Métier : Chanteuse, Comédienne musicale, Comique de scène, Musicienne, Ingénieure décoratrice, Productrice et Organisatrice de Spectacles et de Festivités, Directrice de The Lucky One, Egérie d’Orchent Bank, Insurance & Financial, Bénéficiaire du Club de Londres, membre du conseil d’administration et actionnaire de Orchent Trustee Orientation : Homosexuelle Messages : 39 Points : 114 Date d'inscription : 10/08/2024
Sujet: An Halloween Story Mer 30 Oct 2024 - 16:04
An Halloween Story
Du mercredi 30 octobre Au samedi 02 novembre De 07:30pm à 08:30pm
La Brooklyn Academy of Music, plus couramment appelée la BAM, est une institution culturelle reconnue internationalement. Sa programmation s'oriente essentiellement vers le théâtre, très souvent joué en version originale même lorsqu'il s'agit de pièces en langues étrangères, la danse contemporaine et la danse moderne ainsi que la musique classique américaine. Elle produit régulièrement des spectacles et organise annuellement le Next Wave Festival. Du 17 Septembre 2024 au 19 Janvier 2025, la BAM permet à des visionnaires reconnus et des pionniers rebelles de libérer leur créativité révolutionnaire ! Cette année, ils plongent dans un spectre d’œuvres passées, présentes et en cours de création qui capturent parfaitement l’ici et maintenant. Rejoignez-les pour explorer des visions dynamiques et avant-gardistes comme des frontières artistiques inexploitées alors qu’ils se réunissent pour reconstruire, revitaliser et révolutionner la créativité.
C’est au sein de la BAM Howard Gilman Opera House, la principale salle du centre culturel et l’une des plus grandes salles de spectacle de New York avec 2.109 places, que se tient une fois par soir A Halloween Story. La description du site de la Brooklyn Academy of Music introduit le troisième spectacle de The Lucky One, encore inédit, comme "un musical postmoderne halloweenesque dédié aux horrifiques vilains de notre enfance comme de celles de nos parents et grands-parents ainsi qu’à ceux qui ont marché dans leurs pas. C’est à travers ces figures ayant porté au regard de tous le queer coding comme confrontation d’une vertu évoluant à travers les décennies que l’artiste escompte rendre hommage à celles et ceux qui, malgré eux ou volontairement, ont pavé la voie pour la normalisation de la communauté LGBTQ+".
Le prix d’une place commence à $35, avec une majoration pour les réservations en ligne de $2 par commande et $7,50 par billet ainsi qu’une réduction de 20% pour les membres de la BAM et ses mécènes. La dernière réservation a été vendue le 16 aout 2024, deux mois et demi avant l’événement. Faites-vous parti de ces spectateurs ?
Métier : Chanteuse, Comédienne musicale, Comique de scène, Musicienne, Ingénieure décoratrice, Productrice et Organisatrice de Spectacles et de Festivités, Directrice de The Lucky One, Egérie d’Orchent Bank, Insurance & Financial, Bénéficiaire du Club de Londres, membre du conseil d’administration et actionnaire de Orchent Trustee Orientation : Homosexuelle Messages : 39 Points : 114 Date d'inscription : 10/08/2024
Sujet: Re: An Halloween Story Jeu 31 Oct 2024 - 10:23
An Halloween Story
Du mercredi 30 octobre Au samedi 02 novembre De 07:30pm à 08:30pm
Le rideau rouge s’ouvre sur une scène en trois parties. La gauche représente un extérieur à la végétation sinistre. La centrale représente un hall d’entrée pouvant rappeler celui d’un établissement scolaire, si ce n’est que les casiers couvrant les murs sont des cercueils de bois. La droite est une chambre cryptique avec un large lit où se tient une forme assoupie et agitée. Derrière cela, le fond peint montre le reste d’une vallée éclairée par la lune. Celle-ci est la principale source de lumière de la scène.
Du lit s’élèvent musique alors que la forme y remue irrégulièrement et s’agite de plus en plus rapidement.
« In the dark of the night I was tossing and turning… And the nightmare I had was as bad as can be… It scared me out of my wits… A corpse falling to bits ! Then I opened my eyes And the nightmare was me ! »
Le drap s’envole, comme soufflé par une explosion, alors que je me redresse et dévoile mon costume d’Harley Quinn.
« I was once the most mystical man in all Russia, déclare-je en me tournant vers le public. When the royals betrayed me they mad a mistake, continue-je en sortant les pieds de mon lit. My curse made each of them pay, ‘Til one little girl got away ! Little Anya, beware, Rasputin's awake ! »
Je maintiens la syllabe alors que je me lève complètement et que des mains jaillissent de toutes les cercueils dans la pièce à côté en brandissant une petite lampe à lave, comme autant de briquet à un concert.
« In the dark of the night evil will find her, chante le chœur fantomatique. In the dark of the night just before dawn. »
Je regarde vers le hall des cercueils.
« Revenge will be sweet When the curse is complete !
In the dark of the night.
She'll be mine. »
Mains contre le buste comme si j’y agrippais quelque chose, j’ai un rire dément. Je défile sur l’avant de la scène afin que tout le public puisse me voir, joignant le hall des cercueils puis l’extérieur avant de revenir au premier en continuant de chanter.
« I can feel that my powers are slowly returning, souffle-je en me redressant et écartant les bras. Tie my sash and a dash of cologne for that smell, inspire-je avec une grande satisfaction. As the pieces fall into place, I'll see her crawl into place ! Dasvidanya, Anya, your grace, farewell !
In the dark of the night Terror will strike her ! In the dark of the night Evil will brew.
Soon she will feel That her nightmares are real.
In the dark of the night.
She'll be through !
In the dark of the night, Evil will find her. In the dark of the night, Terrors come true.
My dear, here's a sign : It's the end of the line ! »
M’arrêtant au centre-avant de la scène, dos au hall des cercueils et au chœur fantomatique, je fais face au public comme une chanteuse d’opéra : bras tendus vers lui.
« In the dark of the night... In the dark of the night...
Come my minions, rise for your master, ordonne-je en levant progressivement les bras alors que les corps inhumés s’extirpent de leurs cercueils pour dévoiler les monstres classiques allant du loup-garou au vampire en passant par un triton, un monstre de Frankenstein, deux hommes costumés et évidemment une demi-douzaine de zombies. Let your evil shine, encourage-je alors qu’ils sont tous soulevés de leurs tombes par des forces, et des câbles, invisibles. Find her now, yes, fly ever faster ! »
Dans mon dos, le chœur de monstres aux petites lampes à lave s’élève dans les airs au-dessus de la scène, jusqu’à disparaitre dans les combles, tout en chantant la fin tandis que je lève les bras toujours plus haut pour les accompagner théâtralement.
« In the dark of the night… In the dark of the night… In the dark of the night…
SHE'LL BE MINE ! »
Les lumières s’éteignent à l’exception de celle qui me douche alors que je ramène mes bras contre moi, comme si j’avais attrapé quelque chose, et souris de mes dents désormais fluorescentes. Dents qui disparaissent après quelques secondes, alors que je referme les lèvres, pour céder la place à des applaudissements comme à une dizaine de silhouettes qui s’en viennent vivement changer les décors.
