Métier : Serveuse/danseuse et chanteuse au pays des merveilles Orientation : Pansexuelle Age : 25 Messages : 31 Points : 129 Date d'inscription : 29/07/2024
Aujourd’hui en ce beau 4 juillet, j’avais promis à la caserne de Freddie et de Seb de chanté pour le bal des pompiers, mais aussi pour l’œuvre de charité qui aurait lieu en même temps pour le coup. J’avais hâte d’y participé, j’avais composé une nouvelle chanson pour l’occasion et ça serait la première fois que les gens l’entendrons en dehors de Pascal mon serpent. J’étais cependant stressée, car cela serait une première pour moi de chanter devant un vrai public et pas devant des clients du bar ou je bosse, qui préfère largement me voir à moitié me déshabillé que de chanter, mais bon au moins, je peux chanter et danser, ce que j’aime faire par-dessus tout.
Ce soir, pour l’occasion, j'ai décidé de mettre une robe simple bleu clair à fine bretelle, je sais que Freddie n’aimera clairement pas ma tenue, car je ne porte pas de soutien-gorge, mais bon, c'est une robe de créateur que j’ai eu dans une friperie et que j’ai fait retoucher pour qu’elle m’aille à la perfection. Je me maquille ensuite légèrement et je me regarde dans le miroir, mes cheveux noirs font ressortir mes yeux et aussi mon regard quelque peu triste que je peux avoir parfois… mais que je cache toujours derrière des grands sourires.
Depuis le départ de Zac, les choses sont un peu plus compliquées pour moi, il était mon pilier et je n’ai plus cela, le groupe a fini par se dissoudre, progressivement, l’un pris par ses études, l’autre par sa carrière et il y a moi toujours présente, mais qui est seule maintenant… Cela me fait très bizarre, je dois le reconnaitre, mais j’essaie d’avancer doucement sans eux.
Je me regarde une dernière fois dans mon miroir avant de partir pour la caserne rejoindre les garçons. Je les salue rapidement avant de partir me chercher un verre, car je suis quelque peu nerveuse, alors que j’avance tranquillement, je finis par rentrer dans une personne.
- Excusez-moi, je ne faisais pas attention où j’allais.
Je relève la tête et je tombe sur Lucy Orchent, une femme très célèbre dans le monde de la musique, mais pas que. Je deviens rouge comme une tomate.
- Vraiment désolée Madame Orchent, je n’ai pas renversé votre verre ou abimé vos vêtements??
Voilà que je rentre dans une de mes idoles et que je lui ai peut-être foutues en l’air sa tenue de la soirée.
Métier : Chanteuse, Comédienne musicale, Comique de scène, Musicienne, Ingénieure décoratrice, Productrice et Organisatrice de Spectacles et de Festivités, Directrice de The Lucky One, Egérie d’Orchent Bank, Insurance & Financial, Bénéficiaire du Club de Londres, membre du conseil d’administration et actionnaire de Orchent Trustee Orientation : Homosexuelle Messages : 39 Points : 114 Date d'inscription : 10/08/2024
Faire partie d’une association caritative est normal, même si cela passe principalement par des dons monétaires à visée de placements ; afin que l’argent donné ne soit pas consommé mais bien investi pour générer de l’argent destiné à la consommation. La difficulté aux Etats-Unis d’Amérique reste de trouver de véritables associations caritatives. Le pays de l’entreprenariat n’a pas, à mon sens, de services publics mais bien des entreprises publiques. Le système de santé n’a pas de patients mais plutôt des clients et son objectif est, comme tout autre, la génération de dividendes pour ses actionnaires. C’est pour cela que les prix des médicaments comme des soins sont exorbitants et que se sont les assurances, d’autres entreprises qu’il faut donc contracter au cas où il y ait un problème et dont les tarifs varient selon les probabilités qu’il y ait un problème, qui sont le plus souvent en mesure de payer les frais médicaux ; sous réserve que les personnes aient les bonnes assurances pour leurs besoins. Le pire étant que les hôpitaux ont le devoir de refuser les gens dotés des mauvaises assurances ou incapables de payer puisque la loi leur impose la même rentabilité qu’aux entreprises normales. Je comprends bien que le système de santé ait grandement besoin de la charité privée mais je préfère donner la mienne à quelque chose de plus pur et innocent. Non, certainement pas le système éducatif ; c’est pire encore que celui de santé ! Financé par la Mairie de New York City, le FDNY est réellement à but non-lucratif et le fait qu’il puisse faire les EMS, Emergency Medical Services ou aide médicale urgente, a fini de me convaincre que c’était le mieux où je puisse donner. Son quartier général est au 9 MetroTech Center à Brooklyn, dans le Brooklyn Commons. C’est là-bas que s’est faite la donation et c’est là-bas que s’est faite l’invitation à l’un des bals de pompiers organisés au sein de l’une de leurs casernes pour leur fête nationale.
