer à la personne suivante. Lorsque la fin arrive, je relâche ma main gauche et me tourne partiellement vers le salon que je désigne de ladite main.

« Je vous en prie, allez vous mettre à l’aise au salon. Profitez de la vue le temps que tout le monde arrive. »

Ma main droite accompagne celle de mon invité dans le commencement de son mouvement puis le relâche pour revenir à moi alors que je répète la chorégraphie avec la personne suivante ; ou les personnes suivantes lorsqu’elles arrivent par couple ou covoiturage. Invité qui a désormais tout loisir de marcher tout droit vers la grande baie vitrée visible par-delà la salle à manger mitoyenne du salon ; baie vitrée donnant sur Central Park comme l’ouest et le nord de New York City avec une vue en plongée. La partie gauche de la double-pièce est composée de la salle à manger, reconnaissable par la table centrale flanquée de dix confortables chaises de métal et de cuir. La partie droite est le salon, composé d’un canapé en L d’un brun clair aux coussins blancs capable d’accueillir cinq personnes et faisant face à un duo de ses frères fauteuils possédant identique esthétique. Entre eux, une table basse à plateau de verre et, derrière lui, une commode longue aux cases vides mais possédant deux lampes de chevet. Enfin, face à l’une des vitres, une paire de jumelle sur pied attire les curieux et se retrouve le centre de la discussion des gens debout. Evidemment, j’ai rangé ma barque gonflable pour laisser l’espace.

En plus des toilettes de la galerie, accessibles après indication d’un individu connaissant les lieux, il s’agit-là des deux pièces où la soirée se déroulera. Lorsque tous les invités seront arrivés, l’apéritif dinatoire pourra commencer.

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