_________________
The Lucky One
Dernière édition par Lucy Orchent le Sam 2 Nov 2024 - 8:29, édité 1 fois
Métier : Chanteuse, Comédienne musicale, Comique de scène, Musicienne, Ingénieure décoratrice, Productrice et Organisatrice de Spectacles et de Festivités, Directrice de The Lucky One, Egérie d’Orchent Bank, Insurance & Financial, Bénéficiaire du Club de Londres, membre du conseil d’administration et actionnaire de Orchent Trustee Orientation : Homosexuelle Messages : 39 Points : 114 Date d'inscription : 10/08/2024
Sujet: Re: An Halloween Story Ven 1 Nov 2024 - 14:37
An Halloween Story
Du mercredi 30 octobre Au samedi 02 novembre De 07:30pm à 08:30pm
Le fond peint est le dernier décor à être changé à l’abri de l’obscurité. Après que deux ombres l’aient poussé sur le côté, celui se trouvant derrière est tiré désormais pleinement visible. Des lumières s’allument en son sein, dévoilant les fenêtres de façade d’un rez-de-chaussée et d’un premier étage d’immeuble newyorkais parcouru d’escaliers d’évacuation reliés les uns aux autres pour permettre la traversée. L’éclairage de plafond se rallume pour donner une ambiance de fin d’après-midi et la sonnerie d’une école raisonne. De la coulisse gauche, une jeune adolescente en jeans troué et veste de faux-cuir sort, renfrognée. Elle évite un conteneur à poubelle alors qu’elle use de ses mains pour passer sa capuche de sweat-shirt sur ses cheveux châtains batailleurs puis remonte les lunettes de soudure qu’elle avait en collier afin de les utiliser comme serre-tête et serre-capuche. Elle marche le long de la rue, au premier plan.
« Six schools in six years, Been kicked out of every place. Everything I ever do is wrong, Never find where I belong. Everybody on my case. »
La musique accélère et le pas aussi. Le renfrognement également, le visage adolescent regardant ses pieds.
« The same old story, résume-t-elle en haussant les épaules. The same old song : "Don't act up, don't act out. Be strong."
I keep my head down, I keep my chin up, But it ends up all the same. With "Pack your bags, Percy You're always to blame !" »
Sur les fenêtres, des ombres forment un chœur depuis leurs appartements.
« I never try to do anything. I never mean to hurt anyone ! I try, I try to be a good kid. A good kid. Whose comming undone… But no one ever will take my side. All I ever do is take the fall ! I swear, I swear that I'm a good kid. Guess I'm good for nothing at all… »
Ayant traversée la scène, l’adolescente arrive au pied d’une échelle d’évacuation et commence à la gravir avec agilité.
« Gabe was a world class jerk. Dad… was never there. The only family that really mattered ? Well, she vanished into the air. And now I finally find a haven, Someplace safe, where I can stay. 'Till it's "Pack your bags, Percy Now go, go away !"
I never try to do anything ! I never mean to hurt anyone ! I swear, I swear that I'm a good kid ! Yeah, Percy, that's a good one… »
Arrivée au premier étage, l’adolescente reprend sa marche en s’accrochant sur la rambarde afin d’avancer en dansant et regardant régulièrement le public.
« But no one ever will take my side ! All I ever do is take the fall ! I try, I try to be a good kid, Guess I'm good for nothing at All the schools in six years. Every battle, everyday. No one ever tells me that they're proud ; No one asks me "Percy, how'd you like to come round and stay ?". All you get are bad grades And a bum rap And a bad rep And a good smack And no friends And no home And no mom. »
Arrivé au pied de l’échelle montant au second étage, l’adolescente s’arrête avec les deux avant-bras sur la rambarde et l’air abattu.
« She's taken away… »
Derrière les fenêtres, les ombres disparaissent et les lumières s’éteignent, dans les appartements comme sur scène, à l’exception du projecteur qui fixe l’adolescente.
« I swear I never stole anything… I never meant to hurt anyone… I swear, I swear that I'm a good kid… A good kid, who's had a bad run… And all I need is one last chance… To prove I'm good enough for someone.
I'm good enough for someone, chante-t-elle alors qu’elle entreprendant de chevaucher la rambarde et que les lumières et les ombres derrière les fenêtres réapparaissent. I'm good enough for someone, répète-t-elle face à l’écho de ses échecs alors qu’elle est accrochée des deux mains et des deux pieds à la rambarde, prête à sauter sur le conteneur à poubelles. I'm good enough for someone ! »
Sans hésitation, l’adolescente saute et se réceptionne sur le conteneur avant de faire une roulade et d’atterrir sur ses pieds. Les bras écartés pour l’équilibre se rapprochent d’elle pour deux courbettes à destination du public, qu’elle fait avec un sourire fier qui déclenche des applaudissements.
Des applaudissements qui durent bien après que la musique se soit tue et que la jeune artiste ait croisée les jambes de gêne en jetant régulièrement des coups d’œil vers la coulisse de gauche, à quelques pas d’elle.
C’est de cette coulisse que sortent deux hommes en costume d’enterrement et avec des cheveux mi-longs bruns, que les plus attentifs reconnaitront comme des fantômes échappés de la scène précédente. S’ils se ressemblent tous deux, l’un a une chemise blanche et l’autre une chemise noire.
« Bonjour, commence la chemise blanche avec un ton malsain.
- Mademoiselle, continue la chemise noire avec ce même ton.
- Nous n’avons pu nous empêcher de vous entendre, explique le premier en faisant un pas derrière l’adolescente pour se positionner de son second côté.
- Et nous connaissons quelqu’un qui pourrait vous aider, expose le second en se plaçant au côté de l’adolescente qui ne sait plus où donner de la tête.
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Sujet: Re: An Halloween Story Sam 2 Nov 2024 - 6:14
An Halloween Story
Du mercredi 30 octobre Au samedi 02 novembre De 07:30pm à 08:30pm
« Seriez-vous intéressée ? »
Le décor n’a pas changé : nous sommes toujours au pied d’un immeuble. Les personnages non plus. L’adolescente encapuchonnée est toujours encadrée des deux hommes diaboliques qui parlent comme un seul. Bras croisés de suspicion, la première détaille chacun de ses deux interlocuteurs puis jette un regard au public.
« Est-ce que j’pourrais en savoir plus ? »
Alors que le rock retenti, l’homme en chemise blanche entreprend de reculer vers le centre de la scène en attirant le regard de l’adolescente tandis que son camarade grimpe sur la poubelle pour escalader la rampe de secours.
« She's into superstitions, Black cats and voodoo dolls. I’ve got a premonition : That girl's gonna make me fall, explique la chemise blanche en invitant l’adolescente à danser.
She's into new sensation, New kicks in the candlelight. She's got a new addiction, For every day and night.
She'll make you take your clothes off and go dancing in the rain… She'll make you live her crazy life but she'll take away your pain… Like a bullet to your brain. Come On ! »
La chemise noire, à l’étage, joint sa voix à la chemise blanche, au sol.
Upside inside out ! She's livin' la vida loca ! She'll push and pull you down ! Livin' la vida loca ! Her lips are devil red And her skin's the color of mocha. She will wear you out ! Livin' la vida loca. Livin’ la vida loca. Livin’ la vida loca. »
Les lumières des appartements deviennent stroboscopiques à essayer de suivre le rythme de la musique, changeant de couleur pour cette fête promise. L’adolescente commence à se prendre au jeu de cette boite de nuit et rejoint la chemise blanche qui danse face à elle. A l’étage, la chemine noire se penche pour prendre le relai d’un cri et faire se retourner l’adolescente.
« Woke up in New York City, In a funky cheap hotel. She took my heart And she took my money ! She must've slipped me a sleepin' pill. She never drinks the water And makes you order French champagne. Once you've has a taste of her You'll never be the same ! Yeah, she'll make you go insane !
Upside inside out She's livin' la vida loca. She'll push and pull you down. Livin' la vida loca. Her lips are devil red And her skin's the color of mocha. She will wear you out ! Livin' la vida loca. She's livin’ la vida loca. She's livin’ la vida loca. Yeah ! »
Un flash lumineux, analogue à un éclair traversant le ciel, se répand sur la scène. L’adolescente et les deux chemises sont trop occupées à danser pour s’en soucier.
« She'll make you take your clothes off and go dancing in the rain… She'll make you live her crazy life but she'll take away your pain… Like a bullet to your brain. Come On !
Upside inside out ! She's livin' la vida loca ! She'll push and pull you down ! Livin' la vida loca. Her lips are devil red And her skin's the color of mocha. She will wear you out ! Livin' la vida loca.
Upside inside out ! She's livin' la vida loca ! She'll push and pull you down ! Livin' la vida loca. Her lips are devil red And her skin's the color of mocha. She will wear you out ! Livin' la vida loca ! Livin' la vida loca ! Livin' la vida loca ! »
L’adolescente chante avec la chemise blanche à présent, sa voix complètement étouffée par la puissance de celle de son partenaire de chant.