Equipé d’une cravate et ayant boutonné son costume gris pour l’occasion, enfin passé un bouton sur les deux parce qu’il ne faut pas exagérer non plus, Nathan me tient la porte de la limousine louée pour l’occasion. Malgré que mes escarpins à talon portent ma taille au mètre huitante, l’athlétique ancien militaire au visage large entouré d’une pilosité aussi courte pour les cheveux que la barbe continue de me dépasser d’une demi-douzaine de centimètres. Son regard ne me suit pas alors qu’il recommence à observer les environs pour faire son travail sans pour autant cesser de me tenir la porte. Je prends appuis pour sortir du véhicule, regardant à mon tour alors que les premiers regards se tournent vers ma chevelure rousse ondulée et ma robe de velours bleu à manches chemisier, jambe gauche fendue et décolleté en V avec renfort en tulle. Mon visage sculptural, uniformisé au fond de teint, se pare d’un sourire aussi bien présent sur ma bouche couverte de rose à lèvres que dans mes yeux parés d’eye-liner et de mascara. N’ayant avancé que d’un pas pour gêner ma paire de deux, je prends le temps de m’étirer le buste en écartant les bras sur le côté avant de reprendre mon avance. Derrière moi s’extirpe un autre homme plus grand encore que le précédent et habillé à la mesure : costume trois pièces noir et cheveux bruns brossés en crinière lui tombant sur l’encolure. Son visage a un nez proéminent et un grand front. Enzo laisse mon premier deux pousser la porte de la voiture pour que la première se referme et que la seconde puisse partir se garer alors que l’on commence à avancer avec la technique habituelle du bain de foule. Nathan se place à mon côté, légèrement en avant, et pose une main dans mon dos tandis que l’autre s’en va essayer de canaliser la foule tout en faisant le tri entre les gens qui passeront dans son dos à lui et ceux qui se retrouveront un instant face à moi, mon sourire et les deux mains que je tends pour serrer l’une des leurs selon une technique inspirée de celle d’Arnold Schwarzenegger.
« Bonjour, comment allez-vous, demande-je avec un sourire aimable avant d’écouter la réponse tout en échangent une poignée de main énergique. Vous êtes magnifique, poursuis-je avant que Nathan me tape sur l’épaule de la main qu’il a placée dans mon dos. Excusez-moi, souris-je en secouant une dernière fois la main présenté par l’inconnu que je m’en vais lâcher pour passer au suivant. Bonjour, comment allez-vous ? »
Le manège continue jusqu’à ce que j’ai traversé la foule. Enzo reste un pas derrière nous, prêt à éconduire quelqu’un qui se voudrait insistant d’un sourire charmeur et d’un accompagnement de ses deux mains. Même s’il est loin d’avoir les aptitudes physiques de Nathan, il n’en reste pas moins suffisamment grand et entretenu pour pouvoir être impressionnant. Les choses se passent donc bien, en général. Merci ma Chance, c’est le cas ce soir aussi ; sans doute aidé par le fait que je ne sois pas l’attraction de cette soirée. Les pompiers et leur bal le sont.
Je dois avouer ne pas trop savoir à quoi m’attendre. La première découverte est que le mot "ball" ne signifie pas que "balle" en anglais mais également "bal". La seconde, à venir car mes recherches ne m’ont pas permis de le découvrir, est de savoir si l’on serait sur un véritable banquet suivi d’une dance de société ou si l’on tendra plus vers la discothèque en plein air voire le concert. Les seuls concerts auxquels je me rends étant les miens et les boites de nuit étant des refuges un peu trop populaires pour moi, ma préférence est vite choisie comme ma robe en témoigne. Après, je suis assez intelligente pour m’adapter : suivre les guirlandes qui délimitent les passages, identifier les tentes qui accueillent les bars, repérer les tables pour s’assoir et la scène où me pointe l’envie de m’y pointer, analyser le public pour déduire qu’il s’agit probablement des gens du quartier et des proches des pompiers préférant être ici que dans d’autres festivités qui risquent de mobiliser en urgence les urgentistes ainsi que les urgentistes eux-mêmes dont l’officier de caserne qui doit recevoir la donation. Pour ce dernier, il n’y a nulle tape dans mon dos de la part de Nathan ; seulement trois poignées de mains, une pour chacun.
La discussion avec le chef bien occupé ne saurait durer longtemps, puisqu’il est bien occupé justement, ainsi l’invitation à s’amuser est renouvelée rapidement et acceptée avec un sourire franc.
« Comme d’habitude, interroge Enzo une fois que l’on a quitté la fosse et développé un bon point d’observation sur celle-ci.
- S’il-te-plait, confirme Nathan, toujours aussi observateur que moi mais pas pour les mêmes raisons.
- Il me plait, confirme-je à ma paire de deux tout en regardant le premier avec mon sourire fin. Merci. »
Mon avocat s’en va à l’achat d’un jus de citron pressé de préférence, d’une bière ambrée et d’un coca. Il ne lui faut pas cinq minutes pour revenir avec et je les passe à discuter avec ceux qui viennent à moi, ouverte et agréable comme il se doit ainsi que flegmatique et indépendante comme il le faut.
Main droite sous le coude gauche et main gauche tenant mon verre de jus qui accompagne mes dires, je continue la discussion jusqu’à ce qu’elle soit interrompue par une personne me faisant du rentre dedans au premier degré. Ce n’est pas des plus violents comme choc mais c’est surprenant et Nathan réagit immédiatement pour venir s’interposer, là où je me contente de me retourner vers l’origine de l’imprévu.
Il faut toujours commencer par regarder les pieds car ils sont la zone la plus difficile à maquiller. Je remonte ensuite le long d’une robe d’un bleu clair et d’un design probablement fait sur mesure ; bien qu’elle semble rester simple malgré tout. Et légère. Les cheveux noirs qui lui tombent dessus contrastent avec la peau claire sur laquelle ils le font, tomber, et renvoient à la mise en valeur d’yeux vert qui risquent d’eux aussi contraster avec le rouge qui monte aux joues pour accompagner ce qui, à vue de nez et d’yeux qui se plissent pour observer, pourrait être un début de panique. J’ai entendu les excuses et écouté les inquiétudes ainsi je partage les secondes et vérifie donc le contenu d’un verre de jus de citron, boisson choisie pour son amertume qui évite de le boire trop rapidement en soirée, puis de ma robe de soirée dont l’appréciation du contact avec un liquide serait probablement équivalente à mon opinion du système de santé américain.
« Merci ma Chance, commence-je après ma vérification et en lançant un bref regard à mon garde du corps à mi-temps pour souligner qu’on était pas sur le bon horaire comme pour qu’il cesse de s’interposer, le fait de parler à l’italienne garde le verre loin de la robe. »
Aucun dégât à déplorer chez moi, donc. En revanche, chez la personne avec qui je parlais et vers qui je me tourne à présent…
« Désolée également, conclus-je au pauvre heurt que le travail d’équipe avec l’inconnue m’a amenée à arroser. Vous lui enverrez les frais de pressing. »
Ma plaisanterie flegmatique, si s’en est une et je laisse le suspense sur ce point, est superflue puisqu’un peu de jus ne saurait entamer la bonne humeur du soir. Mon interlocuteur précédent s’excuse néanmoins puisqu’il doit aller se rincer et nous laisse, ma paire de deux et moi, en compagnie de l’autre jeune adulte.
« Par contre, "madame" c’est ma mère, reprends-je avec amusement tout en tendant ma main droite vers l’anonyme qui ne va bientôt plus l’être. Je vous en prie, appelez-moi mademoiselle Orchent. Et vous êtes ? »
Je tends une unique main, la seconde étant prise par mon verre, vers mon interlocutrice afin de lui offrir une poignée de main énergique et ferme.
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Dernière édition par Lucy Orchent le Ven 27 Sep 2024 - 6:22, édité 1 fois
Métier : Serveuse/danseuse et chanteuse au pays des merveilles Orientation : Pansexuelle Age : 25 Messages : 31 Points : 129 Date d'inscription : 29/07/2024
Je crois que le 4 juillet est une de mes fêtes préférées… Ce n’est pas ma préférée, car ma préférée, c'est Halloween, mais elle fait partie des 5 premiers : La première est Halloween, ensuite Thanksgiving, le 4 juillet, Noël et en dernier, c'est le memorial Day… Et oui mon anniversaire n’est pas dedans et Noël et aprés le 4 juillet, avant, c'était l’inverse, mais depuis que Freddie fait partie des pompiers, ce jour à une place particulière dans mon cœur, car c’est un jour important pour eux. Tous les ans il y a le bal des pompiers qui les aides a récolté des fonds pour différente association, ou pour eux quand ils ont besoin de matériel spécial. Une année, je crois que c’était parce qu’un de leurs camions était trop vieux et que la mairie ne pouvait pas leur en offrir un neuf, celui qui leur proposait était plus vieux que le leur encore… autrement dire, il pouvait risquer de tombé en panne à n’importe quel moment lui aussi… Donc bal des pompiers, vente de gâteau en tout genre et plein de petit truc comme ça, je devais avoir 14 ans à l’époque et j’ai beaucoup aidé. Tout le monde me connait à la caserne, je suis un genre de mascotte pour eux, je crois, on a même déjà essayé de me recruté pour faire partie de leur unité, mais j’ai toujours refusé, je sais que Freddie ferait une crise cardiaque, vu comment mon grand frère et ultra-protecteur envers moi, c’est d’ailleurs pour ça que je ne lui dis pas pour l’urbex.
Mais pour l’heure pas d’urbex, mais une robe de couturier trouvé en friperie et des talons haut, je vais chanter sur la scène pour aider encore plus à récolter des fonds pour les familles du quartier qui n’ont pas beaucoup les moyens, je déambule entre les personnes, en saluant certaine personne que je n’ai pas vue depuis des mois, voir 1 an, car on ne les voit que pendant le bal. Je rigole avec les collègues de mon frère, je crois qu’il y en a 1 qui me drague, il doit être un peu plus vieux que moi, mais je sais que cela ne fonctionnera pas entre nous, parce qu'il est pompier et je ne veux pas mourir d’inquiétude à chaque seconde, c’est déjà parfois ce qu’il se passe avec Freddie et Seb alors non, je ne sortirais pas avec un pompier, pourtant je rigole avec lui et je réponds un peu à sa drague, mais loin des yeux de mon frère et de son meilleur ami, car je les connais, c'est deux-là.