« Livin' la vida loca ! Livin' la vida loca ! Oh livin' la vida loca ! Oh yeah livin' la vida loca ! Livin' la vida loca ! Livin' la vida loca. »
La musique s’arrête.
Les lumières aussi.
Les mouvements mettent quelques instants à en faire de même.
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Sujet: Re: An Halloween Story Dim 3 Nov 2024 - 5:29
An Halloween Story
Du mercredi 30 octobre Au samedi 02 novembre De 07:30pm à 08:30pm
Lorsque les lumières se rallument pour donner l’ambiance d’une soirée d’orage, un nouveau fond peint se tient en arrière-plan. Il représente l’un de ses grands halls d’école américain, avec une double porte au fond. Les casiers-cercueils forment un entonnoir mural jusqu’à celle-ci et au trio de protagonistes. Face au public et mains dans les poches, l’adolescente hoche la tête d’un air guère convaincu. Elle est toujours encadrée des deux chemises.
« Moauis, mouais, mouais, dit-elle en se penchant en avant, comme pour essayer de regarder un détail sous un meuble sans pour autant s’arrêter de marcher. J’suis pas certaine qu’ce soit l’école ma solution.
- Oh, vous savez, commence la chemise noire.
- Une leçon dépend surtout de celui qui la fait, continue la chemise blanche.
- Perso ils veuillent juste que j’leur casse pas l’fion. »
Pas le temps d’un mot de plus que le tonnerre commence, que l’éclairage clignote, que le rire continue et que l’électro conclue.
« Ooh, you give me the chills, félicite ma voix éthérée alors que l’adolescente commence à regarder partout pour voir d’où elle vient. Walkin' down a darkened hallway, commence-je en ouvrant les deux battants de la porte au fond en simultanée avec les ouvertures de chaque casier où se trouve un revenant choriste costumé en un monstre différent, sauf pour les huit zombies. Everybody turns to look at you, continue-je en désignant l’adolescente des deux mains tendues et en avançant en catwalk alors que les monstres sortent eux aussi de leurs casiers tombaux. It's not because you're different, constate-je en ramenant mes bras devant moi pour faire "non" des index. It's just because you're so scary cool, dis-je en levant les pouces en guise d’approbation.
Sinister style, mystery with a smile… You're drop-dead gorgeous, assure-je alors que je m’approche comme une prédatrice, toute sourire, et que je me place entre l’adolescente et la chemise blanche. High school gives me the creeps, But when I'm with my peeps, You can't ignore us, avertis-je en me retournant vers le public. This is where the ghoul kids rule. »
Les mains faisant les cornes du diable, notre quatuor entreprend une même chorégraphie vers le public alors que je chante. Reprise par le chœur derrière nous, elle est très inspirée des chorégraphies du rap de rue avec de grands gestes des mains et des avant-bras faits par des corps désaxés, généralement d’un tiers tourné vers le public. Alterner ses désaxages se fait au cours d’une marche qui nous amène vers l’arrière puis vers l’avant, d’un côté puis de l’autre, devant puis derrière notre partenaire de danse et toujours au plus proche des danseurs d’arrière-plan qui chantent avec moi.
« Monster, Monster High Monster High, Monster, Monster High Come on, don't be shy Monster High, The party never dies. Monster, Monster High Monster High, Monster, Monster High Freaky, chic 'n' fly, Monster High Where student bodies lie. »
Mélangée avec les membres du chœur, je me trouve de nouveaux partenaires et m’accroche à eux avant d’en changer d’un même mouvement.
« Ay, Frankie's got me fallin' apart, commence-je avec un monstre de Frankeinstien. Draculaura's stealin' my heart, feinte-je vers une vampire, une main sur le cœur. Clawdeen Wolf ya make me howl at the moon, enchaine-je vers une louve-garelle qui hurle le Awooooo ! Lagoona, you're the finest fish in this lagoon, complimente-je en faisant un pas puis un coup de hanche et un acquiescement à une tritonne qui bulle. Cleo de Nile, you're so beguile Even though you act so vile, dis-je en me retournant vers une momie avant de lui tirer la langue un très bref instant. And Deuce has stone cold style, continue-je avec un doigt-révolver envers un gorgone aux cheveux de serpent. These are my boos, my skeleton crew, A little strange, but so are you, conclus-je en écartant mon bras pour désigner les danseurs constumés avant de revenir pointer mon index vers l’adolescente puis me retourner vers le public. Don't you wanna be a Monster too ? »
Les positions se reprennent avec notre quatuor en avant et on se prend en position de ballet, une main dans la main et l’autre où dans le creux des reins ou sur l’épaule ; sachant que je suis évidemment avec l’adolescente et les deux chemises sont ensemble.
« Ohh, freaky just got fabulous, complimente-je ma partenaire… Everybody wants a piece of you. Best eyes, best smile, let's be realistic, Most characteristic, most hip & horrific, conclus-je en me séparant après un tour seulement. A sinister style, mystery with a smile… You're drop-dead gorgeous, assure-je alors que l’on se recule de quelques pas pour se fondre avec la galerie de monstres. High school gives me the creeps, But when I'm with my peeps, You can't ignore us, avertis-je en me retournant vers le public. This is where the ghoul kids rule ! »
Les mains faisant les cornes du diable, on reprend la chorégraphie précédente.
« Monster, Monster High Monster High, Monster, Monster High Come on, don't be shy Monster High, The party never dies. Monster, Monster High Monster High, Monster, Monster High Freaky, chic 'n' fly, Monster High Where student bodies lie. »
Le chœur fait un pas en avant de nous et entreprend de faire les pompons monsters.
« M-O-N-S-T-E-R Monsters, monsters so bizarre… M-O-N-S-T-E-R Monsters, monsters yes we are ! M-O-N-S-T-E-R Monsters, monsters so bizarre… M-O-N-S-T-E-R Monsters, monsters wooo ! »
Je me ravance.
« Monster, Monster High Monster High, Monster, Monster High Come on, don't be shy Monster High, the party never dies
We've got spirits, yes we do. We've got spirits, how 'bout you ? We've got spirits, yes we do. We've got spirits, how 'bout you ? Where student bodies lie… »
C’est reparti pour le rire, alors que tous mes mouvements et mes collègues s’arrêtent de danser.
« Knock 'em dead ! »
A mon ordre, tout le monde à part l’adolescente et moi fait semblant de mourir. Le tonnerre conclut la chanson comme il l’a ouverte. Ma partenaire de danse et moi-même restons seules à faire face au public, sourire aux lèvres et fourmis jusqu’aux avant-bras comme chevilles.
Métier : Chanteuse, Comédienne musicale, Comique de scène, Musicienne, Ingénieure décoratrice, Productrice et Organisatrice de Spectacles et de Festivités, Directrice de The Lucky One, Egérie d’Orchent Bank, Insurance & Financial, Bénéficiaire du Club de Londres, membre du conseil d’administration et actionnaire de Orchent Trustee Orientation : Homosexuelle Messages : 39 Points : 114 Date d'inscription : 10/08/2024
Sujet: Re: An Halloween Story Lun 4 Nov 2024 - 16:11
An Halloween Story
Du mercredi 30 octobre Au samedi 02 novembre De 07:30pm à 08:30pm
L’orage s’est tu mais les lumières clignotent toujours dans ce hall d’High School où les petits monstres d’étudiants reposent à présent par terre, tout autour de l’adolescente et de moi-même. On se fait face autant que des acteurs de théâtre le peuvent, tournés vers notre public que nous devons être, et je regarde la panique naissance avec les deux mains sur mes hanches et la droite mise en avant puisqu’elle se trouve vers l’adolescente.
« Nom d’Dieu d’bordel d’merde, surjoue l’adolescente en se passant les mains dans les cheveux et en abaissant la capuche dans un lancé d’élastique de lunettes de soudure probablement imprévu. Qu’est-ce vous leur avez fait ?!