Je finis par me diriger vers la scène, surement un peu trop précipitamment, parce que je finis par rentrée dans quelqu’un, je m’excuse de façon assez banale et puis en relevant les yeux, je tombe sur Lucy Orchent, cette femme est un peu comme une idole pour moi, je me sens vraiment cruche, je lui présente mes excuses platement, je lui demande si je n’ai pas abimé ses vêtements, qui je me doute son fait sur mesure et qui n’ont pas le même prix que la robe de friperie que je porte sur moi, malgré le fait que ce soit une robe de haute couture de quelques années en arrière. Un homme, c'est mis entre Madame Orchent, je me doute que c’est son garde du corps.
- Vraiment désolée… Je n’ai aucune excuse.
Elle s’excuse auprès de la personne qui a eu sa boisson sur elle et puis elle me regarde alors que je suis rouge comme une tomate et que j’aimerais être une souris pour me cacher dans un trou et ne plus jamais en sortir. Elle me tend une main et je la regarde avant de la prendre et de la serrer. Bordel Tori reprend toi.
- Enchantée mada…moiselle Orchent, je m’appelle Tori Miller.
Je garde sa main un peu trop longtemps dans la mienne avant de la lâcher et de la remettre le long de mon corps.
- Je m’excuse encore de vous avoir bousculée, je ne faisais pas attention à ou j’allais…
Métier : Chanteuse, Comédienne musicale, Comique de scène, Musicienne, Ingénieure décoratrice, Productrice et Organisatrice de Spectacles et de Festivités, Directrice de The Lucky One, Egérie d’Orchent Bank, Insurance & Financial, Bénéficiaire du Club de Londres, membre du conseil d’administration et actionnaire de Orchent Trustee Orientation : Homosexuelle Messages : 39 Points : 114 Date d'inscription : 10/08/2024
J’écoute l’inconnue répéter qu’elle est "vraiment désolée" et assumer qu’elle n’a aucune excuse, ce qui fait économiser le temps d’en chercher, avant que le numéro complémentaire ne passe de ladite inconnue à mon interlocuteur précédent ; lequel s’en va rapidement. Main libre tendue vers celle qui cesse d’être anonyme avec des présentations hésitantes, j’entends et accueille l’enchantement de Tori Miller avec un sourire flegmatique et une analyse de poignée de main qui confirme son malaise et ses difficultés à s’imposer. Est-ce toujours le cas avec amplification du fait de l’action dont elle s’excuse encore ou l’impact de la variable précédente est-il immense ? Sachant que les réponses ne sont mutuellement pas exclusives ; il y a souvent plusieurs raisons à un comportement et il me faudra beaucoup d’investigation pour identifier les proportions. Le fait de se perdre dans la poignée de mains puis de ramener ladite main le long du corps sont deux indices que je note avec aisance.
« Plus de peur, pour vous, que de mal, pour moi, sauf peut-être pour le mâle qui nous a quitté, dis-je avec légèreté alors que je ramène ma main libre en soutien du coude de celle soutenant mon verre délesté d’une partie de son contenu ; détail qui m’amène à regarder Enzo avec un sourire devenu félin.
- Effectivement, acquiesce-t-il en ayant compris ma demande mais avec un signe de tête qui me fait comprendre qu’il va esssayer de me faire tourner en bourrique alors que je suis un chat. Mademoiselle Miller, je suis Enzo Lombardi. Avocat de mademoiselle Orchent. Amusé de vous rencontrer en des circonstances si… festives. »
Je regarde mon ami jouer de son charme italien à la classe anglaise tout en me disant que s’il a fait le premier service par gentillesse ce n’est pas dans le cadre de ce genre de service que je peux exploiter les siens ; de services. Les basses tâches, c’est plutôt le deuxième deux.
« Et je suis Nathan Shepard, majordome. »
Je lève les sourcils et lance un regard faussement connivent au prétentieux qui reste assez distant et froid ; tout l’inverse du précédent. Vont-ils jouer au bon gars et au mauvais gars puisqu’ils ne sont pas flics ? Ou est-ce de s’être fait surprendre qui met Nathan en vigilance accrue et qu’il n’a pas le temps d’être agréable ? Dans les deux cas, je crains devoir m’assoir sur mon verre or cela reviendrait à faire une tâche qui n’est pas celle que j’ai l’intention de faire accomplir.
« Ils sont enchantés pour l’un et enchiantés pour l’autre, intervins-je gaiment afin que le chant de feu et de glace ne jette pas un froid ni ne déclenche un incendie. Sinon, oserais-je réclamer un remboursement de mon verre par l’achat d’un nouveau ? »
La gaieté ne m’a pas quittée et c’est mademoiselle Tori Miller que je regarde cette fois, toujours féline. Avec connivence, je m’avance du buste et du visage vers elle.
« La réponse est "oui", lui souffle avec un clin d’œil avant de me redresser avec une certaine arrogance. Après tout, il convient de payer un verre lorsque l’on veut que son rentre dedans soit réussi. »
Voilà qui est fait : qui ne tente rien à rien alors je tente toujours ma Chance. Et elle me sourit presqu’autant que je le fais aux autres. Suis-je sans gêne ? Oui mais j’ai d’excellents gènes pour compenser. Est-ce de la mauvaise foi ? Bien sûr que non. Miaou : votre argument est invalide. Et histoire d’en rajouter une couche pour les valides, justement…
« Je vous suis. »
Non, je ne force pas du tout le passage en amenant la personne venue vers moi à repartir en jouant les brise-glace dans la foule après qu’on ait brisé la glace entre nous, le tout en brisant autre chose chez ma paire de deux, dont chacun en a deux d’ailleurs parce que tout est logique, puisqu’on est partis pour marcher jusqu’à un nouveau stand de boissons à moins que Tori Miller ne veille me tenir tête !