- Relax, lui réponds-je lascivement en tendant la main droite vers les coulisses d’où s’en vient en lévitant un parchemin enroulé scellé d’un stylo. C’est juste une démonstration.
- Une démonstration d’quoi, interroge-t-elle avec un pas en arrière et un regard apeuré.
- De ce que je suis capable de faire, précise-je félinement en saisissant d’une main le parchemin avant de me déhancher pour me rapprocher de celle qui recule et lui coller ledit parchemin dans les mains. Tu veux de l’aide pour quelque chose, n’est-ce pas ?
- Mais… vous êtes méchante ! »
La musique s’en vient accompagner mes pas alors que je tourne autour, ou plutôt dans le dos puisqu’on ne tourne jamais celui-ci au public, de l’adolescente tout en me penchant vers elle. Les faibles lumières permettent de voir la scène tout autant que de laisser le fluorescent de mon dentier s’exprimer lorsque je souris ; comme présentement.
Je continue mon manège pendant une bonne vingtaine de seconde, nous plaçant d’un côté de la scène et du champ de tombés, puis me redresse pleinement et pose une main sur ma poitrine avant d’hausser l’autre, tenant le contrat, et l’épaule liée.
« I admit that, in the past, I've been a nasty. They weren't kidding when they called me, well, a witch, explique-je avant de retourner ma main lever en un serment de scout documenté. But you'll find that nowadays I've mended all my ways. Repented, seen the light, and made a switch… True ? Yes.
And I fortunately know a little magic souris-je en me rapprochant de l’adolescente alors qu’un murmure se répand parmi les morts. It's a talent that I always have possessed And here lately, please don't laugh, I use it on behalf of the miserable, lonely, and depressed. »
Ma main bavarde s’en va désigner les corps monstrueux qui jonchent le sol alors qu’eux n’ont qu’un murmure.
« Pathetic. »
Je ramène mes deux mains devant moi et exagère une expression de compassion en avançant alors que l’adolescente recule.
« Poor unfortunate souls… In pain, in need, j’entreprends de désigner des mains des monstres non loin. This one longing to be thinner, dis-je à propos de la tritonne. That one wants to get the girl, dis-je à propos du monstre de Frankeinstein. And do I help them ? Yes. Yes, indeed. »
Quelques ricanements raisonnent en compagnie des miens alors que je continue de dominer l’adolescente avec notre trentaine de centimètres de différence en taille.
« Those poor unfortunate souls. So sad, so true. They come flocking to my cauldron Crying, "Spells, Ursula, please !" And I help them ! Yes, I do. »
Je m’arrête d’avancer maintenant que nous sommes revenues au centre de la scène, croisant les bras et haussant les épaules.
« Now, it's happened once or twice, Someone couldn't pay the price… And I'm afraid I had to rake 'em 'cross the coals. Yes, I've had the odd complaint But, on the whole, I've been a saint… For those poor unfortunate souls ! »
Je décroise les bras pour désigner le public d’une main ouverte et attirer l’attention de tous.
« The men up there don't like a lot of blabber. They think a girl who gossips is a bore. Yes, on land it's much preferred For ladies not to say a word And after all, dear, what is idle prattle for ? »
Les faibles lumières prennent un ton violacé qui fait ressortir le blanc du contrat comme de mon visage alors que je balais d’un revers de main pour souligner mes dires.
« Come on ! They're not all that impressed with conversation. True gentlemen avoid it when they can But they don’t and swoon and fawn On a lady who's withdrawn It's she who holds her tongue who gets a man. »
Le chœur entreprend de se relever à mesure qu’il participe, ses gestes spectraux se tournant tous vers l’adolescente éhontée.
« Come on ! You poor unfortunate soul… Go ahead, make your choice ! I'm a very busy woman And I haven't got all day. It won't cost much Just your voice ! »
Je retire le stylo comme on retire une barrette et je le tends tandis que contrat se déplie entre les mains de l’adolescente.
« You poor unfortunate soul It's sad, but true. If you want to cross a bridge, my sweet, You've got to pay the toll Take a gulp and take a breath And go ahead and sign the scroll ! »
Elle y appose la mine du style.
« Flotsam, Jetsam, now I've got her, boys. The boss is on a roll ! »
La chemise blanche et la noire s’approchent de part et d’autre de l’adolescente alors que je roule des épaules et des bras de contentement puis désigne à tous des deux index ma nouvelle contractée afin d’insister sur chaque syllabe.
« For this poor un-for-tunate soul ! »
La chanson s’arrête et la musique aussi. Les lumières s’éteignent à une exception : la douche qui éclaire l’adolescente. Face à celle-ci, mon sourire fluorescent.
Métier : Chanteuse, Comédienne musicale, Comique de scène, Musicienne, Ingénieure décoratrice, Productrice et Organisatrice de Spectacles et de Festivités, Directrice de The Lucky One, Egérie d’Orchent Bank, Insurance & Financial, Bénéficiaire du Club de Londres, membre du conseil d’administration et actionnaire de Orchent Trustee Orientation : Homosexuelle Messages : 39 Points : 114 Date d'inscription : 10/08/2024
Sujet: Re: An Halloween Story Mer 6 Nov 2024 - 5:33
An Halloween Story
Du mercredi 30 octobre Au samedi 02 novembre De 07:30pm à 08:30pm
Les lumières sont éteintes à une exception : la douche qui éclaire l’adolescente. Face à celle-ci, mon sourire fluorescent.
Elle tente de parler mais aucun mot ne sort. Elle n’a plus de voix. Après une éternelle minute à essayer ainsi, elle se tourne vers moi et les lumières se rallument. Nous sommes toujours dans ce hall aux casiers tombaux et nous sommes toujours entourés du chœur, tous relevés et en demi-cercle autour de nous.
« La priver de sa voix dans son premier musical, s’avance la chemise noire.
- Vous êtes dure maîtresse, s’arrête la chemise blanche.
- Merci, dis-je en me retournant vers les deux agaçants. C’est pour ça que je suis méchante. »
L’adolescente muette tâche d’attirer mon attention avec ses gestes et je me retourne vers elle avec un agacement croissant.
« Arrête de gesticuler, ça sert à rien, lui explique-je en croisant mes bras devant moi et en la fixant elle. Tu sais parler la langue des signes ?
- A parce que vous…
- Vous savez ?
- C’est par parce que je suis méchante que je sais pas comprendre les handicapés, soupire-je en faisant les gros yeux puis en les tournant en coin vers le public. Surtout quand je travaille avec certains. »
Un clin d’œil à destination du quatrième mur puis je reviens vers les trois qui ont été bercés trop prêt de l’un d’eux afin de lever un index pour interrompre la frustration muette de la benjamine qui l’est, muette.
« Tu veux savoir ce que je t’ai fait ? Et bien, c’est simple. »
Je me penche vers elle avec satisfaction.
« I put a spell on you, souffle-je avec tendresse. And now you're mine, souffle-je en posant le doigt sur son bout de nez. You can't stop the things I do… I ain't lyin'… »
Je me relève et me tourne vers le public, deux mains sur les hanches.
« It's been three hundred years, Right down to the day, Now the witch is back And there's hell to pay. »
Je tends la main droite, paume vers le ciel et doigts écartés pour tous vous désigner.
« I put a spell on you… »
Je ferme les doigts et ramène le poing vers moi, victorieuse.
« And now you're mine ! »
La musique devient dansante alors que je suis rejointe par la vampire et la louve-garelle pour qu’on le fasse à trois. Parallèlement, que les deux chemises ramènent l’adolescente vaincue en coulisse. La danse est victorieuse et me met en avant : je passe de l’une de mes partenaires à l’autre et on ne s’arrête que pour faire des aurevoirs de nos mains à la muette.
« I put a spell on you And now you're gone. Gone, gone, gone… so long ! My whammy fell on you And it was strong So strong, so strong, so strong ! Your wretched little lives Have all been cursed 'Cause of all the witches working maybe I'm the worst. Worst ! I put a spell on you And now you're mine. »
De l’aurevoir, mes deux ailières passent à regarder la pièce autour de nous alors que j’écarte mes mains libre pour recevoir des applaudissements.
« Watch out ! Watch out ! Watch out ! Watch out ! She ain’t lyin’… If you don't believe You better get superstitious ! Ask my sisters : Ooh, she's vicious ! Thank you, me permets-je avant d’en revenir au public. I put a spell on you… Spell on you… A wicked spell on you… Spell on you… I put a spell on you… Spell on you…
Heyyy… »
Je désigne le public, notamment les premiers rangs. Mon index passe de vous à moi pour que vous chantiez aussi. C’est simple promis !
« Ah, say into pi, alpha maybe upendi Ah, say into pi, alpha maybe upendi ! In comma-coriyama In comma-coriyama Hey ! Hey ! High ! High ! Say : Bye-byyyyyyyyyyyyyyyye… Bye, bye ! »
Allez les gens, criez-le avec moi ! C’est pas tous les jours que la méchante gagne ! Ça mérite bien une ovation !
Métier : Chanteuse, Comédienne musicale, Comique de scène, Musicienne, Ingénieure décoratrice, Productrice et Organisatrice de Spectacles et de Festivités, Directrice de The Lucky One, Egérie d’Orchent Bank, Insurance & Financial, Bénéficiaire du Club de Londres, membre du conseil d’administration et actionnaire de Orchent Trustee Orientation : Homosexuelle Messages : 39 Points : 114 Date d'inscription : 10/08/2024
Sujet: Re: An Halloween Story Jeu 7 Nov 2024 - 16:04
An Halloween Story
Du mercredi 30 octobre Au samedi 02 novembre De 07:30pm à 08:30pm
Lorsque les lumières reviennent, le premier décor est de retour. A gauche, l’extérieur avec la végétation sinistre. A droite, la chambre cryptique avec le large lit. Au milieu, le hall des cercueils. Il est le seul éclairé. Cela permet de voir les monstres qui vaquent à leurs occupations et l’adolescente qui colle à la paire de chemises pour attirer leur attention.
« Oui, c’est bon, on sait que tu es là, râle la chemise blanche.
- Mais on ne te comprend toujours pas, précise la chemise noire.
- C’est bête mais c’est comme ça. »
Avec une bouderie visible, l’adolescente passe sa capuche de sweat-shirt sur ses cheveux châtains batailleurs puis remonte les lunettes de soudure qu’elle avait en collier afin de les utiliser comme serre-tête et serre-capuche. Elle croise les bras et s’assied en tailleur.
La chemise blanche et la chemise noire la regardent, se regardent, haussent les épaules et s’en vont. Dès que l’adolescente le remarque, elle se relève précipitamment et les suit… avant de s’arrêter au côté de la momie.
L’adolescente fixe la momie. La momie fixe l’adolescente. L’adolescente prend un bandage de la momie. La momie est outrée. L’adolescente tire sur le bandage pour s’enfuir avec. La momie tourne sur elle-même alors que tous les monstres sont choqués.
Les deux chemises n’ont pas vu cela, s’étant éloignées dans l’extérieur, et ont la surprise d’une adolescente qui arrive avec un rouleau de bandages et le stylo avec lequel elle a signé le contrat.
La chemise blanche et la chemise noire la regardent, se regardent, haussent les épaules et s’en vont. L’adolescente jette un regard blasé au public. Lorsqu’elle en revient aux deux chemises, ces dernières sont en train de placer un piège à loup dans l’extérieur. L’adolescente se sert alors du dos de la chemise blanche comme support pour écrire avant de tendre son parchemin à la chemise noire, qui le récupère et se redresse pour le lire tandis que l’autre continue sa tâche.
« Elle veut savoir comment on s’est fait avoir…
- Elle nous a pris pour une louve-garelle ? Jamais on va marcher dans le piège. »
L’adolescente se fait un facepalm bruyant.
« Je crois qu’elle veut parler du contrat. »
De sa main libre, l’adolescence lève un pouce en signe d’approbation.
« On va lui en parler, soupire la chemise blanche.
- On va lui en parler, confirme la chemise noire.
- C’est parti. »
La chemise noire se tourne vers le public alors que la musique commence et que sa voix s’en va la rejoindre. Elle commence à se balancer d’un pied sur l’autre, hagarde. L’adolescente la regarde avec attention tandis que la chemise blanche reste à son affaire.
« Mayday… Mayday… The ship is slowly sinking… They think I'm crazy but they don't know the feeling… They're all around me Circling like vultures. They wanna break me and wash away my colors. Wash away my colors. »
La chemise blanche se lève et fait face à son tour, prise de ce même engourdissement dont les gestes deviennent plus saccadés au fur et à mesure des paroles. La danse est brute et désarticulée.
« Take me high and I'll sing ! Oh you make everything okay, okay, okay ! 'Kay, okay, okay ! We are one and the same ! Oh you take all of the pain away, away, away ! Way, away, away ! Save me if I become My demons. »
La chemise noire s’affale telle une marionnette dont on aurait coupé les fils, laissant seule sa camarade s’exprimer.
« I cannot stop this sickness taking over. It takes control and drags me into nowhere. I need your help, I can't fight this forever. I know you're watching I can feel you out there ! »
Alors que le refrain reprend, une lumière s’en vient éclairer au-dessus des décors où je me tiens, comme penchée sur un balcon. La lune est dans mon dos et mon regard surplombe tous mes petits monstres qui ont pris le même rythme de mouvement que les deux chemises reprennent ensemble.
« Take me high and I'll sing ! Oh you make everything okay, okay, okay ! 'Kay, okay, okay ! We are one and the same ! Oh you take all of the pain away, away, away ! Way, away, away ! Save me if I become My demons.
Take me over the walls below. Fly forever, Don't let me go ! I need a savior to heal my pain When I become my worst enemy ! The enemy ! »
Les autres monstres s’affalent à leur tour tandis que les deux chemises entreprennent d’avancer en claudiquant et en compagnie de l’adolescente jusqu’au centre de la scène, continuant de murmurer.
« Take me high and I'll sing… You make everything okay… We are one and the same… You take all of the pain away… »
Le trio s’immobilise au-devant de tous les autres montres et au-dessous de mon regard avant que tous reprennent la chorégraphie du hakka des morts-vivants. A mesure de celui-ci, tous à l’exception de l’adolescente se reculent jusqu’à leurs cercueils.
« Take me high and I'll sing ! Oh you make everything okay, okay, okay ! 'Kay, okay, okay ! We are one and the same ! Oh you take all of the pain away, away, away ! Way, away, away ! Save me if I become My demons.
Take me high and I'll sing ! Oh you make everything okay, okay, okay ! 'Kay, okay, okay ! We are one and the same ! Oh you take all of the pain away, away, away ! Way, away, away ! Save me if I become My demons. »
Le silence tombe lourdement alors que les deux chemises ferment les cercueils et qu’il ne reste plus que l’adolescente dans le grand hall et moi qui le surplombe. Elle me regarde. Je la regarde. Nous nous regardons.
« Alors… je suppose que tu as analogue question pour moi. »
Métier : Chanteuse, Comédienne musicale, Comique de scène, Musicienne, Ingénieure décoratrice, Productrice et Organisatrice de Spectacles et de Festivités, Directrice de The Lucky One, Egérie d’Orchent Bank, Insurance & Financial, Bénéficiaire du Club de Londres, membre du conseil d’administration et actionnaire de Orchent Trustee Orientation : Homosexuelle Messages : 39 Points : 114 Date d'inscription : 10/08/2024
Sujet: Re: An Halloween Story Ven 8 Nov 2024 - 6:15
An Halloween Story
Du mercredi 30 octobre Au samedi 02 novembre De 07:30pm à 08:30pm
« Alors… je suppose que tu as analogue question pour moi. »
Mains sur le haut du décor du hall des cercueils comme s’il s’agissait d’un balcon, je surplombe et fixe l’adolescente. Elle est seule dans ledit hall, tous les cercueils étant de nouveaux fermés et les monstres enfermés. Elle me fait face de biais, toujours partiellement tournée vers le public. Elle ne peut répondre à ma question alors c’est vers ce dernier qu’elle se retourne. D’un appel de la main, elle encourage à répondre. A me répondre.