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Dernière édition par Lucy Orchent le Ven 18 Oct 2024 - 8:07, édité 1 fois
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Sujet: Re: Firemen's Ball Feat Lucy Jeu 10 Oct 2024 - 5:54
Ça arrivait qu’à moi de bousculé quelqu’un et que cette personne s’avère être une personne dont je suis fan et que je prends parfois comme modèle par rapport à la musique. Je ne fais que m’excusait encore et encore. Je commence à devenir rouge sous la honte de ce que je viens de faire, non mais vraiment Tori, tu ne pouvais pas faire pire et en plus si sa robe est tâchée les frais de pressing vont me couter un bras, argent que je n’aurais pas forcément. Freddie et moi, on n'est pas dans la catégorie de personne pauvre, mais on n'est pas riche non plus, on vit un peu au-dessus de la moyenne, mais clairement payer un pressing pour une tenue comme la sienne risque de piquer. Mais je le ferai, quitte à faire plus d’heure au bar, il n’y a pas de soucis et surtout, je ne veux pas qu’elle ne quitte l’événement maintenant, toute la caserne à fait des merveilles cette année alors, je veux que les gens profite le plus possible, je vais me plier en 4 pour Lucy Orchent ça je m’en fais la promesse.
Mme Orchent me dit de ne me l’appeler Madame, mais mademoiselle et je finis à mon tour par me présenter, je suis très nerveuse, je lui serre la main en étant peu assurée. Je lui serre la main avec insistance, je suis vraiment à côté de la plaque, putain merde Tori, reprends-toi, tu n'es pas comme ça en général, tu as plus d’assurance que ça, là, on dirait une petite enfant… Je regarde Mademoiselle Orchent ainsi que les deux hommes qui l’accompagnent, l’un me glace le sang et l’autre a l’air plus amicale, je souris à ce dernier. Je souris à sa phrase et je hoche la tête.
- Effectivement, il n’avait pas vraiment l’air content, mais je connais cet homme, il va aller boire un coup au bar ou dragué une jeune femme ou deux et ensuite tout sera revenue à la normale pour lui…
Depuis le temps que Freddie bosse ici, tous les ans plusieurs personnes reviennent inlassablement, pour passer un bon moment ou comme cet homme pour passé pour un bon samaritain en donnant de l’argent pour la caserne ou pour les autres collectes que nous faisons, ce n’est pas un saint loin de là… je l’ai déjà vu plusieurs fois et il est du genre à vouloir des choses en particulier que ne me donnent des hauts le cœur parfois, pas avec des enfants heureusement et le bar ne lui fournirait pas, mais ce qu’il fait avec certaine fille, c'est beurk… Je me tourne vers l’homme qui est plus souriant et je souris en retour.
- Enchantée M. Lombardi, le bal des pompiers est très précieuse pour nous…
Je souris en regardant les pompiers de la caserne qui se balade à droite et à gauche puis je me tourne vers le deuxième homme et je souris tout de même.
- Enchantée également M. Shepard.
L’homme paraît très contrarié… Je pense qu’en plus d’être le majordome de Mademoiselle Orchent, il est aussi son garde du corps et j’ai fortement dû mettre à mal son boulot en le surprenant de la sorte, je regarde le sol un peu gêné et je finis par relever la tête vers Mademoiselle Orchent et je rigole à ce qu’elle me dit, effectivement, l’un semble très enchanté de me rencontré, avec un sourire qui fait vraiment homme italien ou espagnol peut-être, dragueur, tandis que le second me fait froid dans le dos. Je hoche la tête à ce qu’elle me dit.
Je dois me reprendre et agir normalement, pas comme si j’étais avec une star… Je finis par déglutir quand elle me parle de “rentre-dedans”… Je rougis une nouvelle fois, elle parle comme si en lui rentrant dedans, j'avais essayé d’attirer son attention pour la draguée, c’est une femme magnifique, je ne peux pas le nier et je hoche encore plus la tête.
- Bien évidement, je vous dois bien cela après avoir manqué d’abimé votre magnifique tenue, mais cela dit, je vous ai sauvé d’un homme très emmerdant…
Je rigole et je commence à marcher vers un stand qui propose toute sorte de boisson.
- Que voulez-vous boire Mademoiselle Orchent?? Et vous messieurs?? Laissez-moi vous offrir quelque chose également.
De toute façon, je ne vais pas payer, car je suis un peu une des organisatrices et que j’aide tout le temps à la caserne ou durant différent évènement.