Voulez-vous savoir "pourquoi", cher public ?
La musique commence alors que je passe une jambe pardessus la planche du décor, m’en allant poser le pied sur l’un des cercueils. Bien accrochée manuellement, je passe l’autre jambe en écho puis m’en vais m’assoir sur ledit cercueil. Deux tapes dessus me permettent de déclencher un mécanisme où le couvercle avance son pied vers l’avant, devenant un toboggan plutôt qu’une porte, et je glisse sur les fesses dès qu’il a fini de me permettre de descendre les quelques 2m qui me restent à faire pour avoir les pieds sur scène. J’ai quatorze secondes pour faire cela et je me suis entrainée.
« They all laughed as she turned around slow, chante-je en désignant d’une main le public vers lequel je marche. They said, "You ain't welcome ’round here anymore You just might as well go", continue-je alors que l'autre main monte au visage. She wiped the blood from her face As she slowly came to her knees She said, "I'll be back when you least expect it, promets-je en écartant les bras de part et d’autre de moi, désignant le décor derrière. And Hell's coming with me… Hell’s coming with me" »
Alors que je reste silencieuse dans ma posture christique, les cercueils s’ouvrent à nouveau pour laisser sortir les monstres précédents. Tous se balancent comme précédemment mais d’un mouvement plus lent et apaisé. Jusqu’à ce que deux coups de guitare les fassent faire leurs derniers deux pas de façon saccadée et que je reprenne les paroles avec un air carnassier.
« There is a hill at the bottom of the valley, dis-je alors qu’on désigne tous derrière nous du pouce. Where all the poor souls go when they die, continue-je alors qu’on se penche tous sur le côté pour faire semblant de mourir avec une main sur le torse. And if you listen real close, you can hear 'em like a ghost, enchaine-je alors qu’on porte tous une main à une oreille pour mimer l’écoute. Sayin', "You're never gonna make it out alive", conclus-je avant qu’on envoie tous un baiser de la main.
There is a town at the bottom of that hill, dis-je alors qu’on désigne tous derrière nous du pouce. They got a secret that they keep like a slave, continue-je alors qu’on fait tous semblant d’être surpris avec une main sur le torse. They got a black magic preacher, enchaine-je alors qu’on désigne le public de la main. We'd do well to let him teach ya Or you'll be headin' up that hill to the grave, conclus-je avant qu’on se penche tous pour faire un clin d’œil.
And it is well with my soul, dis-je alors qu’on se redresse puis fait les doigts revolver pour mitrailler le public. You line your pockets full of money, That you steal from the poor, And on your way down the hill You'll hear me ring that bell : I’d pay the devil twice as much to keep your soul. »
On range nos pistolets imaginaires et met les mains sur les hanches avant d’avancer en une demi-ronde sur l’avant de la scène.
« There was a drifter passin’ through that little valley (Valley) See, she had promised she was comin' back to town (Comin’ back to town) They didn't know her by her face (Hmm) Or by the gun around her waist (Hm-hm) But she'd come back to burn that town to the ground. »
Le mouvement s’arrête alors que toutes mes bêtes sont sur l’avant-scène, l’adolescente en tête, et je reviens sur mes pas pour me placer au centre alors que les projecteurs deviennent plus chauds et projettent les ombres de flammes. Derrière le décor, de la fumée s’élève.
« First, there was fire, then there was smoke Then that preacher man was hangin' by a rope, déclare-je alors qu’un mannequin pendu, semblable à la chemise blanche, tombe au-dessus de moi et que tous les monstres tombent à genou. And then they all fell to their knees And begged that drifter, begged her, "Please" As she raised her fist before she spoke
I am the righteous hand of God ! I am the devil that you forgot And I told you one day you will see… »
Je cesse de lever le poing et écarte les bras pour encourager les monstres à se relever.
« That I’ll be back, I guarantee That hell's comin', hell's comin' Hell, hell's comin' with me »
Les monstres se relèvent comme demandé et font quelques pas en arrière au rythme de la musique avant qu’on dégaine tous nos pistolets de mains pour mitrailler le public.
« And it is well with my soul You line your pockets full of money That you steal from the poor And on your way down to hell You'll hear me ring that bell And I said, "Hell's comin' with me" Wow ! »
Je souffle sur mes index et majeurs droits comme on souffle sur le canon d’un pistolet, chaque montre derrière moi prenant similaire pose alors que la chanson se termine et que la lumière ne tarde pas à en faire de même.
Métier : Chanteuse, Comédienne musicale, Comique de scène, Musicienne, Ingénieure décoratrice, Productrice et Organisatrice de Spectacles et de Festivités, Directrice de The Lucky One, Egérie d’Orchent Bank, Insurance & Financial, Bénéficiaire du Club de Londres, membre du conseil d’administration et actionnaire de Orchent Trustee Orientation : Homosexuelle Messages : 39 Points : 114 Date d'inscription : 10/08/2024
Sujet: Re: An Halloween Story Sam 9 Nov 2024 - 15:20
An Halloween Story
Du mercredi 30 octobre Au samedi 02 novembre De 07:30pm à 08:30pm
Musique et chœur reprennent alors que la lumière est toujours éteinte. Il n’y a que celles des projecteurs imitant les flammes qui s’élèvent petit à petit, accompagnant les voix. Accroupie sur le rebord de la scène, je regarde les premiers rangs du public.
« I know that your powers of retention Are as wet as a warthog's backside But thick as you are, pay attention, My words are a matter of pride. »
Derrière moi, mes monstres sont au garde-à-vous et continuent de faire un chœur immobile.
« It's clear from your vacant expressions The lights are not all on upstairs. If we're talking kings and successions, Even you can't be caught unawares ! »
Je me relève et prends une posture napoléonienne, une main dans le dos et l’autre dans le décolleté.
« So prepare for the chance of a lifetime. Be prepared for sensational news. A shining new era is tiptoeing nearer…
- And where do we feature, demande la chemise blanche avant de le faire lever les yeux au ciel.
- Just listen to teacher… I know it sounds sordid but you'll be rewarded When at last I am given my dues… And injustice deliciously squared Be prepared ! »
A la queue-leu-leu, les monstres commencent à défiler en une ronde derrière moi tandis que les lumières reviennent à la normale.
« It's great that we'll soon be connected… With a king who'll be all-time adored.
- Of course, quid pro quo, you're expected, précise-je en joignant mes mains devant moi pour les frotter l’une contre l’autre. To take certain duties on board. The future is littered with prizes, promets-je en tendant la main vers le ciel avant de la ramener vers moi, And though I'm the main attendee The point that I must emphasize is, prévins-je en me penchant vers le public avec les doigts comme des griffes se refermant, You won't get a sniff without me ! »
Je me redresse à nouveau pour reprendre la posture napoléonienne tandis que les monstres font leur ronde.
« So prepare for the coup of the century (Oooh!) Be prepared for the murkiest scam (Oooh... La ! La ! La !) Meticulous planning (We'll have food !) Tenacity spanning (Lots of food !) Decades of denial (We repeat !) Is simply why I'll (Endless meat !) Be king undisputed (Aaah...) Respected, saluted (...aaah...) And seen for the wonder I am (...aaah !!) Yes, my teeth and ambitions are bared (Oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh) Be prepared ! Yes, our teeth and ambitions are bared ! Be prepared ! »
Nos rires carnassiers ponctuent une chanson pouvant se définir comme tel et nous nous immobilisons tous en regardant l’adolescente. Elle est terrifiée. Elle entreprend de s’enfuir et je lève nonchalamment une main pour qu’aucun monstre ne la poursuive.
Elle franchit le hall aux cercueils en courant. Elle franchit l’extérieur sinistre en courant. Elle disparait en coulisse en courant.
« Sois prête, ma chère, ronronne-je comme une prédatrice alors que j’avance félinement jusqu’à la chemise blanche et lui pose une main sur l’épaule. Tu sais ce qu’il te reste à faire.
- Oui, maitresse. »
Lentement, tranquillement, mains dans les poches, la chemise blanche s’en va en marchant jusque dans les coulisses. Jusqu’à ce qu’elle disparaisse.
Métier : Chanteuse, Comédienne musicale, Comique de scène, Musicienne, Ingénieure décoratrice, Productrice et Organisatrice de Spectacles et de Festivités, Directrice de The Lucky One, Egérie d’Orchent Bank, Insurance & Financial, Bénéficiaire du Club de Londres, membre du conseil d’administration et actionnaire de Orchent Trustee Orientation : Homosexuelle Messages : 39 Points : 114 Date d'inscription : 10/08/2024
Sujet: Re: An Halloween Story Dim 10 Nov 2024 - 16:14
An Halloween Story
Du mercredi 30 octobre Au samedi 02 novembre De 07:30pm à 08:30pm
Lentement, tranquillement, mains dans les poches, la chemise blanche s’en va en marchant jusque dans les coulisses. Jusqu’à ce qu’elle disparaisse.
La chemise noire s’approche de moi et se tourne vers le public pour me parler avec une certaine langueur.
« Nous y sommes donc… le début de la fin.
- Non, réponds-je en tâchant de rester calme et en mettant mes mains sur mes hanches et faisant face à deux milliers de personnes. C’est la fin du début. »
Marchant au rythme du piano, je longe une fois de plus le rebord de la scène alors que tous les regards me suivent. Mon défilé dure dix secondes avant que je n’y ajoute ma voix et ne tende un index vers mon public. Derrière moi, mon chœur se prépare à claquer des doigts.
« 'Til death do us part… But we're already past that phase. This is a brand new start… And I think I deserve some praise For the way that I am, demande-je en encourageant le public des mains… Despite having overdosed And ending up comatose I don't give a damn… I've let my emotions go, Fuck being a sober hoe. »
Je fais un tour sur moi-même afin de changer de sens de défilé et continue les bras écartés pour embrasser le décor, les monstres et le public. Les projecteurs incendiaires font de nouveau leur apparition.
« This is the mantra, this is my life. You're playing with now 'til the end of the night. Surrounded by fire, the passion ignites. A hit of that Heaven and Hell, a helluva high !
I'm addicted to the madness. This hotel is my Atlantis. We're forever gonna have a fucking reason to sin. Let me leave my soul to burn and I'll be breathing it in.
I'm addicted to the feeling, Getting higher than the ceiling, And we're never gonna want this fucking feeling to end. Just concede and give in to your inner demons again ! »
Je m’arrête alors que les lumières deviennent stroboscopiques puis les monstres et moi entreprenons une chorégraphie de boite de nuit. On passe d’un appui sur l’autre puis on sautille en rythme et il ne faut pas hésiter à y mettre du buste et de la tête ! Il n’y a que la chemise noire pour ne pas le faire mais s’avancer vers la scène comme le centre d’attention ; puisqu’elle interrompt tout !
« Yeah, you fell in love But you fell deeper in this pit, déclare-t-elle en désignant à son tour le décor. While death’ll rains from above, So count your blessings 'cause this is it. You’re not letting it go, chante-telle tout en s’approchant de moi… So what if I misbehave ? It's what everybody craves. You already know, chante-t-elle en tendant les bras vers moi… So, come if you're feeling brave And fancy yourself a mate. You want it, I got it, promet-elle alors que les monstres derrière nous applaudissent. See what you like ? We could have it all by the end of the night. Your money and power, My sinful delight, A hit of that Heaven and Hell, A helluva high ! »
Je m’approche de lui jusqu’à ce qu’on se rencontre en une posture de bal ; deux de nos mains l’une dans l’autre, l’une des siennes à mes reins et l’autre des miennes à son épaule. On tourne sur nous-même alors que les autres monstres lèvent les bras et montrent leurs mains pour que les applaudissements cessent.
« I'm addicted to the madness. This hotel is my Atlantis. We're forever gonna have a fucking reason to sin. Let me leave my soul to burn and I'll be breathing it in, demande-t-on alors que les applaudissements recommencent. I'm addicted to the feeling, Getting higher than the ceiling, And we're never gonna want this fucking feeling to end, Just concede and give in to your inner demons again…
Gain, commence-je à répéter en boucle en tournoyant et en fixant la chemise noire. Just concede and give in to your inner demons again ! »
C’est reparti pour une cession de boite de nuit donc je me sépare de mon partenaire pour revenir au centre de l’attention comme de la scène afin de faire mes aveux et mon testament face à notre public et pour lui !
« I'm addicted to the feeling, Getting higher than the ceiling, And we're never gonna want this fucking feeling to end, Just concede and give in to your inner demons again ! »
Le gong sonne la fin et je reste à haleter face au public. Je me donne toujours beaucoup trop sur cette chanson mais j’apprends de mes erreurs. Les lumières s’éteignent à l’exception de celles qui suivent la chemise noire et moi-même, laissant les ombres des autres monstres s’en retourner discrètement en coulisse.
Une fois les applaudissements terminés, la chemise noire s’apprête à pendre la parole mais y renonce. Elle croise les bras et vient se placer à mon côté à nouveau.
« Comment s’en sort-il, me demande-t-elle finalement avec inquiétude.
Métier : Chanteuse, Comédienne musicale, Comique de scène, Musicienne, Ingénieure décoratrice, Productrice et Organisatrice de Spectacles et de Festivités, Directrice de The Lucky One, Egérie d’Orchent Bank, Insurance & Financial, Bénéficiaire du Club de Londres, membre du conseil d’administration et actionnaire de Orchent Trustee Orientation : Homosexuelle Messages : 39 Points : 114 Date d'inscription : 10/08/2024
Sujet: Re: An Halloween Story Lun 11 Nov 2024 - 15:43
An Halloween Story
Du mercredi 30 octobre Au samedi 02 novembre De 07:30pm à 08:30pm
La chemise noire et moi-même sommes seules en scène. Derrière nous, le décor est toujours de trois parties : la gauche est l’extérieur sinistre, le milieu le hall des cercueils et la droite la chambre mortuaire. Au-dessus et derrière cela se trouve une toile peine représentant une vallée éclairée par la lune. Un projecteur amène des images sur les murs et la toile.
On y voit l’adolescente pleurer, aphone, auprès de gens vêtus normalement. On y voit des gens s’assembler dans la rue autour de cette scène et vouloir aider.
On y voit une ombre s’étendre sur eux. On y voit la chemise noire commencer à s’approcher. Murmurer.
« We're not safe until he's dead, he'll come stalking us at night. Set to sacrifice our children to his monstrous appetite. He'll wreak havoc on our village if we let him wander free. »
Puis s’élever !
« So it's time to take some action, boys. It's time to follow me ! »
Puis mener !
« Through the mist. Through the woods. Through the darkness and the shadows. It's a nightmare but it's one exciting ride. »
L’adolescente est laissée derrière, aphone et ignorée.
« Say a prayer Then we're there At the drawbridge of a castle And there's something truly terrible inside. »
L’image projetée est celle de la louve-garelle tandis que je croise les bras et regarde le public d’une façon bien jugeante pour s’être fait avoir !
« It's a beast, He's got fangs, Razor sharp ones, Massive paws Killer claws for the feast. Hear him roar, See him foam, But we're not coming home Till he's dead. Good and dead. Kill the Beast ! »
Les projecteurs envoient à nouveau les images de flammes et d’ombre, depuis la gauche cette fois.
« Light your torch ! Mount your horse ! Screw your courage to the sticking place ! We're counting on Gaston to lead the way !
Call it war, call it threat ! You can bet they all will follow For in times like this, they'll do just as I say !
There's a beast running wild, there's no question But I fear the wrong monster's released. Sally forth ! Tally ho ! Grab your sword ! Grab your bow ! Praise the Lord and here we go ! »
Derrière moi, les cercueils s’ouvrent à nouveau pour laisser sortir tous les monstres à l’exception des huit zombies. Seuls restent donc la louve-garelle, la vampire, le gorgone, le monstre de Frankenstein, la tritonne et la momie. Tous viennent faire front commun avec la chemise noire et moi-même.