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Sujet: Re: Firemen's Ball Feat Lucy Ven 18 Oct 2024 - 9:30
Firemen’s ball
Jeudi 04 juillet 2024
Une poignée de mains est la rencontre entre deux membres faisant de la reconnaissance pour l’entièreté de l’organisme. Joseph Messinger, psychologue belge spécialisé dans le langage non-verbal et la programmation neuro-gestuelle, en a observé 70 types différents. Que Tori Miller s’accroche ainsi à moi est donc pleinement signifiant et mes hypothèses vont de son stress vis-à-vis de son impair précédent à sa reconnaissance de ma qualité par familiarité avec mon travail voire ma lignée ; sachant que, comme pour l’impair précédent, il est probable qu’il n’y ait pas une unique raison exclusive mais de multiples explications liées. Il y a quelque chose d’enfantin chez mon interlocutrice et ce n’est pas pour me déplaire. Tout l’inverse de la réaction de la demoiselle à l’un de mes deux sans que je sache lequel. Je suppose néanmoins Nathan, dans le doute.
La réponse de Tori Miller quant à mon commentaire sur la situation précédente lui permet de reprendre un peu du poil de la bête, ainsi que d’exprimer des informations qui lui sont connues et donc de se retrouver dans un environnement et avec une involontaire victime familiers. Alors donc, mon interlocuteur précédent est le genre à passer une déconvenue par la boisson et la drague ? Le second point était-il son intérêt envers moi avant que le premier ne vienne à son encontre en un coup de Chance explicitant qu’il n’en avait aucune, de chance, avec moi ? A la réflexion, ça ne m’étonne pas d’un officier du FDNY d’être ainsi, surtout un soir comme celui-ci. C’est lui le chef et il a l’uniforme qui va avec ! De quoi me faire sourire avec contentement, puisque tout rentrera dans l’ordre aisément, avant d’essayer mes manipulations félines ; qu’on appellera donc de la normalité.
Tout comme le fait d’avoir Enzo en bon gars et Nathan en mauvais gars, même si Nathan est clairement celui avec la plus grande expérience de couple de nous trois… incluant Enzo et moi réunis ! Après tout, lorsqu’il est de bon poil et même s’il est difficile de le savoir vu la longueur qu’il laisse auxdits poils, Nathan est celui avec le style de vie le plus simple et le plus franc à défaut d’être le plus charmeur et le plus sophistiqué. Au moins ai-je ma confirmation que c’est bien mon "majordome" qui met le plus sur la défensive mon interlocutrice qui l’a mis lui sur la défensive en défaisant sa vigilance ! Certains parleraient d’un ouroboros, un serpent qui se mord la queue, mais je parle d’un chat, lové comme il se doit ! Dans les deux cas, l’échange de regard est bref avant que Tori Miller ne regard ses pieds. Histoire qu’elle ne soit pas à celui du mur, de pied, je m’en vais la mener par le bout du nez ; chose qui compte peut-être comme un pied de nez !
Le fait de la faire rougir vis-à-vis du détournement de son rentre-dedans en est clairement un et il marche parfaitement puisqu’elle a la réaction précédente ; réaction qui m’amuse et me convient, s’insérant dans mon manège félin dont l’efficacité pourrait me faire ronronner.
« Bien évidement, me répond Tori Miller en une confirmation orale toute aussi attendue et chatisfaisante que la confirmation physique représentée par le hochement de tête l’est un instant avant, je vous dois bien cela après avoir manqué d’abimé votre magnifique tenue, mais cela dit, je vous ai sauvé d’un homme très emmerdant… »
Est-ce une tentative d’obtenir ma propre gratitude ? Je n’émettrais aucun jugement oral à l’officier qui m’a accueillie pour l’heure et je resterais dans l’aspect superficiel du chat : toute offrande à l’initiative de celui qui la fait est de sa responsabilité tandis que toute offrande à ma propre initiative est un dû dont il me faut convaincre ladite personne. Miaou. Personne qui fait sourire à se détendre au final et à n’opposer aucune résistance dans le retour vers la boisson. Retour à quatre avec une proposition d’achat même pour les deux deux n’ayant pas perdu leurs premières ! C’est sans doute bête mais il n’en faut guère plus pour détendre légèrement Nathan : il reste à l’affut mais c’est moins dirigé contre Tori Miller à présent, même si c’était possiblement surtout dirigé contre lui-même la première fois aussi.
« Puis-je conserver cette charmante offre pour plus tard, interroge Enzo avec un sourire et son verre porté d’une main. Je n’ai pas encore fini l’actuelle. »
Tandis que l’un demande s’il peut se faire désirer, l’autre fait l’inverse : tout comme moi, il achève son verre d’une traite et d’un sourire.
« Pour ma part, reprend Nathan, une ambrée m’ira très bien. Merci beaucoup. »
Je laisse un instant à Tori Miller pour répondre à chacun d’entre eux avant de moi-même reprendre la parole.
« J’opte pour un jus de citron pressé, avoue-je avec flegme. C’est le genre de boisson que je ne suis pas tentée de descendre trop vite, sauf nécessité ou proposition comme la vôtre. »
Un petit clin d’œil pour continuer à jouer dans les deux camps histoire d’être sûre de gagner dans au moins l’un d’eux puis je m’arrête avant la queue, que l’on va tâcher de ne pas mordre ni tâcher d’ailleurs, afin que mon interlocutrice puisse la faire pour moi et ma paire de deux dont l’un l’a déjà fait.