« We don't like what we don't understand, In fact it scares us And this monster is mysterious at least. Bring your guns, bring your knives, Save your children and your wives, Save our village and our lives, Kill the Beast ! »
La chemise blanche entre sur scène accompagnée de huit villageois armés et chantant à tue-tête ! Mon sourire fluorescent aux lèvres, je désigne d’un index ordonnateur les assaillants et les monstres s’en vont vers eux !
« Hearts ablaze, banners high ! We go marching into battle Unafraid although the danger's just increased ! Raise the flag, sing the song ! Here we come, we're fifty strong And fifty Frenchmen can't be wrong ! Kill the Beast ! Kill the Beast ! Kill the Beast ! »
La chanson s’arrête et les lumières aussi, juste un instant avant que les deux armées se rencontrent.
Métier : Chanteuse, Comédienne musicale, Comique de scène, Musicienne, Ingénieure décoratrice, Productrice et Organisatrice de Spectacles et de Festivités, Directrice de The Lucky One, Egérie d’Orchent Bank, Insurance & Financial, Bénéficiaire du Club de Londres, membre du conseil d’administration et actionnaire de Orchent Trustee Orientation : Homosexuelle Messages : 39 Points : 114 Date d'inscription : 10/08/2024
Sujet: Re: An Halloween Story Mar 12 Nov 2024 - 15:18
An Halloween Story
Du mercredi 30 octobre Au samedi 02 novembre De 07:30pm à 08:30pm
« Is this the real life? Is this just fantasy? Caught in a landslide, no escape from reality Open your eyes, look up to the skies and see… »
Un projecteur s’allume sur un villageois dans l’extérieur sinistre, trahi et poignardé dans le dos par la chemise blanche ; le tout au ralenti, presqu’immobile.
« I'm just a poor boy (poor boy), I need no sympathy Because I'm easy come, easy go, little high, little low Any way the wind blows doesn't really matter to me, to me »
Avec douceur, un autre projecteur s’allume pour dévoiler au public une autre scène de combat au ralenti. Cette fois, la chemise noire est agrippée à un autre villageois et a retourné son fusil contre lui.
« Mama, just killed a man. Put a gun against his head, pulled my trigger, now he's dead. Mama, life had just begun But now I've gone and thrown it all away… Mama, ooh, didn't mean to make you cry. If I'm not back again this time tomorrow, Carry on, carry on as if nothing really matters… »
Avec douceur, un troisième projecteur joint la danse pour présenter d’autres combats entre les monstres et les villageois dans la partie gauche ; celle de l’extérieur sinistre. Deux villageois se sont retournés et tirent sur la chemise blanche qui avance vers eux.
« Too late, my time has come. Sends shivers down my spine, body's aching all the time. Goodbye, everybody, I've got to go, déclare la chemise noire en déposant sa victime et l’arme à terre, Gotta leave you all behind and face the truth. Mama, ooh (Any way the wind blows) I don't wanna die I sometimes wish I'd never been born at all »
Toute la scène commence à être éclairée. Tous les monstres et les villageois sont engagés dans une chorégraphie de massacre ralenti répartie entre l’extérieur sinistre et le hall des cercueils. Dans la chambre mortuaire, je suis assise sur mon lit avec les jambes croisées et une posture de sirène. Je contemple la scène avec un sourire satisfait et entendu vis-à-vis du public.
A l’opposée de la scène, la silhouette de l’adolescente avance dans les ombres. Les flashs de lumière liés à la foudre réapparaissent. La chemise blanche désormais tachée de rouge avance encore vers le centre de la scène, où les monstres continuent de mettre les villageois à terre. Je désigne du doigt l’adolescente vers laquelle se tourne un projecteur.
« I see a little silhouetto of a man Scaramouche, Scaramouche, will you do the Fandango ? Thunderbolt and lightning, very, very frightening me ! Galileo, Galileo, Galileo, Galileo, Galileo Figaro magnifico (Oh-oh-oh-oh) But I'm just a poor boy, nobody loves me He's just a poor boy from a poor family Spare him his life from this monstrosity. »
Au centre de la scène, un villageois s’est rendu et je me lève pour m’avancer vers lui à la même mesure que les monstres autour de lui.
« Easy come, easy go, will you let me go ? Bismillah, no, we will not let you go ! Let him go ! Bismillah, we will not let you go ! Let him go ! Bismillah, we will not let you go ! Let him go ! Will not let you go ! Let him go ! Will not let you go ! Let me go ! No, no, no, no, no, no, no ! Oh, mamma mia, mamma mia ! Mamma mia, let me go ! »
Je saisis le villageois à la gorge pour le soulever de terre, même s’il tient toujours sur ses pieds.
« Beelzebub has a devil put aside for me, for me, for me ! »
Je suis en train de l’étrangler lorsque que la chemise blanche ensanglantée arrive à mon niveau, agressive. Autour de nous, les monstres s’interrompent dans l’achèvement des villageois alors que notre dispute commence et que la chemise noire entreprend de discrètement s’en aller.
« So you think you can stone me and spit in my eye ? So you think you can love me and leave me to die ? Oh, baby, can't do this to me, baby… Just gotta get out, just gotta get right outta here… »
Je relâche le villageois et sors de mon bustier un col romain que j’envois au visage de la chemise blanche. Les monstres se relèvent pour venir nous entourer, à l’exception de la chemise noire qui fait face à l’adolescente.
« Ooh… ooh, yeah, ooh, yeah… »
Tous, on s’avance vers le rebord de la scène et notre public. Même les villageois.
« Nothing really matters, anyone can see Nothing really matters Nothing really matters to me… »
Tous, on prend la main des personnes à côté de nous.
« Any way the wind blows… »
Tous, on s’incline devant notre public. On est 18 sur le devant de la scène à recevoir les applaudissements que l’on mérite. Lorsqu’ils se terminent, je pense que mes deux camarades à côté de moi n’ont plus tellement de sang dans la main que j’ai serrée de toutes mes forces ; qui ne sont pas si ridicules que ça, merci !
« Dans les rôles des zombillageois comme de la galerie des Monsterhigers, reprends-je une fois que j’ai un silence relatif et mes deux mains pour les désigner, la troupe de la Marvel League ! »
Tout comme mes collègues et le public, j’entreprends d’applaudir à nouveau les quatorze danseurs ayant tenus les rôles secondaires du musical. Ils s’inclinent à nouveau, plusieurs fois, jusqu’à ce que les applaudissements cessent encore et que je reprenne le cycle de présentation.
« Dans les rôles des deux chemises, Mike Kolyakov pour la blanche et Yitzhak d’Eyncourt pour la noire ! »
Applaudissements, inclinaisons, silence, reprise.
« Pour la toute première fois dans une telle production, la malheureuse héroïne de notre histoire, Eve Eon ! »
L’adolescente cesse de s’apprêter à applaudir pour se rendre compte qu’elle a plus de deux mille personnes qui sont en train de le faire juste pour elle et c’est… comment dire ? Une biche devant les phares d’une voiture. J’adore !
« A la régie, John Lebœuf ! »
Toute la scène applaudit celui qui se charge des lumières et fait faire une courbette à ses projecteurs pleinement allumés à présent.
« Aux costumes, Charlotte Lenoir et les petites mains de son atelier !
- Et enfin, reprend la chemise blanche à mon côté une fois le cycle terminé, à la production, à la direction artistique, aux décors, aux choix des musiques et dans le rôle de la méchante presque Disney, Lucy Orchent ! »
A mon tour de m’incliner en solitaire sous les applaudissements et je le fais avec un sourire aussi grand que fluorescent, bien évidemment.
« Sans oublier toute l’équipe de la Brooklyn Academy of Music pour avoir organisé le Next Wave Festival ainsi que nous avoir accueillis… ni nos chers spectateurs, bien évidemment. »