« Je me permet de vous attendre ici, dis-je avec connivence avant de trop me mêler à la foule, soit de le faire tout court en fait, puis en me retourner vers Nathan pour lui glisser mon verre vide dans le sien. Hop, de deux consignes respectées. »
Je n’ai pas la moindre idée de si les verres sont consignés mais j’ai bien l’intention de faire comme si et je laisse mon ami et garde du corps choisir s’il accompagne Tori Miller jusqu’à pouvoir se débarrasser des gobelets ou s’il fait collection ; sachant qu’une collection c’est un de chaque type, rarement plusieurs du même, donc il devrait avoir à en rapporter tout de même !
« Tu peux l’accompagner, murmure-je à mon ami avec espièglerie, t’as l’air dans l’autre partie de ton mi-temps et je lui trouve quelques airs de Morgane.
- T’es sérieuse ?
- Peut-être, laisse-je en suspens avec le même air espiègle que précédemment. Par contre tu vas pas lui poser les questions personnelles : je m’en charge dès qu’elle revient.
- Ce qui ne va pas être gênant du tout.
- Tu l’as déjà fait regarder ses pieds donc c’est juste continuer sur votre lancée. »
J’ignore qui est le plus dépité entre Nathan, répondant, et Enzo, silencieux, mais ils se font une sérieuse concurrence et c’est peut-être proportionnel à mon amusement. Sachant que le second change de camp quand le premier soupire légèrement. Ce dernier, le premier donc, s’en va avec ses deux gobelets rejoindre Tori Miller.
« Permettez que je fasse la queue avec vous, demande-t-il avec un haussement d’épaule. Il parait que les gobelets sont consignés… »
Nathan non plus n’en sait rien mais c’est car il n’a pas voulu aller chercher les boissons la première fois ! Voilà ce qui arrive quand on titille mon machatvélisme ! Et je le fait avec les mains sur les hanches et un sourire aux lèvres partagé avec Enzo ; le sourire, pas les lèvres, évidemment !
Métier : Serveuse/danseuse et chanteuse au pays des merveilles Orientation : Pansexuelle Age : 25 Messages : 31 Points : 129 Date d'inscription : 29/07/2024
Sujet: Re: Firemen's Ball Feat Lucy Mar 29 Oct 2024 - 5:24
Je n’aurais clairement pas pensé un jour tombé nez à nez avec Lucy Orchent et en plus lui rentrer dedans, je ne pouvais pas faire pire façon de rencontrer une personne que j’admire et qui est mon modèle sur plusieurs choses. Enfin ça aurait pu être pire, j’aurais abimé sa superbe robe et là, je m’en serais encore plus voulu. Pourtant, je finis par me présenter et je lui serre la main, mais je garde sa main dans la mienne un peu trop longtemps avant de vite la lâcher. Je suis vraiment stressée et mal à l’aise d’être face à elle. Je suis encore plus mal à l’aise à cause de l’un des deux hommes qui l’accompagne, il me regarde comme si j’étais une menace alors que ce n’est pas le cas du tout, j’essaie de montrer blanche.
Je dis en rigolant légèrement que je l’ai sauvé du chef des FDNY qui est un vrai sale con, un dragueur et qu’il abuse de la boisson, qui ne se montre que pour faire genre, il aide, mais ce n’est pas vrai, il n’est là que pour se montrer, je ne sais même pas s’il donne vraiment de l’argent aux associations ou à la caserne, je ne m’occupe pas de cette partie-là en général, mais je sais qu’il débourse beaucoup au bar ou je bosse… Lui qui devrait normalement faire tout pour le faire fermer, il se balade là-bas et il ferme les yeux sur les activités qui s’y déroule.
Mais pour le moment, je secoue la tête pour me chasser le boulot de la tête et me concentré seulement sur Lucy ainsi que ses deux accompagnants qui se présentent à leur tour, l’un est très charmant et il a des airs d’Italien, l’autre est sur la défensive et il pourrait presque me faire peur, même s’il est comme le premier bel homme pourtant je regarde vite mes pieds, car le regardais dans les yeux est très déroutant.
Lucy me demande si cela serait trop demandé de lui rembourser le verre que j’ai renversé sur le sol, mais aussi sur son interlocuteur, j’accepte bien entendu avec un sourire en plaisant sur le fait que je l’ai sauvé d’un mec très con et très emmerdant qui plus est. Je dis également que je vais offrir un verre à ses deux complices de la soirée, qui ont l’air très proche d’elle, à première vue, je dirais qu’elle doit surement les connaitre depuis des années ou alors, je me trompe et je suis définitivement nulle pour cerner les gens. Je regarde le dénommer Enzo et je souris chaleureusement.
- Oui bien-sûr, mais cette offre et comme Cendrillon, elle prend fin à minuit.
Je rigole à ma blague avant de pincer mes lèvres l’une contre l’autre et je me tourne vers le prénommé Nathan pour hocher la tête.
- Bien va pour une ambrée.
Je me tourne vers Lucy pour qu’elle me fasse part de sa commande également et je me mets à rougir à ce qu’elle dit.
- Du jus de citron pressé, c’est noté et cette fois-ci promis je ne vais pas le renverser.
Nous finissons par arriver devant la queue et je commence à me mettre à la suite des gens avant de me tourner vers Lucy.
- Oh bien-sûr, je fais au plus vite.
Je me retourne vers la queue en me dandinant d’un pied à l’autre, alors que j’entends la conversation de Lucy avec un de ses accompagnants, je ne sais pas de qui il s’agit avant d’entendre l’intéressée répondre. Je me demande bien qui est donc cette Morgane. Je me retiens de rire en entendant la suite de leur conversation et j’avance alors que les gens devant, on était servis. Je prépare mentalement à un interrogatoire alors que je sursaute en entendant Nathan me parlé.
- Merci, c’est gentil à vous. Oh oui, ils le sont, c’est gentil à vous, tout le monde ne les aurait pas rapportés.
Je souris en le regardant et je me tourne ensuite pour regarder derrière moi puis de nouveau Nathan.
- Je vais surement me montrer très indiscrète à vous poser la question, mais j’ai déjà mis les pieds dans le plat en bousculant Mademoiselle Orchent, mais qui est cette dénommée Morgane dont j’aurais des airs selon ses dires??
Métier : Chanteuse, Comédienne musicale, Comique de scène, Musicienne, Ingénieure décoratrice, Productrice et Organisatrice de Spectacles et de Festivités, Directrice de The Lucky One, Egérie d’Orchent Bank, Insurance & Financial, Bénéficiaire du Club de Londres, membre du conseil d’administration et actionnaire de Orchent Trustee Orientation : Homosexuelle Messages : 39 Points : 114 Date d'inscription : 10/08/2024
L’échange entre Tori Miller et Enzo me fait sourire : j’imagine tellement bien mon avocat en Cendrillon et pas que pour sa relation avec son père ! Quant au fait qu’il ait sa Marraine la bonne Tori jusqu’à minuit, c’est largement suffisant. Je ne pense pas rester jusque-là. Enzo aussi pouffe puis fait un clin d’œil. La connivence est passé, reste plus qu’à savoir s’il perd une chaussure d’ici à ce qu’on s’en aille pour qu’on puisse le retrouver. Ou son numéro de téléphone, ça marche aussi.
Comparativement, la réception de la seconde commande de mon second deux est beaucoup plus sobre et contenue. Enzo est Cendrillon, Nathan est l’affreuse belle-sœur. Encore que non, puisqu’elles sont deux et que j’ai pas l’intention d’en être une ! Nathan est le grand méchant loup : il peut aussi finir en robe mais il fait peur. Voilà. Comme ça je peux aussi tenter d’être une princesse ou, au minimum, le petit chaperon roux. Oui, roux. Parce que rouge, c’est Tori qui s’en charge ! Tout comme de commander les boissons et de faire la queue. Tout avance selon le plan que j’improvise au fur et à mesure. Miaou.
Le fait de faire un second round de discussion entre la petite Tori rouge et le grand méchant Nathan arrive également comme prévu et, merci ma Chance, les gobelets sont bien consignés : c’est mieux pour la planète, l’économie et le troll. J’en ronronnerais presque mais je ne le fais pas souvent en public. A la place, j’observe. J’écoute.
« Pour que les gens les rapportent, entreprend de répondre Nathan avec simplicité, il suffit de leur prendre une caution. Un billet de $1 pour le premier verre, en plus du prix de la boisson, qui est rendu quand on rend le verre. »
Simple, efficace, expéditif : Jonathan Shepard. Pas forcément très diplomate ou pédagogique par contre. On sent le militaire. Au moins, les choses semblent se détendre du côté de de Tori : elle lui sourit. Puis elle vérifie si je l’observe ? Bien sur que je les observe ! Chat !
« Je vais surement me montrer très indiscrète à vous poser la question, reprend l’autre jeune femme en attirant le regard et la curiosité de mon garde du corps, mais j’ai déjà mis les pieds dans le plat en bousculant Mademoiselle Orchent, continue-t-elle en lui faisant avoir un sourire en accord, mais qui est cette dénommée Morgane dont j’aurais des airs selon ses dires ? »
Nathan inspire et reprend ses appuis à cette question, une main tenant les deux verres et l’autre s’en allant à sa poche. Il fixe Tori avec tranquillité lorsqu’il répond.
« Ma dernière ex. Cheveux bruns foncés, longs. Yeux bleus, clairs. Visage enfantin, légèrement. Lucy vous trouve un air de ressemblance… et va surement l’utiliser pour se mêler de ce qui ne la regarde pas. »
A défaut de ne plus entendre ce qu’il dit, je vois bien Nathan se tourner vers moi avant de clore les lèvres et je récupère donc l’une de mes mains à mes hanches pour faire un coucou. A mon côté, c’est au tour d’Enzo d’être vigilant pour moi et donc de manquer mon petit tour de manège. Il a toujours son soda en main et le boit avec régularité, observant les gens qui discutent bruyamment en attendant que la soirée dansante commence. Mon coucou finit, je me retourne vers lui et le rejoins dans son activité tout en les perturbants tous les deux car je lui parle.
« Reste à savoir si vous voulez essayer de la prendre à son propre jeu… »
La conclusion de Nathan se fait après qu’il m’ait tourné le dos pour suivre le sens de la marche vers le stand de boisson, ne me permettant pas de voir son sourire petit malicieux.